Du Laid Tetin

Blason du laid Tétin '' ; '' Blason '' veut dire que le poète a fait un fait un éloge poétique d'une partie du corps mais '' laid Tétin '' revient plutôt sur la laideur donc c'est un contre blason . Le poète s'adresse au Tétin ( apostrophes ) il s'adresse à celui-ci à la deuxième personne du singulier cela prouve que le poète n'a aucun respect pour lui. Il emploi une injonction au v-30 '' va '' et il évoque le départ '' laissez là la ''. Le blâme est construit de vocabulaire péjoratifs '' tétin flac ''

enchantement, comme un témoigne le refrain de ce poème : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, / Luxe, calme et volupté ». [II : La poésie, comme d’autres genres littéraires, doit parler de la réalité, elle doit donc parler aussi de ce qui est laid] Comme d’autres genres littéraires, la poésie doit dire le monde, en peindre la réalité. Il est donc nécessaire, pour rendre compte de la réalité du monde, de parler aussi de la laideur et de la souffrance qui font partie intégrante de la vie et

Le Beau Tetin Tetin refaict, plus blanc qu'un oeuf, Tetin de satin blanc tout neuf, Tetin qui fait honte à la rose, Tetin plus beau que nulle chose ; Tetin dur, non pas Tetin, voyre, Mais petite boule d'Ivoire, Au milieu duquel est assise Une fraize ou une cerise, Que nul ne voit, ne touche aussi, Mais je gaige qu'il est ainsi. Tetin donc au petit bout rouge Tetin quijamais ne se bouge, Soit pour venir, soit pour aller, Soit pour courir, soit pour baller. Tetin gauche, tetin mignon

Le laid peut-il être un thème de poésie ?Une question qui semble poser le thème du beau comme constitutif de la poésie, le thème du laid comme antinomique de la poésie…I La poésie et son lien privilégié avec le beau 1) Pour célébrer la perfection de la création (le beau étant lié au vrai et au bien dans la conception platonicienne) : Traditionnellement, dans la représentation antique puis classique, l’idéal poétique

lecteur devant la dégager par lui-même. La Fontaine Le blason Le blason du beau tétin Épigrammes (1535) Clément Marot (Extrait) Tétin refait, plus blanc qu'un œuf, (1) Tétin de satin blanc tout neuf, Le blason et le contre-blason sont souvent mis à la suite, comme dans le « blason du beau tétin » de Clément Marot (Épigrammes, 1535). Toi qui fait honte à la rose Tétin plus beau que nulle chose, Tétin dur, non pas tétin voire (2) Mais petite boule d'ivoire Au milieu duquel est assise Une fraise

résurrection du blason. Prenons son poème « Le beau Tétin ». On voit que Clément Marot fait l'éloge du téton de la femme avec le langage du 15eme siècle. « Tétin plus beau que nulle chose » vers extrait du recueil ' Épigrammes ' . On voit qu'entre les deux périodes du blason l'idée reste la même et que la façon de faire le Blason appartient à l'auteur. Les poètes peuvent très bien faire un blason comme un contre-blason : « Du laid Tétin ». « Grand' Tétine, longue Tétasse » Les poètes font souvent

de celui-ci. ("Blason du beau tétin" de Marot, "Le Front" de Maurice Scève", "Blason de l'œil" de Mellin de Saint-Gelais, "Le Blason" de Georges Brassens, etc... ). Dans le même esprit, certains poèmes évoquent le corps entier en détaillant successivement ses différentes parties ("Marie, vous avez la joue aussi vermeille..." de Ronsard, "L'Union libre" de Breton). Le blason se fait parfois satirique : on parle alors de "contreblason" ("Blason du laid tétin" de Marot, "O beaux cheveux d'argent

de vers octosyllabiques, et étaient ludiques, anarchiques et satiriques. Marot a également écrit des épigrammes, la plupart du temps satiriques et influencés par les poètes classiques comme Martial. Parmi ceux-ci, deux blasons, « Du beau tétin » et « Du laid tétin » lancèrent le concours des blasons du corps féminin. On constate une progression dans l'oeuvre de Marot : il débute dans la tradition médiévale des rhétoriqueurs, puis sous l'influence de la poésie italienne qu'il fréquenta lors de ses

vieillesse de la femme offre bien plus de matière à exprimer le talent du poète. Le blason « Du laid Tétin » T.I. p.455 n’est à l’origine qu’un exercice de style visant à décrire « en style épouvantable » le « rebours » de ce qui a été loué auparavant. Le « Beau Tétin » T.I. p.454 a été écrit au début de l’hiver 1535 et « Du laid Tétin », en février ou mars 1536. Les adjectifs dépréciatifs : « flac, vilain, laid, pendant », la couleur noire « grillé, bout noir » ainsi que l’évocation du diable : « Diable

une véritable caricature, parodie comique. I- Un contre-blason 1) Un blason féminin traditionnel ? Rappel : le blason est un court poème célébrant une partie du corps de la femme (« Blason du beau tétin » de Marot). Quand il se fait satirique on parle alors de contre-blason (« Blason de laid tétin » de Marot) -Toutes les parties du corps traditionnellement célébrées sont évoquées ici par le poète : la tête et les cheveux : « une tête » vers 1, « cheveux bruns » vers2, « puis le col » vers 5, «