Épithète homérique

HISTOIRE LITTERAIRE 1 : Epoque Homérique LA LITTERATURE GRECQUE A) La Voix de l’Aède La littérature grecque est d’abord orale. Elle a ensuite été transcrite et monumentalisée. La littérature grecque est en vers, elle se rapproche donc en cela de la poésie (→ Poésie lyrique, poésie tragique etc…) Cf Chronologie du monde grec : Age épique – Epoque archaïque –siècle d’Aristote Même une fois que la littérature grecque est transcrite, l’oralité reste dominante. Les œuvres grecques ne sont pas

qu'Homère ait été aveugle. Tout d'abord, l'aède Démodocos, qui apparaît dans l'Odyssée pour chanter des épisodes de la guerre de Troie, est aveugle : la Muse lui a « pris les yeux, mais donné la douceur du chant[3] ». Ensuite l'auteur de l'Hymne homérique à Apollon Délien déclare à son propre sujet : « c'est un aveugle, qui réside à Chios la rocailleuse[4] ». Le passage est repris par Thucydide, qui le cite comme un passage où Homère parle de lui-même[5]. L'image du « barde aveugle » est un lieu

XXIV chants chantés par un aède sous la forme de vers qui contribue à la grandeur du récit épique. En effet cela contribue à accentuer l’ampleur et la grandeur du récit héroïque d’Ulysse de manière continu car ces vers sont réguliers. Les épithètes homérique " La merveilleuse Calypso ", " L'ingénieux Ulysse ", ... viennent soutenir le récit épique. Le fait que L'Odyssée contienne des passages qui sont oraux, constitue un élément clef de l'épopée. Ainsi, au chant VIII de L'Odyssée, dans le palais

de la civilisation mycénienne ; le nom des citadelles (Mycène, Sparte, Pylos...), le char mycénien, l’usage du bain qu’on donne à Ulysse, la coquetterie des femmes et le panthéon mycénien. La langue homèrique est susceptible d’avoir reprit des termes mycéniens ainsi que des épithètes homériques. III - Des récits à l’ historicité improbable On penche plutôt pour dire que cette oeuvre est une fiction poétique, qui ferait revivre le passé prestigieux de la Grèce, qui emprunte des éléments

raillerie fine du fabuliste, qui s’amuse avec des animaux de manière comique pour nous délivrer une morale. b) Comparaison avec la guerre de Troie vers 9 : expression inattendue, introduit la parodie d’un récit épique : l’Iliade → périphrase/épithète homérique « au beau plumage » poule → Hélène (plus belle femme de Grèce) ton très solennel donné au combat : apostrophe et personnification de « Amour » au vers 3 vers 5 : les Dieux prennent part à la querelle (Athéna a soutenu les grecs et Apollon les

cette période : on lui a attribué l’Iliade et l’Odyssée dès le VIe siècle av. J.-C., ainsi que deux poèmes comiques, la Batrachomyomachia (littéralement « la bataille des grenouilles et des rats ») et le Margitès, et les poèmes des Hymnes homériques. La langue homérique est une langue déjà archaïque au VIIIe siècle av. J.-C. et davantage encore au moment de la fixation du texte, au VIe siècle av. J.-C. : elle est associée à l'emploi de l'hexamètre dactylique. Ce que nous savons d'Homère tient dans

le lecteur à l'histoire des coqs. Il parle ensuite de "bruit", donc de la notoriété du combat, qui "se répandit par tout le voisinage". Il se moque donc de la renommée des deux coqs, puisqu'elle se limite à la basse-cour. Il use ensuite une épithète homérique : "Plus d'une Hélène au beau plumage" pour se moquer du mythe antique. On oublie ensuite jusqu'au vers 15 que les héros de l'histoire sont des coqs, car ils sont humanisés. Durant la deuxième péripétie, soit la préparation de la revanche du

envenimé/combats/victoire Vers1 à 10 champ lexical de la guerre associé a des allusion a la mythologie Confère au combat de coqs une grandeur ridicule Hélène au beau plumage Personnification de la poule en Hélène+épithète homérique associé a la poule Lafontaine tourne en dérision le style Homérique + tonalité burlesque II. Intervention du sort a) L’ironie du sort Vers 29 à 32 Moral Les puissants ne sont pas à l’abri d’un retournement de situation Une poule survint Et voila la guerre allumée Passé

“bas” : le combat de Ragotin et de la servante. Il s'agit donc d'un sujet bas traité de manière épique (2ème sens de “burlesque” au XVIIème siècle). “la Discorde aux crins de couleuvre” (l.1) Épithète homérique : procédé épique Contribue à créer le burlesque “la puissante servante” (l.9) Epithète homérique et antéposition de l'adjectif : procédé épique Met en valeur la puissance plus morale que physique de la servante “il s'allait élancer comme un serpent” (l.20) Comparaison Rappelle l'Enéide de

Epopée car référence directe à l’odyssée. Télémaque = fils d’Ulysse  odyssée + mythologie = épopée B/ Procédés d’écriture caractéristique du style de l’épopée homérique qui amplifient l’importance du danger qu’affrontent les personnages Registre épique  Héros qui accomplit des exploits + va en guerre. Epithètes homériques : créé une atmosphère terrifiante. Champ lexical du danger + effets de répartition « péril » + effet de rupture = indique le danger imminent  donne du suspense et