Enjeu De Gorgias

un certain auditoire. Parler face à une assemblée de politiciens n’est pas comparable à parler face à une classe de jeunes esprits. L’impact des mots n’est pas le même pour de jeunes enfants qui ne comprennent pas encore le sens de ces mots, leurs enjeux, leurs pouvoirs, alors l’orateur devant eux peuvent facilement les manipuler, avec de belles expressions du visage, une tendre voix ou en les persuadant par des mensonges, que l’enfant ne pourrait discerner de la vérité. C’est un cas assez fréquent

puissance, mais juste de talent pour la mascarade et l’esbroufe. Mais une conception de la rhétorique si réductrice clorait notre recherche à son commencement même ! Gardons-nous donc de tirer des avis si décisifs et tâchons plutôt de soulever les enjeux qui se présentent à nous ici ! A quelle puissance peut prétendre une langue ouvragée ? La puissance de la séduction ? Mais en quoi consiste cette séduction ? La rhétorique séduit-elle en ce qu’elle est capable de manipulation ou de persuasion 

quelconque, soit tyrannie, soit souveraineté, pour ces hommes qu’y aurait-il véritablement de plus laid et de plus mal qu’une sage modération ? » Platon , Gorgias . Le texte soumis à notre réflexion est un extrait du Gorgias de Platon, qui a pour thème le désir, les passions. Calliclès, sophiste imaginaire, affirme qu'il faut avoir le maximum de passions et les satisfaire. Est-il légitime de penser

tradition rhétorique de l’éloge paradoxal. Pour étudier cela, nous verrons dans une première partie le caractère profondément épidictique de ce discours qui de l’éloge nous fait passer au blâme puis, dans une seconde partie, nous verrons comment les enjeux judiciaire et délibératif sont au service d’une critique virulente. I Un discours profondément épidictique ou comment passer de l’éloge au blâme. 1°Une éloquence polémique. 2° Une ironie mordante 3° Le Pathos ou l’éveil à un mépris croissant.

l’anormalité de son désir ? - La lutte contre la normalisation du désir : Into the wild - Le désir qui guide le philosophe est-il « normal » ? cf. le doute radical de Descartes, et le dialogue Socrate/Calliclès dans Le Gorgias Conclusion : C’est le moment où l’élève doit bien dégager les ENJEUX du sujet, en mettant en évidence les différentes conséquences (théoriques et pratiques) des réponses possibles à la question. C’est donc le moment où il doit en même temps montrer ce qu’il a appris grâce à la réflexion

en fait le type même du « monothropos », personnage qui dans la tradition théâtrale grecque se retourne vers lui-même et se détourne des autres, le « solitaire ». D’ailleurs la solitude est le trait majeur des descriptions qu’on fait de Cnémon : Gorgias, qui connaît bien le paysan bourru pour être son fils par alliance, le décrit à Sostrate en ces termes : « Il est tout seul, / Car son plus grand plaisir, pour ce qui est des gens, c’est de n’en voir / Aucun. » (331-333) Le rejet en début de vers

alors tout son sens [ citation ] : « C’est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher. » Deux sortes d’[ enjeux ]. Enjeux anthropologiques relatifs, donc, à la nature de l’homme : suis-je mes biens ? mon corps ? mon « âme » ? ce que Alain nomme « force de refus » ? Enjeux moraux liés à ce que l’Antiquité appelle le « choix de vie » (> « Doc. 1 » sur Le stoïcisme – Épictète, « choix de vie », « prohairesis ») : la manière

successifs d’un même objet mais des objets sans cesse différents. Evidement ce n’est pas le concept de pomme qui va intéresser les philosophes mais des concept qui engage l’homme et la cité. Exemple le concept de justice (Gorgias), d’amour (Banquet), de courage (Lachès) Il y a un double enjeu dans cette recherche : -d’une part j’ai besoin du concept de justice pour pouvoir retrouver la justice sous ses différentes formes concrètes. Exemple : dans le « lachès » en revendiquent un héritage clairement ionien

définitivement perdu. Il y a un paradoxe énorme : les rhéteurs condamnent Socrate sous prétexte qu’il serait un manipulateur, or eux-mêmes pratiquent l’art de la séduction en toute liberté. Dans le Gorgias (dialogue de Platon traitant de « l’art de bien parler », mettant en scène Socrate, Gorgias et deux de ses élèves, Polos et Calliclès), un des thèmes abordés est la question de la justice : influencer les gens, les manipuler, est injuste, car c’est choisir de satisfaire son besoin de supériorité

vise à revaloriser la notion de chose, à lui redonner l'ampleur qu'elle a perdue en se bornant à désigner de nos jours l'objet simplement inerte ». (Les choses mêmes, La pensée du réel chez Aristote. Dialectica, L'Âge D'Homme, Lausanne, 1983). Enjeux La métaphysique d'Aristote fut longtemps l'horizon de tout événement scientifique; sa théorie du Ciel domina jusqu'à la Renaissance, sa physique élémentariste (eau, air, terre, feu), jusqu'à la fin du XIXe siècle. Reste sa psychologie dont plusieurs