Déprivation Winnicott

sujet par rapport aux autres et à la réalité. Il peut être un objet quelconque de la réalité car il sert à satisfaire la 30 WINNICOTT, D.W. « Objets transitionnels et phénomènes transitionnels : une étude de la première possession non-moi » (1951) in: De la pédiatrie à la psychanalyse (1958). Trad. Fr. J. Kalmanovitch. Paris: Payot, 1969, pp. 169-186. 31 WINNICOTT, D. W. Jeu et réalité, l’espace potentiel (1971). Trad. Fr. C. Monod, J. B. Pontalis. Paris: Gallimard, 1975, pp. 7-39. 19

de n’en traiter qu’un seul, en m’appuyant sur la théorie de Donald Winnicott. D’après sa théorie, ce qui est mis en avant dans les pathologies dites limites serait les défauts d’étayage des imagos parentales, qui serait l’impossibilité d’avoir intériorisé des figures parentales suffisamment bonnes. Ces éléments sont souvent repérés au cours de l’enfance, par des carences affectives, dont Winnicott parle en termes de « déprivation », telle qu’une mère déprimée qui n’a pas pu s’ajuster aux besoins

une stabilité des personnes accueillies dans l’établissement éducatif. Cette équipe doit être cohérente et prendre des décisions de manière concertée et réfléchie. Ce que l’on appelle fonction contenante  ou contenance maternelle, serait, d’après Winnicott, cette capacité de la mère (personne promulguant les soins maternels) à se rendre disponible pour son enfant, à s’adapter à ses besoins, à le stimuler tout en respectant son rythme et son niveau de tolérance à la frustration, à lui prodiguer les

Le bébé et sa mère De Donald W. Winnicott INTRODUCTION Winnicott cherchait plus à donner un sens aux choses que des conseils pratiques aux mères. Il exprime une foi profonde en la compétence d’une mère et en son intuition très juste concernant les sentiments et les besoins de son bébé. Cela, dit-il, donne confiance au bébé et favorise son développement le plus complexe. La mère acquiert cette intuition d’abord par son extraordinaire capacité d’identification à son bébé qui, à son tour,

SELF SELON D. W. WINNICOTT | 4 | | Chapitre 1. LE VRAI ET LE FAUX SELF | 4 | | | Section 1. Définitions et caractéristiques | 4 | | | Section 2. Les risques pathologiques liés à l’établissement du faux self | 6 | | | | | | Chapitre 2. LA PROBLEMATIQUE DE LA RELATION MERE-ENFANT | 8 | | | La dépendance absolue et la dépendance relative | 8 | | | | | | | | | PARTIE II. LE CONTEXTE DE SOCIALISATION ET DE DEVELOPPEMENT DE SOI SELON D. W. WINNICOTT ET M. KLEIN | 11

CLINIQUE PSYCHIATRIQUE Cours du Dr Marc Windisch Le normal et le pathologique 2 Le traumatisme 8 La dépression 15 Winnicott : “La capacité d’être seul” 16 La compliance : dépendance et prise de médicaments. 22 Suicide de l’enfant et de l’adolescent ; question de la prévention. 23 La consultation thérapeutique selon Winnicott. 25 L’ennui dans la clinique 29 Le travail de deuil 30 La relation soignant-soigné 38 L’entretien avec un malade

acte pour se sentir actif et vaincre se sentiment de se sentir réduit à une position passive Winnicott : Le geste du délinquant est la manifestation de la recherche de quelque chose de bon, de positif qui a été perdu, retiré à l’enfant alors qu’il en a vait encore besoin. Vécu comme une « déprivation » affective. La tendance antisociale : Alimenter l’espoir de récupérer ce qui a été perdu. Winnicott : Notion de nécessaire désillusion du petit enfant quand il va progressivement comprendre que

d'un lieu a une influence sur les personnes qui y interviennent. Conjointement Winnicot évoque la valeur thérapeutique du placement en institution : «  Dans cette institution, les véritables thérapeutes étaient les murs et le toit, la serre dont les vitres servaient de cible aux briques… Les véritables thérapeutes c’étaient aussi les cuisiniers, la régularité des repas, les couvertures assez chaudes… » [1] Winnicott pointe l’importance de poser un cadre de vie stable, qui fasse « holding », qui

Broken windows, In The Atlantic monthly, 1982, pp. 29-38 (trad. In Les cahiers de la sécurité intérieure, 1994-15, pp. 163-180). J.Q. WILSON and R. HERRNSTEIN, Crime and human nature, New York, Ed. Simon and Schuster, 1985, 639 p. D.W. WINNICOTT, Déprivation et délinquance, Bibliothèque scientifique, Payot, 1994, 314 p. M. WOLFGANG, Patterns in criminal homicide, Univ. Pennsylvania Press, 1958, 340 p. M. WRIGHT, Justice for victims and offenders. A restorative response to crime, Waterside Press

d’un lapsus mais bien parce que signifiant la perte, la rupture et la séparation, ils sont isolés du flux verbal ; préservés aussi de s’allier avec d’autres mots tant sont objet de haine de la part de l’analysant. On se souviendra en écho que pour Winnicott il était des mots prononcés en cure qui avaient valeur d’objets transitionnels et que Lacan, allant plus loin dans le rapport du symbolique au réel (celui-ci surmontant celui-là), posait que certains mots, loin d’être de simples signifiants, pouvaient