Débarcadère Supervielle

y fût empilée... et l'impression qu'en fouillant plus avant on retrouverait Adam et Eve.... Ici c'était la vraie ville de morts, en marge de l'autre, avec ses palais et ses taudis, ses fastes superbes et ses humilités agressives. Jules SUPERVIELLE, 1884-1960 Paris O Paris, ville ouverteAinsi qu'une blessure,Que n'es-tu devenueDe la campagne verte.Te voilà regardéePar des yeux ennemis,De nouvelles oreillesÉcoutent nos vieux bruits.La Seine est surveilléeComme du haut d'un puitsEt ses eaux

Jules Supervielle La Fable du monde, 1938 Docilité Sujet de brevet blanc I / La victime 1- En ce début de texte, c’est la forêt qui s’exprime elle-même. On le voit par l’utilisation du verbe dire suivi de deux points et des guillemets. Une forêt qui parle, il s’agit donc d’une personnification. 2- Il y a jeu de mots car il y a jeu entre le sens littéral et le sens figuré des expressions. En effet, on comprend bien qu’il peut y avoir des oiseaux dans ses branches et des fourmis sur le

Séquence ->Thomas Hardy, « Waiting Both » p.143 Fragment 16 p.149 Résonances p.159 Fragment 18 p.166 Séquence → Jules Supervielle, « Soleil », le Forçat inoocent p.167 Fragment 19 p.178 Séquence → William Shakespeare, Le roi Lear, Acte III, scène 1 et 2 p.181 Fragment 20 p.187 Éphéméride → Dietrich BONHOEFFER p.193 Fragment 21 p.198 Séquence →Jules Supervielle, « un bœuf gris de la chine... », Le Forçat innocent p.199 Fragment 22 p.207 Résonances p.201 Fragment 23 p.222

plus souriante et plus apaisée, plus sereine. Mille poètes et cent mille vers, disais-je ! Connaissez-vous ceux-ci :Alentour naissaient mille bruits ais si pleins encore de silence Que l’oreille croyait ouïr Le chant de sa propre innocenceJules SUPERVIELLE, « Le matin du monde », Gravitations.Qui a écrit ces vers, que je me récite quand je me sens fatigué, « Dieux que ne suis-je assise à l’ombre d’une clairière / Quand pourrais-je suivre de l’oeil un char fuyant dans la carrière ? » ? Ou encore ceux

Enfant cache ton visage Car tu cours de grands dangers. - Ne vois-tu pas, étranger, Que j’ai un bon attelage. » Garçons des autres planètes N’oubliez pas cet enfant Dont nous sommes sans nouvelles Depuis déjà très longtemps. Jules Supervielle, Le Forçat innocent, extrait de Mes légendes, 1930 1 Diplôme national du Enclume : masse de fer sur laquelle on bat le métal pour lui donner la forme souhaitée. brevet 2013 – annales zéro éduSCOLQuestions (15 points) 1. Dites en une phrase

par un nuage ou quelque signe dans le ciel, Je ne suis pas une révoltée, je ne cherche querelle à personne. Mais il semble tout de même que l'on pourrait bien me répondre Lorsque le vent qui se lève fait de moi une questionneuse. » Jules Supervielle, in La Fable du monde, (1938) © Éditions Gallimard « Tous les droits d’auteur de ce texte sont réservés. Sauf autorisation, toute utilisation de celui-ci autre que la consultation individuelle et privée est interdite » www.gallimard.fr

,Jules Supervielle est un Poète uruguayen du Xxe siècledit ,un poète voyageur et engagé. Tout au long de sa vie, il eu le désir de découvrir le monde et tout particulièrement de renouer le lien entre l'homme et la nature. Supervielle a vécu la première guerre mondiale et notamment a exercé des activités au ministère de la Guerre, en raison de ses compétences linguistiques. Il désirait créer un nouveau lyrisme et introduire une certaine forme de mystère de l'univers . Il s'est toujours tenu à l'écart

n'est si beau que ce Paris que j'ai Rien ne m'a fait jamais battre le cœur Rien ne m'a fait ainsi rire et pleurer Comme ce cri de mon peuple vainqueur Rien n'est si grand qu'un linceul déchiré Paris Paris soi-même libéré PARIS Jules SUPERVIELLE, 1884-1960 O Paris, ville ouverte Ainsi qu'une blessure, Que n'es-tu devenue De la campagne verte. Te voilà regardée Par des yeux ennemis, De nouvelles oreilles Écoutent nos vieux bruits. La Seine est surveillée Comme du haut d'un

Jules Supervielle (16 janvier 1884 - 17 mai 1960) était un poète et un écrivain français né en Uruguay. Jules Supervielle s'est toujours tenu à l'écart des Surréalistes qui régnaient sur la première moitié du XXe siècle (rappelons que le Manifeste d’André Breton date de 1924). Désireux de proposer une poésie plus humaine et de renouer avec le monde, il rejetait l'écriture automatique et la dictature de l'inconscient, sans pour autant renier les acquis de la poésie moderne depuis Baudelaire, Rimbaud

(1939-1945), écrit et publié par Jules Supervielle, il est composé de 6 strophes bien distinctes et de 24 vers. Chaque strophe est établie en quatrains, donc chaque strophe est régulière. C’est un poème engagé écrit lors de la seconde guerre-mondial qui relate un événement historique précis : il parle de l'avancée de l'armée allemande aux abords de la capital contraignant les autorités françaises à déclarer Paris « ville ouverte » en 1940. A travers ce poème, Jules Supervielle prend position en montrant son