Du Bellay Les Regrets Sonnet Xvi

insouciante, mais déraisonnable, qui oblitère lourdement le présent. Le poète se prête ainsi plus loin le dégoût des études : « Mais quoi ? Je fuyais l’école/Comme fait le mauvais enfant… » Et il exprime un regret pathétique : « En écrivant cette parole/À peu que le cœur ne me fend. » Regrets sincères de mauvais garçon ou invention littéraire ? Cette évocation participe en tout cas à la légende de Villon. Le « temps de ma jeunesse folle », plus qu’au remords, est cependant associé aujourd’hui, quand

« mal », « mauvais chemin » ; – les sentiments tour à tour exprimés dans le monologue. Se succèdent chez Tristan le désespoir et l’apitoiement sur soi de la plainte initiale, le remord suggéré par la reconnaissance du tort causé au roi Marc, le regret de la vie qui aurait pu être la sienne, la culpabilité éprouvée à l’égard de la reine et finalement l’espoir, perceptible dans la prière. 2. Le discours de Tristan à son oncle On s’assurera que les élèves resituent la relation du vassal à son seigneur

-(   ( A )   - +*   * ,  > +  ? -5 &  P6 , %%           +   A        - *     * ) … Dames, qui les lirez De mes regrets avec moy soupirez… 475 472  $ % & ' # # # 22# 473  ,# # 29# PVP 475   - : ;#%:  ,# # 36# ;$O  (  /282 G   3&     0 (  # 0 #$$%:      %   +

plus connus est François Villon au Xvème siècle (La ballade des pendus). 2. Le renouvellement de l'écriture poétique(XVI et XVIIe siècles) Un nouvel essor à la Renaissance Les poètes de la Pléiade décident de donner ses lettres de noblesse à la poésie française , et enrichissent la langue tout en s'inspirant des modèles antiques. Ronsard et du Bellay utilisent le sonnet, forme héritée de la poésie italienne . Leur poésie aborde des thèmes variés : l'amour, la fuite du temps, les grandeurs de

ton de la confession intime devient élégiaque dans les poèmes qui évoquent le passé. Le motif de la nostalgie envahit, par exemple, les poèmes d’Alfred de Vigny. On regrette un temps passé qui a fui. Les poètes romantiques revisitent certains lieux communs, déjà présents dans la poésie du XVIe siècle : La jeunesse qui a fui, Le regret, E La perte de la femme aimée, E L’appel du lointain. E E Séquence 6 – FR20 5 © Cned – Académie en ligne 2. Le regard sur son siècle : le poète prophète Le poète

montre une instabilité totale, et donc pas rassurant pour les jeunes générations. Ceci fait naitre le désenchantement romantique, le mal du siècle, le mal de l'histoire. On a le sentiment de n'appartenir à aucun régime stable. On décapite Louis XVI, les aristocrates doivent choisir entre l'exil ou accepter les idées révolutionnaires. Période de mutation de population : vers des pays monarchiques. Sous l'empire, Napoléon règne en maître sur les arts et la culture. Il censure De l'Allemagne de

peut-être esthétique, et il faut qu’il s’appuie sur un imaginaire, et enfin qu’il … un lecteur. Après, les théoriciens vont définir ce qu’est la valeur d’un produit littéraire. Toutes les théories vont essayer de s’interroger sur (exemple : au XV°, XVI° siècles, en France, il y avait les mémoires, les gentilshommes qui appartenaient à la Cour. Les gens de l’aristocratie écrivaient leurs mémoires, ils racontaient les évènements qui étaient importants dans la Cour du Roi. C’est la mémoire historique

forme traditionnelle. Les vingt-deux poèmes des Cahiers de Douai sont de facture conventionnelle. Le lycéen brillant met en pratique les règles qu’il a apprises, recourant principalement à l’alexandrin et à l’octosyllabe, adoptant souvent la forme du sonnet. • L’héritage du romantisme. Rimbaud admire Victor Hugo et on entend l’écho du vers et de la sensibilité hugolienne dans « Le Forgeron » : l’alliance du grotesque et du sublime réclamée par les romantiques, le goût pour la démesure et les scènes

gestion même de son contexte. Il aurait été contradictoire avec notre propos, et déraisonnable, de tenir un discours qui prétende valoir pour les oeuvres de tous temps et de tous pays. Nous nous limiterons à la seule littérature française entre le XVI° et le XX° siècle, avec néanmoins quelques incursions dans les cultures voisines. Cette période correspond à peu près à ce que Régis Debray (35) a proposé d'appeler graphosphère, âge de la domination de l'imprimerie, où l'image est subordonnée au texte

largo sensus. Mais plus on avance dans le siècle, et plus le mot désigne couramment l’étendue de pays que l’œil peut embrasser.[…]. Parmi bien des exemples possibles, nous évoquerons trois morceaux poétiques : Le sonnet 37 du Second livre des sonnets pour Hélène de RONSARD, l’ode 5 du Livre des vers liriques de PONTUS DE TYARD et l’ode 14 du Printemps d’AGRIPPA D’AUBIGNE. Qu’il s’agisse du code symbolique à la Pétrarque que Ronsard se plaît à souligner dans un maniérisme très systématique