Edit De Caracalla

.............................. 30 Étude La romanisation, l’exemple de Lyon ....................................... 31 Étude Les Tables claudiennes : des Gaulois deviennent citoyens ... 32 Étude Vers une citoyenneté universelle : l’édit de Caracalla .......... 32 Leçon 4 Deux approches de la citoyenneté à Athènes et à Rome ..... 33 Étude Des exclus de la citoyenneté : femme et esclaves, à Athènes et à Rome ................................................................... 34 Leçon

première et la plus belle justice qui soit. Et ce que les Hébreux disaient en commun proverbe, commencer charité par soi-même, qui n'est autre chose que rendre les appétits ployables à la raison, c'est le premier commandement que Dieu a établi [18] par édit exprès, parlant à celui qui premier tua son frère. Car le commandement qu'il avait donné auparavant au mari par-dessus la femme, porte double sens, et double commandement : l'un, qui est littéral, de la puissance maritale, et l'autre moral, qui est

accorde certains droits. Ce qui donne la citoyenneté c’est la naissance à Rome et « également la puissance publique. De plus en plus l’état accorde la citoyenneté, petit à petit on arrivera à fon de cette distinction. En -212 av JC l’empereur Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les membres de l’empire. En période franque, Vème siècle après JC. Si on regarde les mérovingiens, on voit qu’ils insistent surtout sur l’appartenance au groupe. Le droit du sang, Jus sanguinus qui prévaut

l’égard des étrangers et des autonomies locales. On peut très bien avoir des cultes différents ou parler des langues différentes, mais tous seront citoyens romains. La conséquence logique de l’ouverture de la citoyenneté romaine est l’édit de Caracalla en 212. Cet édit impérial décide d’étendre la citoyenneté romaine à l’ensemble des habitants de l’Empire. En Grèce, on accède à la citoyenneté parce qu’on est fils d’un citoyen grec. A Rome, lorsque l’on nait d’un mariage légitime de deux citoyens, on

tenu grand compte des institutions locales. Quelquefois une commission de sénateurs l’assistait dans ce travail. Chaque proconsul, en arrivant dans son commandement — et l’on sait que la durée de ses pouvoirs n’était que d’un an. — publiait un nouvel édit par lequel il pouvait modifier, selon son caprice, la loi fondamentale. Il réunissait dans ses mains tous les pouvoirs militaire, administratif et judiciaire. A. Thierry a dit à ce sujet : « un arbitraire presque illimité pesait sur la vie comme sur

autre codification : l'Édit du préteur. | |     Le préteur, comme il convient de le rappeler ici, était un magistrat chargé de l'organisation de la | |Justice. Il se faisait élire pour un an sur un programme électoral, un édit, que le candidat s'engageait à | |appliquer durant sa magistrature. Mais au IIe siècle de notre ère, les édits étant beaucoup trop nombreux, | |l'Empereur Hadrien chargea Julien, Salvius Julianus, de les figer dans une codification ; ce

: c'est au contraire parce qu'ils avaient une action dans tel ou tel cas qu'ils en concluaient qu'ils avaient un droit. • Le préteur était élu sur un programme que les Romains appelaient l'édit (edictum : proclamation publique). Dans son édit, le préteur, après s'être enquis des souhaits populaires en ce domaine, annonçait que dans tel ou tel cas il donnerait une action en justice. Chaque préteur, reconnaissant la valeur de ce qu'avaient fait ses prédécesseurs, reprenait à son compte l'édit

au bas empire La distinction entre les différents types de propriété tend à s'effacer au bas empire pour trois raisons : • la généralisation de la citoyenneté. Ce processus trouve son terme en 212 après JC. Une loi de l'empereur, l'édit de Caracalla ou C° d'Antonin accorde la citoyenneté romaine à tous les habitants de l'empire. La généralisation de la citoyenneté entraîne la généralisation de la propriété quiritaire. Généraliser la citoyenneté romaine permet la généralisation fiscale, des impôts

les vices cardinaux sont, pour les bouddhistes : la volupté, la paresse, la colère et l'avarice. Mais vraisemblablement l'orgueil doit remplacer la paresse : c'est du moins ainsi que ces vices sont énumérés dans les Lettres édifiantes et curieuses, édit. de 1819, t. VI, p. 372; l'envie, ou la haine, y est de plus ajoutée en cinquième lieu. A l'appui de ma rectification de l'allégation du très recommandable J.-J. Schmidt, vient s'ajouter l'accord de celle-ci avec les doctrines des soufis, qui étaient

en leur donnant une administration calquée | |sur celle des municipes italiens, Claude fait progresser la romanisation: les élites urbaines reçoivent le plein droit de cité en| |47, ce qui leur ouvre l'accès au Sénat. Lorsqu'en 212 l'édit de Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les hommes libres| |de l'Empire, les élites urbaines des Gaules en profitaient déjà largement. | |