Eisenman

de la recherche de d’expressivité des structures à treillis aboutit à des patterns de lignes géométriques qui se libèrent des plans traditionnels, la trame inclinée génère des enveloppes complexes tridimensionnelles (de Buckminster Fuller à Peter Eisenman). Variations rythmiques de l’enveloppe comme ossature tramée Les travaux des architectes qui déclinent des solutions d’ossature tramée par des variations rythmiques de travées répétitives, confirment le rôle décisif de l’ossature dans la définition

retrouvent à nouveau, commentateurs et contemplateurs de la matière architecturale. L'architecte réfléchit à sa pratique et cherche à la théoriser – lors de conférences extraites du colloque « Enjeu capital(es) », donnant notamment la parole à Peter Eisenman. L'artiste aussi, décrivant l'espace, ou bien le documentant : Jean-Luc Godard interroge une enfant sur sa perception de l'espace urbain, Michael Klier déplace longuement, lentement, mais par saccades, sa caméra à travers la ville. Enfin, puisque

donc une erreur d'interprétation de la pensée de Montesquieu. Il recommandait en réalité une collaboration entre les pouvoirs. B)La relecture réaliste de Montesquieu au XXème siècle Nous la devons à 2 auteurs positiviste: Eisenmann et Althussair 1.Charles Eisenmann Article rédigé en 1933 sur Montesquieu : il explique qu'en réalité, M s'est intéressé moins à la séparation des pouvoirs qu'à un mode de participation commune au pouvoir législatif. Montesquieu n'a pas songé à la séparation

Document téléchargé depuis www.cairn.info La séparation des pouvoirs et le constitutionnalisme 487 10. René Capitant, « Régimes parlementaires », in id., op. cit., p. 306. 11. Hans Kelsen, La démocratie. Sa nature. Sa valeur, trad. Charles Eisenmann, Paris, Dalloz, 2004, p. 92. 12. Dominique Chagnollaud, Droit constitutionnel contemporain. Tome 1 : Théorie générale. Les régimes étrangers, Paris, Dalloz, 5e éd., 2007, p. 125 s. 13. Ibid., p. 133. contemporains n’hésitent pas alors à qualifier

de plusieurs éléments disparates et en meme temps, cet ensemble d'élément forme un bloc solide. 1) La notion de bloc de constitutionnalité Cette notion est forgée sur une notion plus ancienne «  bloc de légalité » qui avait été forgée par EISENMANN en 1928 et c'est plus tard l'un de ses disciples LOUIS FAVORE en 1974. Ce dernier désignant sous cette expression «  l'ensemble des principes et des règles à valeur Constitutionnelle » c'est à dire «  ensemble des règles juridiques s'imposant au

choix d'un contrôle juridictionnel, donc contrôle effectué par un juge, ce qui fait référence à la notion de justice constitutionnelle. Justice constitutionnelle = pour Kelsen c'est la garantie juridictionnelle de la Constitution. Pour Charles Eisenmann, c'est l'expression par le quelle on désigne l'ensemble des techniques et des institutions grâce auxquelles est assurée la suprématie de la Constitution. A – La dualité des modèles de justice constitutionnelle A quel juge confie-t-on le contrôle

des institutions et techniques grâce auxquelles est assurée, sans restrictions, la suprématie de la Constitution. La juridiction constitutionnelle concerne l’organe chargé du contrôle, la justice constitutionnelle a trait au sens de ce contrôle (EISENMANN). Comme le note le Professeur FROMONT, « la justice constitutionnelle n’a pas fait ses premiers pas en instituant un contrôle abstrait (ou à titre principal) de la Constitutionnalité limité aux lois, ni en créant des juridictions spécialisées en

œuvre majeure (ou d’une de ses œuvres majeures). ex. Pour le droit constitutionnel et le droit public en général certains universitaires sont quasiment incontournables (Raymond CARRE de MALBERG, Maurice HAURIOU, Léon DUGUIT, Hans KELSEN, Charles EISENMANN, Louis FAVOREU etc.), de même que certains hommes politiques (Charles de GAULLE, Michel DEBRE etc.). Enfin, il faut placer le document dans son contexte. La contextualisation du document consiste d’abord à en préciser la date de rédaction et/ou

s'apercevoir assez tard que cette conception ne correspond ni aux idées de Montesquieu, ni aux intentions des constituants français et américains au18ème siècle et ne se reflète donc pas dans les textes constitutionnels. - Concernant Montesquieu, C. Eisenmann dans un article paru en 1933 explique que "l'idée de séparer les autorités étatiques est complètement absente de l'Esprit des Lois : elle n'y est ni réalisée, ni formulée » (p. 179). En effet, "aucune des trois autorités n'est à la fois attributaire

dans diverses universités, notamment Harvard et Berkeley. Son ouvrage majeur est Reine Rechtslehre, Franz Deuticke, Wien 1934, 2ème éd. 1961 (en français : Théorie pure du droit, Trad. Thevenez, La Baconnière, Neuchâtel 1953, 2ème éd. 1988, Trad. Eisenmann, Dalloz, Paris 1962, réimp. 1989). Il est le fondateur du normativisme et du principe de la pyramide des normes, structure normative hiérarchisée, avec pour point culminant la Grundnorm, norme originelle mais qui n’est pas définie. Ainsi toute règle