Ducat

mère à minuit ; il est minuit, et elle ne vient pourtant pas. LORENZO Si elle ne vient pas, dites que je suis un sot, et que la vieille mère est une honnête femme. LE DUC Entrailles du pape ! avec tout cela je suis volé d'un millier de ducats. LORENZO Nous n'avons avancé que moitié. Je réponds de la petite. Deux grands yeux languissants, cela ne trompe pas. Quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à la mamelle ? Voir dans une enfant de quinze ans la rouée à venir

lui faire gagner 20 000 ducats avec une probabilité égale à 0,50. quand vint passer un riche marchand qui lui tint à peu près ce langage: « je vous donnerai 9 000 ducats en échange de votre ticket de loterie séance tenante.» • Selon Bernoulli, le mendiant devait comparer les espérances mathématiques des deux propositions et opter pour celle dotée de la plus forte espérance à savoir: o 0,5 x 20 000 + 0,5 x 0 = 10 000 ducats (s’il conserve le ticket) o 1 x 9 000 = 9 000 ducats (s’il accepte l’échange)

Pourtant rapidement le volume respectif des répliques, le niveau de langue et les thèmes abordés indiquent que cette hiérarchie ne tient pas : le duc jure « entrailles du pape », « sacrebleu », parle trivialement d'argent « je suis volé d'un millier de ducats » ou de son corps « il fait un froid de tous les diables » ; Lorenzo quant à lui maitrise le langage : longue réplique, très construite, au niveau de langue soutenu et riche en métaphores (« une jeune chatte qui veut bien des confitures mais ne veut

Xénophon, Constitution des Lacédémoniens, XIII, 5. 13. ↑ Platon, Lois, II, 666e. 14. ↑ Finley, p. 143-160 ; suivi notamment par Ducat, p. 45-47. Références [modifier] * (en) Paul Cartledge, « Hoplites and Heroes: Sparta's Contribution to the Technique of Ancient Warfare », The Journal of Hellenic Studies, vol. 97 (1977), p. 11-27. * Jean Ducat, « La société spartiate et la guerre » dans Francis Prost (éd.), Armées et sociétés de la Grèce classique, Errance, 1999 (ISBN 2-877772-173-6)

talent du jeune peintre de Séville qu’ils s’employèrent à le faire entrer en octobre au service du roi à la raison d’une pension de vingt ducats par mois. En contrepartie, l’artiste se devait d’exécuter toutes les peintures qui lui seraient demandées. Avant même que le mois ne fût écoulé, l’accord fut amandé au profil de Vélasquez ; il recevait les vingt ducats, mais en outre un supplément pour chaque toile nouvelle. En 1627, le roi organisa un concours de peinture ouvert à tous les artistes du

monnaie de Venise est le DUCAT, qui va très vite devenir la monnaie mondiale (ancien $) On va rogner le ducat c’st ainsi qu’apparaît l’inflation monétaire * Pourquoi cette hégémonie a-t-elle duré plus de deux siècles Elle est la seule à acheter et la seule à vendre : Venise est en monopole et monopsone elle a le totale choix sur les prix Au XVème siècle : Venise est l’un des plus petits état mais c’est aussi l’un des plus riches. Le budget de la ville est de 15M de ducats pour 1.5M d’hab (pour

fort peu l’argent. Selon la hiérarchie classique des genres, la valeur est inversement proportionnelle à l’abondance de ses représentations. Ecus et pistoles ne sonnent pas dans la tragédie. L’épopée n’est pas monétaire. La poésie lyrique fait fi des ducats et des traites. Tout au contraire, la comédie, même grande, met en scène cassettes, pistoles, et héritages. L’Avare, Tartuffe, Le Malade imaginaire montrent maintes scènes d’argent. Dom Juan finit par l’appel de Sganarelle : « Mes gages, mes gages

Novae de Mensura Sortis 1738 » qu’on peut illustrer par l’exemple suivant : Un mendiant ne possède rien d’autre qu’un billet de loterie offrant une chance sur deux d’un gain de 20000 ducats. Averti de la chose, un riche marchand de Petersbourg propose au mendiant de lui acheter son billet pou la somme de 4000 ducats. Le mendiant a accepté immédiatement le marché. Au vu le critère de décision « maximisation de l’espérance du gain » le comportement du mendiant s’avère irrationnel. Le tableau suivant

de 100 millions de ducats sous le premier de ces deux monarques, fut diminuée de moitié sous Joseph »(L47-48). L'imposition était mal contrôlée sous l'ancien régime, les revenus publics étaient donc très faibles («_ 7 millions de ducats sous Ferdinand IV_ »(L46)) ce qui contraignit le monarque à endetter son royaume par des prêts aux autres royaumes ou aux particuliers (notamment la Hollande, en 1806 le royaume de Naples possèdait une dette de plus de deux millions de ducats auprès de ce pays)

argentait d'une pluie de vers luisants les collines, les prés et les bois. * * * Scarbo, gnome dont les trésors foisonnent, vannait sur mon toit, au cri de la girouette, ducats et florins qui sautaient en cadence, les pièces fausses jonchant la rue. Comme ricana le fou qui vague, chaque nuit, par la cité déserte, un oeil à la lune et l'autre - crevé! - « Foin de la lune! grommela-t-il, ramassant les