Édouard Daladier

dans la guerre ainsi que de la déception vis à vis des effets de la politique sociale de Léon Blum qui accroissent les charges des entreprises et mettent en difficulté un petit patronat durement touché par la crise. A partir de l'automne 36, Édouard Daladier qui succède a Heriot à la présidence du parti radical, multiplie les réserves puis les critiques à l'égard de la politique du gouvernement. Au printemps 37, des manifestations hostiles ont lieu dans le midi en présence de dirigeants radicaux

d'incertitude ainsi que la multiplication des affaires financières favorise alors la montée des ligues d'extrême droite. Antiparlementaires, racistes et antisémites, ces ligues appellent à manifester le 6 février 1934, le jour même de l'investiture de Daladier. La manifestation connaîtra la plus sévère répression de l'histoire des « mouvements de rue » depuis la « semaine sanglante ». A ce contexte intérieur difficile, la situation internationale qui excite les ligueurs : en effet le maintien au pouvoir

Léon Blum forma un éphémère gouvernement, puis démissionna, n'arrivant pas à obtenir les pleins pouvoirs financiers auprès du Sénat, dans le but d'appliquer de grandes réformes financières pour sortir la France du marasme économique. Le radical Édouard Daladier le remplaça, décidé à « remettre la France au travail » et revint sur plusieurs réformes du Front populaire.

IZIQUIERDA Partido comunista Maurice Thorez SFIO Léon Blum Partido Radical Edouard Heriot y Edouard Daladier LA DERECHA Demócratas socialistas Pierre Ravalt Republicanos democráticos André Taraleu LAS PRINCIPALES

immédiats des Français, qui continuent à vivre dans l'illusion d'une paix possible avec l'Allemagne nazie. Lorsque, le 30 septembre 1938, après avoir signé le honteux accord de Munich qui consacre l'abandon de la Tchécoslovaquie au IIIe Reich, Edouard Daladier — qui a succédé à Blum à la tête du gouvernement de Front populaire — revient à Paris; il est accueilli par une foule enthousiaste criant sa joie. Léon Blum avait songé à une majorité plus large que celle du Front populaire, afin d'obtenir

du conseil depuis novembre 1933, il démissionne le 28 janvier 1934. Le 30 janvier un nouveau gouvernement est alors formé sous Édouard Daladier mais l'affaire Stavisky et ses conséquences restent présentes dans toutes les mémoires et plusieurs manifestations ont lieu. Le 3 février 1934, Paris apprend que son Préfet de Police, Jean Chiappe, est muté au Maroc, Édouard Daladier applique une série de mutations-promotions-sanctions pour éloigner les hommes éclaboussés par l'affaire Stavisky. Or le Préfet

3 février 1934 à la présidence du Conseil le radical Edouard Daladier, réputé pour son énergie et son intégrité. Mais l'une des premières décisions de Daladier, la révocation du préfet de police Jean Chiappe, met le feu aux poudres. Chiappe est en effet réputé pour sa complaisance à l'égard des ligues d'extrême-droite, qui prennent ainsi son limogeage comme une mesure à caractère politique, et une véritable provocation à leur égard. Daladier devant être investi le 6 février 1934 par la Chambre

plutôt que de la défaite A- Les accusations contre Daladier  * une déclaration de guerre illégale ? * Le procès de Riom illustration du « mépris du droit et de la justice » * Une défense qui se transforme en discours politique B- Condamner la République * La déliquescence des institutions * L’instabilité ministérielle et politique * Mise en place de Vichy II) Les responsables de la défaites selon Daladier A- Le refus d’une guerre inévitable * La remilitarisation

II. 1914-1926 2. la 1GM et ses conséq 15 juillet 1914 : PR fait voter l'impôt sur le revenu ms pacifisme de Caillaux arrestation de Caillaux et de Malvy, décidée par Clemenceau en 1918. le parti soutient majoritairement Clemenceau 1919 : Edouard Herriot devient président du Parti Radical. Il tente de rétablir « l'âge d'or » (1901-1914) : apogée du PR stabilité pr les CM, durement éprouvées (ont souscrit aux emprunts de guerre) vague de grèves 1919 : les rad st de centre-dt par anticommunisme

postes ministériels et en attribuant ces ministères à de nouvelles personnalités (Composition du gouvernement), même si certains barons du radicalisme tiennent leur place, comme Camille Chautemps, Yvon Delbos (ministre des Affaires étrangères) ou Édouard Daladier, vice-président du Conseil, ministre de la Défense nationale et de fait numéro 2 du gouvernement. De fait, l'équipe réunie par Blum compte de nombreux ministres néophytes33 parmi lesquels les socialistes Vincent Auriol aux Finances et Georges