Épiphanie

derrière un jeu de miroirs d’une extrême subtilité, en dérobant la preuve de son existence au moment précis où nous allions l’atteindre. – Je comprends. 937/1063 – Jusqu’à ce que le professeur Siza, au début de cette année, connaisse une épiphanie. – Pardon ? – Il a eu une illumination. – Comment ça une illumination ? – Le professeur Siza se trouvait un jour dans son bureau où il calculait le comportement chaotique des électrons dans un champ magnétique quand, soudain, il a eu l’intuition

ne croit pas en rien. Au contraire, il met à jour une puissance tragique déterminant la conduite du monde : la volonté, le vouloir-vivre, das Will. Le vouloir-vivre se révèle dans le corps. Autrement dit, ce dernier apparaît comme le siège d’une épiphanie de la volonté. Schopenhauer parle ainsi du corps de l’homme : 371. Nous nous appuyons sur la lecture d’A. Philonenko. Son ouvrage sur Schopenhauer a le mérite de présenter le système philosophique d’une manière rigoureuse et claire : Philonenko

printemps 1993. Mdarhi Alaoui, Abdallah.- « Francophonie et roman algérien postcolonial », Littératures postcoloniales et francophonie, textes réunis par Jean Bessières et Jean Marc Moura, Paris : Honoré Champion 2001, p. 43-66. Meddeb, Abdelwahab.- « Épiphanie et jouissance », Cahiers Intersignes ‘L’Amour et l’Orient’, n° 6-7, Paris, printemps 1993. Pageaux, Daniel-Henri.- « Du bonheur au malheur (et vice-versa) : De quelques trajets pour la réflexion et l’imaginaire », Le Bonheur en littérature. Représentations

entreprises comme Procter & Gamble font des erreurs», avait-il dit aux étudiants. Cela avait été une révélation pour Robinson, qui reprenait cette phrase en expliquant : «Ces mots furent les plus exaltés que j’aie jamais entendus à Stanford. Ce fut mon épiphanie. À partir de là, tout a été différent pour moi.» Nous sommes peut-être loin de March et de ses «grandes questions sur La dégradation du processus éducatif 81 © Éditions d’Organisation l’existence humaine», mais c’est ce que cet étudiant

entreprises comme Procter & Gamble font des erreurs», avait-il dit aux étudiants. Cela avait été une révélation pour Robinson, qui reprenait cette phrase en expliquant : «Ces mots furent les plus exaltés que j’aie jamais entendus à Stanford. Ce fut mon épiphanie. À partir de là, tout a été différent pour moi.» Nous sommes peut-être loin de March et de ses «grandes questions sur © Éditions d’Organisation 80 © Éditions d’Organisation La dégradation du processus éducatif 81 l’existence humaine», mais

Jul 2010 MITTERAND, Henri. Le discours du roman. Paris : Presses Universitaires de France, 1980. 266 p. PAVEL, Thomas. La pensée du roman. [Paris] : Gallimard, 2003. 436 p. L’auteur commence par revenir sur un mythe, ce qu’il appelle une « épiphanie douteuse » à savoir que les romans prémodernes seraient mensongers à cause de l’ idéalisation qu’ils portent a contrario des romans « modernes » caractérisés par leur réalisme et leur vérité. Mais selon lui, l'histoire du roman ne se limite pas à