Embrayeur

l’habitant dans une situation paradoxale. Un double rapport à la matière sensible s’établit : un rapport de familiarité aux images ou sons du quotidien et un rapport d’étrangeté aux documents re-présentés. La matière sensible fonctionne alors comme embrayeur de parole et favorise l’accès à des pans de l’expérience qui restent habituellement sans voix. Jean-François Augoyard — « L’entretien sur écoute réactivée » — montre comment cette démarche d’enquête permet de reconsidérer une dimension négligée de

littérale de la reproduction de la parole d’autrui. C’est aussi l’inclusion d’une énonciation (discours citant) dans une autre énonciation (discours cité). Les deux discours (citant et cité) restent autonomes. Chacun des deux systèmes conserve ses embrayeurs (ou déictiques), ses modalités, ses marques temporelles et personnelles. Le discours direct est ainsi marqué par son hétérogénéité et son mimétisme. Il dissocie très nettement le discours cité et le discours citant et chacun de ces énoncés renvoie

en partie récupérable sous la forme de gloses propositionnelles (topoï logico-pragmatiques, maximes). A cela s’ajoute bien sûr la référence constitutive à de présumés savoirs ancestraux (formules, archétypes), qui fonctionnent à la fois comme des embrayeurs et des garants de l’interprétation (doxa réputée consensuelle, ancrée dans la mémoire collective). Diversité quelque peu anarchique des interprétations dites formulaires (par maximes, ou topoï logico-pragmatiques). En contraste avec une vision trop

propres et communs des lieux ( au marché, en route, aux Folies-Bergères, Nkongsamba, Douala…) 4. Quand ? Il s’agit à ce niveau de retrouver le temps auquel l’action dont on parle a eu lieu. Cela se fait grâce aux -déictiques temporels (embrayeurs) ou adverbes de temps (hier, demain, aujourd’hui, ce matin, le 12 juillet 1980…) 5. Comment ? La question comment renvoie à l’attitude, au comportement, à la façon d’être que l’émetteur adopte par rapport à ce qu’il dit. Cette attitude

pensées qui bourdonnent. Mais parfois, la perception du changement de facture est difficile à cerner, surtout quand l'auteur a voulu en estomper les frontières. Cet effet se fonde sur la dissociation des deux actes d'énonciation et la perte des embrayeurs permettant le repérage. Par ce procédé, le lecteur est plongé dans la conscience même du personnage, notamment au chapitre VI qui effectue d'ailleurs un passage progressif du discours rapporté au discours direct au présent : de " je me suis dit

Intégrés à un énoncé, ces personnages serviront d’ancrage référentiel en renvoyant au grand Texte de l’idéologie, des clichés ou de la culture : ils assureront donc ce que Barthes appelle ailleurs un « effet de réel ». 2) Catégorie de personnages embrayeurs : personnages « porte-parole », EX : chœur de tragédies, interlocuteurs socratiques, conteurs et auteurs intervenants. (Donc sont la marque de la présence de l’auteur, du lecteur). 3) Catégorie de personnages anaphores : personnages qui tissent

scène regardée est bien plus un écran sur lequel est venu se figer une scène invraisemblable, qu’un univers fictionnel dans lequel il peut pénétrer. Tjarda Sixma prend soin d’éparpiller dans ses mises en scène un nombre conséquent d’indices/index/embrayeurs pour faire comprendre à son récepteur qu’il se trouve en face d’une imitation d’imitation de la féminité et de ses fantasmes. L’artiste met en place un vrai jeu signalétique, notamment parce qu’elle utilise un nombre important d’objets factices

moyens de pouvoir revenir en arrière ; Le principe de gouvernance : concertation. 13 o Le photolangage Le photolangage est une méthode créée dans les années 60 par un groupe de psychologues et psychosociologues. Elle utilise les photos comme embrayeurs de processus associatifs pour engager un échange en groupe. Destinée à faciliter l'émergence et l'expression des représentations individuelles et collectives sur un thème, une séance photolangage, s’articule autour d’une question donnée et suffisamment

Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins Publishing Company, 205-254. Kleiber, G. (1985). Sur la spécialisation grammaticale des démonstratifs en français ancien. Mélanges H.Naïs, De la plume d'oie à l'ordinateur, 99-113. Kleiber, G. (1986a). Déictiques, embrayeurs, 'token-reflexives', symboles indexicaux, etc., comment les définir ? L'information grammaticale, 30, 3-22. Kleiber, G. (1986b). Pour une explication du paradoxe de la reprise immédiate UN Ni LE Ni / UN Ni CE Ni. Langue française, 72, 54-79.

qu’on dit sur le thème) ; – l’emphase (mise en valeur du thème par son détachement, mise en valeur du propos par le présentatif). Initiation à la grammaire de l'énonciation – les mots qui prennent sens dans la situation d’énonciation (les embrayeurs) ; – les mots renvoyant à l’énonciateur, à ses sentiments, à ses croyances (les modalisateurs) ; – initiation à l’implicite (les présupposés et les sous-entendus). 2. Orthographe Orthographe grammaticale – l’accord de l’attribut du COD ;