Écrouelles

de culte éloigné d’une lieue (4.4km) d’un castrum*, situé entre l’habitat des hommes et la forêt, demeure habituelle des loups et des faunes • rite consacré à l’enfant, atteint de maladies infantiles imprécises p.105 (teigne, abcès, peste, écrouelles) • 3 parties du rite (fixées par la vetula*) : 1. offrandes (sel ou autre) et dépôt de l’enfant nu sur les buissons puis exposition des vêtements de l’enfant sur le buisson et mise en place d’un clou dans les troncs d’arbres qui

raison la peur de l’empoisonnement mais il semble qu’il s’agisse plus simplement d’un énième manquement aux us et coutumes. Enfin, bien que cela l’éloigne de tout état de grâce, Napoléon refuse de se plier à la tradition qui consiste à toucher les écrouelles, il ne se voit pas s’abaisser à cette vulgaire « tradition mystique » censée soigner les scrofuleux. Il nie, comme avant lui les philosophes des Lumières, le prétendu pouvoir thaumaturgique dévolu aux princes sacrés. Avant de conclure,

chatoyants) et les satins de leurs robes ; et les roses qu’elles tiennent dédaigneusement du bout des doigts, ces roses-là sont rouges de tout le sang des juifs égorgés au seuil des cathédrales » ; « scrofuleuses » = relatif à la scrofule ou maladie des écrouelles, la plupart des symptômes peuvent être maintenant rattachés à la tuberculose ou à la syphilis Ici, Bougrelon interprète très librement les portraits qu’a peint Vélasquez, en voyant dans les attributs des infantes des signes avant-coureurs de la

haute, et susceptibles de lever le maléfice. Ces pratiques de guérison touchèrent même la royauté car depuis Louis VI le gros (1108-1137), on associe aux Rois de France un pouvoir qu'eux seuls pouvaient détenir, le pouvoir de guérir les écrouelles. Les écrouelles désignent une inflammation des ganglions du cou qui gonflent et suppurent. C'est une maladie contagieuse mais pas mortelle. Cette pratique fondée sur l'attribution au roi chrétien d'un pouvoir guérisseur se perpétua jusqu'au sacre de Charles

royaume, que le roi doit respecter. En même temps, le monarque est sacré, normalement à Reims, peu de temps après qu’il ait pris ses fonctions. Il reçoit ensuite un don thaumaturgique. Il est censé être guérisseur (en particulier la maladie des écrouelles). Ce don, il le reçoit après son passage au sanctuaire de St Marcoul. Cette société est fortement imprégnée par la religion et ça se voit par le clergé qui est le 1e ordre de l’Etat. Il est présent aux Etats Généraux (rares durant cette époque)

ennemis de la foi. Il reçoit enfin le sceptre, signe de la dignité royale et de sa puissance judiciaire. D/Le toucher des écrouelles Depuis Robert le Pieux (second des capétiens), le roi passe pour avoir le don de guérir les malades. Le roi aurait ainsi le don de guérir une maladie très répandue au Moyen Age, les écrouelles (adénite tuberculeuse). La cérémonie du toucher des écrouelles a lieu au lendemain de la cérémonie du sacre, et à plusieurs reprises au cours du règne. Les malades sont rassemblés

constatait l'existence d'une classe sacerdotale (les druides et les vates) et d'une classe guerrière (les chevaliers) comme à Rome. Bien que la personne du roi ait un caractère sacré (le roi est réputé, après son sacre, avoir le don de guérir des écrouelles par le simple toucher[8]), et que son avènement soit considéré comme une volonté divine, le sacre n'est pas un ordre sacré. Le roi n'est ni le premier des ecclésiastiques (le sacre n'est pas un sacrement), ni le premier des nobles, ni le premier

loin, les croyances populaires disent que le Roi est capable de faire des miracles, il est dôté de pouvoirs particuliers, notamment de guérir certains malades. Comment fait-il ? Il va poser ses mains, cérémonie régulière > cérémonie du toucher des écrouelles ou les scrofules. En fait, ce sont des lésions de la peau très prononcées > Le mal du Roi. Ces lésions de la peau, lorsque les malades arrivaient, le Roi posaient ces mains & disait « Le Roi te touche, Dieu te guérit » . Ensuite, assez fréquemment

que Louis XVIII mais influencé par le parti ultra et son ami Jules de Polignac. 25 mai 1825 : restaure la tradition du sacre à Reims. Rituel aménagé à l’esprit du temps : cela inclut un serment de fidélité à la Charte 1er juin 1825 : toucher des écrouelles à St Marcoul. C’est une vieille coutume des rois de France de l’Ancien Régime. Favorise la religion catholique : promulgue des lois en sa faveur. 18 avril 1825 : promulgation d’une loi punissant le sacrilège (vol d’objets sacrés, profanations

faveur du catholicisme. La cour devient dévote et le roi très pieux. Il y a une « solidarité chrétienne » qui e crée au sein de la noblesse et un courant « bon catholique » apparait avec la création de a ligue catholique. La fameuse guérison des écrouelles montre bien quel rôle le roi peut jouer. Pierre GOUBERT nous dit également qu’en 1684 il fait interdire l’opéra et la comédie pendant la période du carême. Il est considéré comme un « sacerdote royal » même si selon Hubert Méthivier, il ne connait