Duc de Luynes

d'Henri de Navarre, avec qui il entretient une amitié orageuse, il sert le futur roi Henri IV jusqu'à ce que celui-ci abjure le calvinisme. D'Aubigné se retire ensuite sur ses terres, avant de se réfugier à Genève au moment de la conspiration contre Luynes (1620). L'homme de guerre débute en poésie sous l'influence de la poétique de la Pléiade et compose 'le Printemps', qui lui est inspiré par Diane Salvati, nièce de la Cassandre de Ronsard. Mais ce recueil imprégné de pétrarquisme et d'une certaine

conquérir d'autres connaissances (alia) qui s'exprime, mais sans sortir de moi (apud me), puis­ que, comme il vient d'être dit, c'est avec moi seul que je m'entretiens et c'est mon intérieur que je considère. Apud me alia : curieux oxymore. Le duc de Luynes traduit alia par « d'autres connaissances », évitant de dire « d'autres choses », non sans rai­ son, puisque ce que Descartes va trouver en lui-même sera, non pas une chose (res) ou quelque chose concernant une res, mais une règle (régula) pour

Le 29 janvier 1635, le cardinal de Richelieu signe les lettres patentes qui fonderont l'Académie française. Elles confirmèrent le caractère solennelle de réunions auparavant informelles. Elles furent scellées par le garde des Sceaux, Pierre Séguier, duc de Villemoze. Leur enregistrement par le parlement de Paris n’eut lieu que le 31 juillet 1637, après de longues discussions qui prouvent que cette cour souveraine appréhendait de partager ses pouvoirs. Richelieu demanda que leur nombre soit porté à

rhétorique au collège de Beauvais. Retour aux Petites Écoles, premiers écrits. Classe de philosophie au collège d’Harcourt (actuellement Saint-Louis). Premiers pas dans la vie parisienne, sous l’égide de Nicolas Vitart, son cousin, secrétaire du duc de Luynes. Rencontre avec La Fontaine et Boileau. Publication de l’ode La Nymphe de la Seine, dédiée à la reine. Voyage à Uzès auprès de son oncle Antoine Sconin, de qui il espère obtenir un bénéfice ecclésiastique, qui lui échappe. 1660 1661 Chronologie

de sa maîtrise par arrêt du conseil (7 septembre 1734), pour avoir imprimé les Lettres philosophiques de Voltaire. 1735. Charles Méquignon est reçu libraire à Paris. Sa famille exerce encore aujourdhui cette profession. - VERRET, en Touraine. Le duc d'Aiguillon fit imprimer dans ce château un recueil de pièces impies et obscènes tiré à petit nombre, et dont un exemplaire s'est vendu 580 fr. à la vente de Méon. - Gabriel Valleyre, imprimeur-libraire à Paris, exécute l'impression d'un Calendrier

son règne n'est que le couronnement d'une longue édification. Le premier ministre de Louis XIV, Mazarin, jusqu'à sa mort, est critiqué comme l'étaient d'ailleurs ses prédécesseurs Concini (favori de Marie de Médicis, mère de Louis XIII), le duc de Luynes (chef des armées de Louis XIII), Richelieu (principal ministre de Louis XIII). En effet, ces hommes sont comparés à de « véritables maires du palais qui ont gouverné avec une verge de fer » (Claude Joly). L'opinion publique préfère à tout prendre

Louis XIV avec Marie-Thérèse (fin de sa liaison avec Marie Mancini, la nièce de Mazarin). Restauration des Stuarts en Angleterre. 1659-1661 Racine voit à Paris le cousin germain de son père, Nicolas Vitard, janséniste austère, secrétaire du duc de Luynes. Il rencontre aussi La Fontaine pour une amitié durable, côtoie Chapelain et Perrault dont il sollicite les avis en matière de littérature. Il écrit en 1660 La Nymphe de la Seine, ode sur le mariage du roi. Sa carrière commence donc, avec une gratification

dont il tirera tout le parti possible. En 1958 , Racine se libère de ce monde compliqué et va au sud de la France. Il n'est riche que de son excellente formation et de relations familiales lointaines: l'un de ses cousins est l'intendant du duc de Luynes, qui pourrait devenir un protecteur puissant. Racine fréquente quelques hommes de lettres, dont Jean de La Fontaine, écrit ses premiers (mauvais) poèmes ; ses anciens maîtres s'aperçoivent rapidement que Racine ne songe qu'à obtenir au plus vite

féodal : « Qui t’a fait comte ? » Adalbert retourna la question à Hugues Capet : « Qui t’a fait roi ? » Le comte lui rappela ainsi avec insolence la faiblesse de son pouvoir. Hugues, duc des Francs, avait en effet été élu roi en 987 par une assemblée composée de quelques grands barons du royaume. Mais il prenait la place du duc Charles de Lorraine, prétendant au trône issu de la dynastie carolingienne, c’est-à-dire un descendant de Charlemagne. Près de deux siècles après son règne, l’empereur était devenu

présence des « belles amies » de Port-Royal qui protègent le couvent. On peut citer des grands noms tels que la princesse de Guéméné, Marie de Gonzague, future rein de Pologne, les marquises d’Aumont et de Sablé, les duchesses de Longueville, de Luynes, de Liancourt qui transforment ce lieu a priori austère en un lieu mondain pour une aristocratie en quête de sens. Cette acceptation au sein de l’abbaye d’une élite sociale s’explique principalement par le besoin pécunier de l’abbaye qui depuis