Écrouelles

étude sur le caractère sacré attribué à la puissance royale particulièrement en France et en Angleterre, où il étudie l'histoire d'un miracle, ou plutôt l'histoire de la croyance en un miracle, celui de la guérison d'une maladie précise, les "écrouelles" par les rois français et anglais pendant sept siècles. Avec ce livre Marc Bloch fonde l'éthnographie historique. En fait il montre ici qu'il faut savoir faire appel à des méthodes d'investigation élargies à l'ethnographie, la psychologie, la

son rôle. Ainsi Robert fut le glaive de Dieu, pour imposer la paix de Dieu et ainsi que son autorité. Robert avait le souci d’accroître son pouvoir royal. B/ Du roi faiseur de miracle Le roi est capable de faire des miracles, il guéri les écrouelles, un roi thaumaturge, d'origine tuberculeuse, bubons. Pouvoir de faire des miracles donné par Dieu. Idée que Dieu le favorise et le protège du roi. Il peut se prévaloir d'accomplir des miracles, par Dieu, façon de se mettre au dessus des héritiers

spécialisés dans une seule maladie : les écrouelles. -> La politique est d’abord de la croyance : comment a-t-on pu croire que les Rois pouvaient guérir cette maladie ? Les Rois avaient une peur terrible de récupérer les maladies, d’où le choix des écrouelles au lieu de la peste ou de la variole. Les écrouelles ont aussi la particularité de parfois disparaître par elles-mêmes. A partir surtout du XIIe siècle, seul le Roi a ce pouvoir de guérison des écrouelles. Cette apparition est simultanée avec

glorieux. » début XIIème siècle. Le premier témoignage de guérison des écrouelles est fait par Guilbert, abbé de Nogent-sous-Coucy. Guilbert dit avoir vu Louis VI toucher les scrofuleux et faire un signe de croix et que son père Philippe 1er avait exercé aussi avec ardeur, ce même pouvoir miraculeux et glorieux. Origine du roi thaumaturge: Robert le Pieux avait déjà une réputation de thaumaturge. La spécialisation des écrouelles intervient dès Philippe Ier (mort en 1189). Miracle s’étend au futur

les prêtres, communier sous les deux espèces et guérir certaines maladies. Le baptême de Clovis en 498, (BnF). Un roi thaumaturge Au milieu du XIIe siècle, le pouvoir de guérir devient héréditaire dans la lignée royale. Le roi soigne les écrouelles, une pathologie psychosomatique liée à une mauvaise hygiène et susceptible de brutales rémissions. A la sortie de la messe, le Roi touche le front de chaque malade, y dessine virtuellement une croix et proclame : "le Roi te touche, Dieu te guérit

foule, puis vient la messe. La cérémonie est suivie d'un grand banquet, au cours duquel le roi manifeste sa générosité, et distribue nourriture et argent. La suite est moins joyeuse : il doit se livrer à ce qu'on appelle "le toucher des écrouelles", les écrouelles étant des abcès de la peau qui affectent les gens atteints d'adénite tuberculeuse. Le roi doit toucher ces abcès en déclarant : le roi te touche, dieu te guérit. Les malades espèrent recevoir la guérison, qui manifeste ainsi la puissance

para. Montesquieu lui reproche _ sa politique : - ventes des charges. - échange d'argent. _ sa politique monétaire dans le 2eme para. : - goût pour la guerre l.7, 8, 17, 18 ... _ son autorité de droit divin, et les pouvoirs qui en découlent (écrouelles) fin du 2° para. Montesquieu s'attaque également au pape et à son pouvoir, où il promulgue les dogmes => il ne peut pas se tromper ( Trinité et eucharistie ) Il dénonce aussi _ le pouvoir roi \ pape sur les esprits. Le roi est un grand "magicien

sacre débordaient largement cet aspect créateur puisqu’ils valaient au roi un véritable pouvoir surnaturel et thaumaturgique. Celui de guérir par son simple toucher, les écrouelles ou adénites d’origine tuberculeuse. Ainsi Jean Golein explique que « Quand le roi est oint et sacré…, ceux qui sont entachés de la maladie des écrouelles, s’ils sont touchés par la main du roi oint de cette ampoule, sont guéris et rendus à la santé ». Ce pouvoir, dont les rois se transmettaient sur leur lit de mort la formule

remettent au roi les regalia (sur lesquelles nous reviendrons), et celle du peuple. Le document 3 est un extrait des comptes d'aumônes royales faites aux écrouelles datée des années 1307 à 1309. En effet, comme nous le verrons, à la suite du sacre, le roi devenu roi thaumaturge, ou roi guérisseur, s'adonne à une cérémonie dite « Le toucher des écrouelles » durant laquelle le roi guérit des personnes atteintes d'une maladie d'origine tuberculeuse auxquels on remet ensuite une aumône. Enfin le dernier document

de la maladie des écrouelles, s’ils sont touchés par la main du roi oint de cette ampoule sont guérie et rendu à la santé » Cette citation issue du texte de Jean Golein, ne fait que conforter la puissance du roi de France par rapport à ses semblables étrangers. Lorsqu’un roi de France se fait sacrer à Reims dans la cathédrale Notre-Dame de Reims, il doit exercer un rituel bien particulier. Tous les rois de France doivent l’exercer, c’est le toucher des écrouelles, les écrouelles étant une maladie