Dziga Vertov

Dziga Vertov Biographie : Dziga Vertov, de son vrai nom Denis Arkadievitch Kaufman, est né à Bialystok (partie polonaise de la Russie tsariste) le 2 janvier 1896. C’est un cinéaste soviétique d'avant-garde, d'abord rédacteur et monteur de films d'actualité, puis réalisateur de films documentaires et théoricien. Ses parents sont bibliothécaires. Il avait deux frères plus jeunes que lui : Mikhaïl et Boris. Il a écrit beaucoup entre 1914 et 1916 : des poèmes. C'est de cette période que, se revendiquant

INTRODUCTION Dziga Vertov, est un pseudonyme choisit par Denis Kauffman, signifiant : « toupie tournante. » Vertov est né le 2 janvier 1896 à Bialystok. Il est le fils d’un couple de bibliothécaire, et l’ainée de deux frères. Il débute sa carrière artistique par la poésie et la littérature, et s’inscrit d’emblé au mouvement futuriste. Manant des études de médecine il se passionne très vite pour la relation entre le son et l’image, menant des expériences bruitistes. En 1917 durant la révolution

pratiquement constamment par le pouvoir politique, ce qui créa une forte émigration de la part des réalisateurs. Le cinéma soviétique se fait connaitre dans les années 20 grâce à ces nombreux réalisateurs comme Vsevolod Poudovkine, Sergueï Eisenstein, Dziga Vertov, Alexandre Dovjenko. Ces cinéastes, en majorité, adhère aux idées communistes, certains ont participés à la guerre civile. L’Etat, dans ces années-là, proposait souvent des sujets à ces réalisateurs, par exemple pour le film Octobre d’Einsenstein

Dziga Vertov, de son vrai nom Denis Arkadiévitch Kaufman, naît à Bialystok le 2 janvier 1896. Appartenant à une famille de libraires, il est l’aîné de trois enfants dont les deux cadets, Mikhaïl et Boris, deviendront cameramen. En 1915, la famille Kaufman s’installe à Moscou. L’année suivante, Denis part pour Petrograd où il suit des études de médecine en neuropsychologie. En 1917, le jeune homme crée le « laboratoire de l’ouïe » à travers lequel il expérimente l’enregistrement et le montage des

L'Homme à la caméra - D. Vertov Film muet de Dziga Vertov, U.R.S.S., 1929Production : VUFKURéalisation : Dziga Vertov (= Denis Abramovich Kaufman)Photographie : Michaïl Kaufman, frère de Vertov.Montage : Dziga Vertov et Elisaveta Svilova, son épouse.Durée : 65 minutes La séquence de la monteuse Contexte d'un film innovant et créateur : Dziga Vertov vise la création d'un nouveau langage cinématographique, autonome, dégagé de la littérature comme du théâtre. Il refuse ainsi le modèle facile du

engagement politique. 2 figures phares : DZIGA VERTOV : né en 1896 (avec le cinématographe) « la toupie qui tourne ». Son patronyme est en fait Denis Kufman. Mikhaïl (son frère) est chef opérateur et va beaucoup travailler avec lui. Le dernier : Boris va lui aussi être un « homme à la caméra », un grand opérateur qui a coréalisé Acropolis avec Jean Vigo, puis il partira à Hollywood. LEF : le front de gauche est un mouvement d’avant-garde russe dont Vertov est membre. Mouvement qui a fleuri au lendemain

Jean-Pierre Gorin ile Dziga Vertov Grubu’nu kurarak, birlikte o dönemdeki siyasal görüşlerinin çerçevesini çizen filmler çektiler. Bu dönemde zamanının çoğunu Fransa dışında, ABD, Çekoslovakya, İngiltere, İtalya ve Filistin’de geçirdi. Dönem, Dziga Vertov Stage olarak adlandırılır ve Le Gai Savoir ile 1972 yapımı Tout Va Bien filmleri arasındaki zamanı içine alır. Grup ismini, sınıf çatışmasını analiz eden ve montajı devrimci bir biçimde kullanmaya çalışan ünlü Rus yönetmen Dziga Vertov'dan almaktadır

1957) •Fellini Roma (Federico Fellini, 1972) •Amsterdam, Global Village (Johan van der Keuken, 1996) •À l'Ouest des Rails (Un ancien quartier industriel de Shenyang en Mandchourie - Wang Bing, 2003) 2. L’Homme à la Caméra, une symphonie urbaine Vertov a manifesté son désir de réaliser un documentaire appartenant au genre de la symphonie urbaine. Lorsque le film de René Clair Paris qui dort sort en URSS, il se plaint dans son journal de ce qu’on ne lui a pas permis de réaliser un Moscou qui dort

afin d’en faire de véritables acteurs, il y a donc manipulation par la mise en scène. Pour Dziga Vertov, le montage est le moyen de montrer la multiplicité des points de vue et d’élaborer sa théorie du “Kino-Giaz” (ciné-oeil), l’œil humain étant assimilé à l’objectif de la caméra. La encore, Il y a manipulation, l’objectif étant la mono focale, il ne correspond pas à la vision humaine que voudrait créer Vertov. Rapprochement avec la photographie, elle n’est pas le réel, mais la vision figé et statique

faiblesse technique intrinsèque à l’époque. Aussi, Moi, un noir se caractérise par un nombre de plans important : il y a l’idée d’un film de montage, basé sur de multiples coupures et des plans très courts filmés selon plusieurs axes. S’inspirant de Dziga Vertov pour le montage, Rouch fait preuve d’une grande virtuosité. Il intègre même des images extérieures, du passé, qu'il lui fallait pour construire un véritable récit. Vers la fin du film, en effet, Rouch a ajouté des plans filmés quelques années auparavant