Doute Cartésien

DISSERTATION DE PHILOSOPHIE SUJET : Le doute paralyse-t-il l'usage raison ? « Incertitude concernant quelque chose », voilà la définition que donne le Larousse du mot : doute. Cette définition peut donc nous laisser un doute sur elle même, en effet comment un sentiment avec de multiple facettes peut-être résumer en une seule phrase. Ce même sentiment qui peut, chez un Homme, crée de multiple réaction telle que la peur, la remise en cause, la question que à laquelle nous essaierons de répondre

COURS PHILOSOPHIE Rappel : Les maths contiendraient « quelque chose de véritable » = il n’y a pas de raisons naturelles de les mettre en doute. Je devrai reconnaître que les maths ont un fond de vérité. Peut-on néanmoins mettre les maths en doute ? p.101 paragraphe 4 Descartes part de l’opinion (la croyance, l’idée recue) qu’il existe un Dieu tout puissant. Qui me dit qu’il n’a point fait qu’il n’y ait aucune terre, aucun ciel, aucun corps étendu, et que néanmoins que j’aie les sentiments

sur la métaphysique d’Aristote, et qui avait comme point de départ l’expérience, la tradition, l’autorité,  le passé ; pour poser le sujet pensant comme nouveau point de départ de la connaissance. C’est-à-dire que l’homme, grâce à la révolution cartésienne prend l’initiative d’acquérir lui-même et avec ses propres moyens la vérité et la dignité de sa personnalité humaine1. Descartes a rendu cela possible grâce à sa méthode qui donne les orientations méthodologiques nécessaires pour arriver à la vérité

connaissance au moyen du doute méthodiquement organisé évitant la précipitation C) Mise en évidence des articulations du texte : essai d’analyse Première partie L1 à L5 de « il y a déjà quelques temps » à « douteux et incertain » : prise de conscience réflexive de l’incertitude du savoir provenant de la « doxa ». Deuxième partie L5 à L11 de « De façon » à « dans les sciences » : résolution de la remise en question radicale des fondements de la connaissance du moyen du doute méthodique. Troisième

mœurs de côté (morale = étymologiquement « mœurs ») avant de commencer sa réflexion. * Réflexion de Descartes : Là où il n’y a pas de certitude il dit « c’est faux » (tout ça pour parvenir à la vérité) Donc il doute (doute = instrument par excellence de la méthode cartésienne) Il rejette tout ce qui vient des sens (qu’il considère comme trompeurs) Ex : illusions d’optiques Donc le monde n’existe pas et notre corps non plus. * Ex du panier de pomme : On laisse plusieurs pommes

comme une tentative pour poser la relation sujet objet comme commencement absolument fondé : son but est de fonder et défendre la physique moderne. Il s'agit ici d'une fondation de la connaissance qui doit être absolument indubitable. Le projet cartésien, c'est faire coïncider commencement et fondation. L'enjeu est tout autant ontologique que métaphysique : c'est à la force de ces principes que l'on mesure une connaissance vraie. Et Descartes sait qu’une construction solide repose sur ses fondations

fondement à la connaissance. Il entreprend, pour ce faire, d'utiliser l'arme des sceptiques – le doute – et de remettre en question la totalité des choses. Or, y a-t-il une vérité qui apparaisse au sein du doute ? Si le doute est nécessaire pour parvenir à des certitudes, puis-je toutefois aller jusqu'à douter de ma propre pensée et existence ?  (2)                   → Descartes montre ainsi qu'au coeur même du doute s'affirme la réalité de la pensée et de l'être, de sorte que la conscience de soi constitue

fonction 1) La conquête du « Je pense » ou le cogito cartésien : Descartes est le premier qui, dans l’histoire de la philosophie va montrer la structure réflexive de la conscience. Il se propose de montrer comment à travers le phénomène de la pensée, le sujet en arrive à avoir une connaissance sur lui-même. Descartes part du doute, activité qui a pour but de l’amener à remettre en cause l’existence du monde sensible. Pour Descartes le doute doit être hyperbolique (exagéré). Il va douter de tout

REEL. Les sens sont trompeurs (Allégorie de la caverne p.39) Cela suppose que le doute est donc indispensable pour prendre conscience de qui on est et du monde dans lequel on est, et donc que pour avoir la certitude du monde on doit avoir des doutes. DOGMATISME => on ne doute pas. Le doute est un obstacle à la vérité. Mais si on doute c’est pour démontrer 1 vérité. SCEPTIQUE => doute de tout. ≠dogme On doute pour détruire des vérités. Paradoxe : car les sens nous apprennent à connaître le

que je suis « réellement » correspond à cette image que j’ai de moi. Cette image est-elle vraie et complète ou incomplète voire fausse ? Le « cogito » cartésien disant « je pense donc je suis » ( cogito ergo sum) est pour Descartes la première vérité absolument certaine. On ne peut en effet en douter sans la prouver, car si je doute, je pense et si je pense, je suis. Il est alors possible d’opposer ce qui est en nous conscience spontanée et ce que nous sommes vraiment. Parlons tout d’abord