Dziga Vertov

triomphe de la technologie, amplifiée par la musique à l’entrée en gare du Havre. C’est bien sûr une séquence qui ne fait pas partie du roman de Zola. La virtuosité des plans et de leurs enchaînement peuvent rappeler l’homme à la caméra de Dziga Vertov où l’optimisme de la ville, de l’homme et de l’industrie sont aussi très présents. D’ailleurs ces deux films ont marqués les années trente. Nous pouvons noter qu’entre le début et le final, la seule chose qui ait véritablement changé, à part la

conditions se trouvaient remplies. Elle connut son heure de gloire dans les années 1920, quand, parallèlement aux recherches entreprises dans tous les domaines de l'expression artistique, le cinéma soviétique, avec Eisenstein, Poudovkine, Dovjenko, Dziga Vertov, se situa à l'avant-garde du cinéma mondial. À la fin de la Seconde Guerre mondiale surgissent les régimes socialistes dans l'est de l'Europe. L'influence alors prépondérante en Union soviétique est celle du «  réalisme socialiste » qui, en rupture

sentiments provoqués. Une série de plans empruntés à des lieux ou à des corps différents montés ensemble donnent l’illusion d’un seul lieu ou d’un seul corps qui n’existent que dans un espace et un temps purement cinématographiques. C’est ce que Dziga Vertov prouve dans l’Homme à la caméra grâce à son cine-œil. Le montage crée donc du sens dans tous les cas. C’est ce que nous allons étudier pour le montage parallèle par le biais de deux exemples. .Des plans sans liens narratifs créent

2015 Jean-Luc Godard Le Mépris (1963) Fritz Lang M le Maudit (1931) F.W. Murnau Nosferatu (1922) Orson Welles Citizen Kane (1941) Alain Resnais Hiroshima mon amour (1959) S.M. Eisenstein Le Cuirassé Potemkine (1925) Maurice Pialat Van Gogh (1991) Dziga Vertov L’Homme  à  la  caméra  (1929) Federico Fellini Amarcord (1973) Agnès Varda Sans toit ni loi (1985) À voir pour le 9 mars 2015 Yasujiro Ozu Bonjour (1959) Yasujiro Ozu Voyage à Tokyo (1953) Akira Kurosawa : Rashômon (1950) Akira Kurosawa : Les

questionnements du cinéma se rapportant à la problématique du réel et de sa représentation. Cependant, avant d’évoquer le cinéma direct, il semble nécessaire de revenir à la base du documentaire par un rappel du travail fondateur de Robert Flaherty et de Dziga Vertov. Nous pourrons ensuite interroger le cinéma direct et verrons comment ce courant a ancré la question du réel au cœur de la création télévisuelle et des débats qui l’entourent. temps et mouvement Nous débutons ainsi notre passage

les   idées.   C’est   un   montage   qu’on   appelle   encore   aujourd’hui  le  montage  rhétorique.     Quelques  cinéastes  importants  du  cinéma  soviétique  :   -­‐   Dziga   Vertov   (vrai   nom  :   Denis   Kaufman.   Ils   étaient   trois   frères  :   Kaufman,   Denis,   Mikhaïl,   et   Boris   Kaufman).   Il   va   devenir   un   des   pionniers

documentaire → grâce au cinéma donner à voir la vie. Mise en abîme des pouvoirs techniques du cinéma. 2 – esthétique du fragment et du conflit Le Cuirassé Potemkine (1925) 3 - L’observation quasi documentaire du réel L’Homme à la caméra (1929) Dziga Vertov PBQ : mise en abîme des techniques cinématographique → image de la pellicule : image/photo ; puis mouvement de la scène. Donne à voir l’opération de montage. Art, projection des images en mouvement. IV – L’inventivité technique et esthétique du

avant de tourner la manivelle. Tous leurs textes théoriques, malgré les divergences, entendent célébrer ce qu’ils considéraient comme le « nerf de la guerre » du langage cinématographique : le montage. 2. La démultiplication du point de vue Dziga Vertov, dans son manifeste, la révolution des kinoks, 1923, critique la présentation théâtrale. A l’unicité du tableau, il substitue le « ciné-œil », la démultiplication du point de vue. L’œil se soumet à la volonté de la caméra, il est dirigé par elle

ouvriers, c'est Vladimir Tatline (1885-1953) qui devient la figure de proue du mouvement des artistes révolutionnaires. Toute une génération de jeunes artistes le rejoint: Alexandre Rodtschenko, Lazar El-Lissitzky, Serge Tretiakov, Serge Eisenstein, Dziga Vertov – avec un grand groupe de femmes: Popova Lioubov, Alexandra Exter, Barbara Stepanova, Nadejda Oudaltsova... Ils développent sur diverses pistes une nouvelle théorie et une nouvelle pratique artistique qui doit devenir un cylindre du moteur de la

cinéma documentaire de se recons- truire. En quête de vérité, on cherche maintenant à représenter le monde tel qu’il est et sans le romancer ce qui donnera d’ailleurs lieu en France à la création du cinéma-vérité ( inspiré par le ciné-oeil de Dziga Vertov) . Photogramme de Nanouk L’esquimau Robert Flaherty, 19225 3. PARCOURS ET ÉVOLUTION DU CINÉMA D’ALAIN CAVALIER C’est dans ce contexte, en pleine Nouvelle Vague, que commence la carrière d’Alain Cavalier, d’abord tournée vers la fiction dans