Doute Cartésien

critique. Pensée de Descartes: Le procédé du doute → « Doutons de tout,il n'y a alors qu'une seule chose dont je ne puisse pas douter, c'est que je doute ». Le doute est un exercice de la pensée, et si nous pensons, c'est que nous sommes. Le doute est une chose qui révèle l'affirmation d'une première certitude: « je suis, j'existe → ego sum, ego existo » est vraie toutes les fois que je la prononce ou que je la conçoit dans mon esprit. Le doute permet au sujet de prendre conscience de sa propre

Bonne copie : Charlotte, élève de TS, 1998. Sujet : Le doute est-il un échec de la raison ? Quand le doute s’installe dans un raisonnement, la réflexion s’accroit mais la décision s’éloigne, la certitude s’estompe. Le doute peut-être un frein mais aussi un moteur. Bani par les dogmatiques mais omniprésent chez les sceptiques, le doute a l’inconvénient, ou l’avantage, de remettre en cause des vérités établies. Ainsi, le doute serait-il l’échec de la raison ? La raison est une faculté propre

notre permanence peut-on néanmoins douter de celle –ci ou bien peut-on avoir la certitude que nous existons comme sujet pensant de façon permanente. II. Le sujet pensant et l’identité substantielle. Qui distingue le doute cartésien du doute ordinaire et du doute septique ? 

La quatrième partie Descartes élabore les principes de la métaphysique cartésienne . Il reconsidère tout ce qu'il sait au cours de méditations métaphysiques ce qui veut dire que tout objet, toute chose et toute pensée devient alors faux et illusoire. Mais, si tout est illusoire et faux comment savoir avec certitude qu'il existe lui-même? Juste le fait de penser a ce sujet le mène a une réponse d'ou vienne sa fameuse phrase : « je pense, donc je suis ». Cette vérité sera le premier principe

chose arrive à échapper à la règle du doute cartésien : le faite qu'il pense. La chose qu'il pense est douteuse mais le faite de penser est bien réel et il ne peut en douter. C'est à se moment là que Descartes comprend qu'il est. « je pense donc je suis » est une citation de base pour définir la conscience de soi. En effet Descartes peut affirmer avec certitude qu'il a conscience car il pense et il sais qu'il pense. Rien ne peut détruire cet idée même le doute. C'est ainsi que Descartes acquiers la

CHAPITRE : DOUTE PHILOSOPHIQUE : PEUT-ON DOUTER DE TOUT ? SECTION1 : INTRODUCTION  On peut considérer le doute comme inséparable, et même constitutif, de toute véritable entreprise philosophique. De Socrate à Descartes, en passant par les sceptiques, en effet, on retrouve ce doute. Chez Socrate, le doute est synonyme de critique et de remise en cause de tout ce qui présente comme savoir (définitif). Chez les sceptiques, le doute est une attitude de suspens : on dit que, étant donné la nature

Peut-on douter de tout ? Le doute est quelque chose d’humain qui nous permet de nous construire. Il survient spontanément, sans qu’on l’ait spécialement voulu. On nous apprend à ne pas douter et ainsi on acquière des préjugés hérités de notre entourage. Nous croyons tous avoir une pensée personnelle alors qu’on répète la pensée des autres qui n’ont pas toujours pris la peine de réfléchir car ils acceptent une idée faite en la considérant comme vraie avant même de l’examiner. Mais la confiance

premières → ≠ dépendant d'une autre vérité 2 Le doute 2.1 Remarques pré-éliminatoires • • • Programme métaphysique = nouveau → peut être désagréable pour certains savants recherche fondement certain qui est à la base de toutes les autres sciences Fondement = point de départ, vérité première, principe prend distance de philosophie pratique (mœurs) → faut suivre parfois des opinions incertains (→ pas de fondement certain) 2.2 La fonction du doute • • • Descartes = à la recherche de vérité première

et éternelle, transcendant toute forme sensible.  L’évidence cartésienne Le sujet pensant cartésien, enfermé en lui-même, pousse le doute jusqu’au bout et parvient ainsi à une certitude inébranlable. Descartes trouve la vérité dans «l’invincibilité de certaines évidences privilégiées» : quand une idée est claire et distincte, je ne puis lui refuser mon adhésion ; tel est le cas du cogito, certitude qui s’offre à la méditation et au doute de celui qui, retiré en lui-même, séparé de ses sens, se tient

A première vue, la question ne se pose pas. Lorsqu'on est sûr, on ne se pose pas la question de rendre raison. On ne cherche à s'expliquer que lorsqu'on nous oppose (ou que nous nous opposons à nous-même) un doute, que l'on soupçonne que ce que l'on tient pour vrai n'est qu'apparence de savoir et non savoir. Mais la question se complique encore : même si j'en rends raison par des arguments qui suffisent à calmer les soupçons, est-ce m'assurer pourtant que mon point de vue est bien le plus rationnel