Dénouement Antigone Anouilh

scène de dénouement, présente dans les propos de la statue, côtoie l’emphase, traduite par les exclamations de Dom Juan : « Ô ciel ! », « Ah ! » ou par les expressions hyperboliques telles que « Un feu invisible me brûle ». On trouve de même l’exagération de la mise en scène : la statue porteuse du jugement funeste, le tonnerre et les éclairs, ou encore l’abîme figurant l’enfer. C’est la scène la plus « insoutenable », la plus « poussée au paroxysme » de la pièce, puisqu’elle en est le dénouement tant

dramaturgie p.484 Du grec « drama » =action, désigne l’art théâtral, le lien entre le texte, les intentions de l’auteur et la mise en scène. 1) Les étapes de l’action Structure classique : L’exposition : une ou des scènes Le nœud dramatique Péripéties Le dénouement L’impossible action : pièce du XXe siècle, Beckett En attendant Godot 2) L’espace dramatique Le lieu unique : Tragédie = palais Comédie = cadre domestique, bourgeois ou espace public, ex : Corneille L’espace symbolique : Don Juan de Molière =

improbable dans la vraie vie vient dénouer de nombreuses comédies de Molière. Dans l’Avare, Anselme, qu’Harpagon destine comme mari à sa fille, Elise, n’est autre que le père du jeune Valère qu’aime la jeune fille et que son père croyait mort : Le dénouement sera heureux puisque Elise épousera Valère. Enfin, comment parler de vérité quand le surnaturel intervient sur scène ? Après qu’un spectre lui est apparu, c’est la statue de pierre animée qui provoque la mort de Don Juan. Dans le théâtre de l’absurde

Définissez les caractéristiques du registre tragique Le tragique renvoie à une situation violente que l’homme ne peut changer: il ne peut lutter contr son destin (ex : Antigone) . Il est victime des Dieux ou de ses passions... - Le tragique est lié à la mort et au temps qui passe. ême si toutes les tragédies ne se finissent pas par des morts, la souffrance et la mort sont souvent présentes. - Le tragique s’exprime par des contradictions, des dilemmes qui trouvent une issue le plus souvent dans

meurtrier de sa mère Clytemnestre et de son amant Egisthe) • Anouilh, Antigone = 1944 Pbtique : pourquoi, en 1935, s’inspirer d’une histoire remontant à l’Antiquité ? I. Jouer avec la tradition : actualiser la notion de tragique A. Reprise des procédés du théâtre classique • règle des trois unités (beaucoup d’indications de temps précises  climat d’urgence) • ironie tragique : Hector = otage du destin ; deux dénouements successifs (paix/guerre) • présence de la fatalité : fatalité

partie) ▪ Demander aux élèves de former 4 groupes (2 groupes de 7 et 2 groupes de 8). ▪ Distribuer à chaque groupe un résumé de texte, l’extrait qui l’accompagne, ainsi que le questionnaire Résumé et extraits proposés o Jean Anouilh, Antigone – affrontement d’Antigone et Créon (extrait) o Eugène Ionesco, La Cantatrice Chauve – Scène 1 o Albert Camus, Les Justes – Acte deuxième (extrait) o Samuel Becket, En attendant Godot – Acte premier (début) et acte deuxième (fin)

veux seulement. » - vers 221 à 284 | |Lectures analytiques |Isabelle et Lyse (IV, 2) : « Puisqu’à ce beau dessein, l’amour » à « que tu me rends heureuse ! » - vers 1070 à 1125 | | |La scène de dénouement (V, 5) : de « Ainsi de notre espoir » à la fin. – vers 1725 à 1824 | | |Haro sur les comédiens !

évidemment le chœur annonçant dans les tragédies classiques les événements, donnant les clés au spectateur afin qu’il comprenne la suite et faisant anticiper la fin tragique. Nous pouvons voir une analogie avec le chœur qui débute la pièce « Antigone » de Jean Anouilh et qui annonce la mort inéluctable d’Antigone ; ici c’est Louis qui annonce sa propre mort ou du moins qui veut le faire, on se place ainsi directement dans une tonalité dramatique.Le héros Louis porte un prénom qui semble se transmettre

à l’époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu’elle ne contenait pas de dénouement fatal, Racine a répondu en contestant le traitement "conventionnel" de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non fatal, ou tragi-comédie, genre apprécié auparavant mais sorti des mœurs du public depuis. À la même époque, Jean-Baptiste Lully met au point avec Philippe Quinault une forme

dépeindre (= décrire) la réalité) 8) Le théâtre expressionniste de l’après-guerre (20ième siècle) - Au 20ième siècle, on voit apparaitre le retour aux mythes antiques dans le théâtre engagé. - auteurs : Giraudoux (va écrire : «Electre»), Anouilh («Antigone») et Cocteau - On voit aussi apparaitre le théâtre engagé (= Sartre ou Camus sont des auteurs qui vont faire passer leurs idées philosophiques) - Certains auteurs comme Ionesco et Genet vont réagir vivement à ce théâtre engagé par des pièces