Érèbe

Chaos, un tout incommensurable au sein duquel les éléments constituant le monde actuel étaient mélangés. Cinq entités s'en séparèrent : Gaïa, la Terre, Éros, le Désir amoureux vu comme force créatrice primordiale, le Tartare, les Mondes inférieurs, Érèbe, les Ténèbres des Enfers, et Nyx, la Nuit. Gaïa engendra Ouranos, le Ciel étoilé, le premier principe fécondateur mâle, le Ciel fécondant la Terre par ses pluies, comparables à une semence. Ouranos fut créé à l'égal de Gaïa, pour la couvrir, ainsi

de tout, espace indistint), ici le chaos est vide car ce qu’il compose est indescriptible et indistint. Ce chaos est la matrice de tout, des dieux et du monde lui-même, il est désorganisé. De ce vide originel émerge plusieurs éléments distincts : Erèbe, Nyx avec les eaux primordiales et la nuit, progressivement vont se subdiviser certains éléments : de la lumière (nuit/jour). Océan : équivalent du chaos originel. Chez Hésiode le chaos est ce qui précède absolument tout, de ce chaos nait la terre

science et de la volupté » l.5), indépendants (« orgueil » l.3) et aussi « puissants » l.3 et « doux » l.3, ils sont sauvages et domestiques en même temps. Au vers 6, il y a une rupture où on parle à nouveau de l’indépendance du chat mais où même Erèbe, divinité infernale née du Chaos ne peut les asservir. Une évolution temporelle et spatiale apparaît : le temps est figé, on se trouve dans un rêve infini, une sorte de dimension spirituelle (l.11 « s’endormir dans un rêve sans fin»). On voit également

av. J.-C., musée du Louvre. Héraclès et Nérée, lécythe à figures noires, v. 590-580 av. J.-C., musée du Louvre (CA 823). Au commencement, il y avait le Chaos, qui engendra : • Eros, l'amour, le désir et l'attirance sexuelle • Nyx, la nuit • Érèbe, les Ténèbres, qui engendra, avec Nyx : o Héméra (ou Héméré), la Lumière terrestre o Thanatos, la mort o Hypnos, le sommeil (frère jumeau de Thanatos) o Éther, la Lumière des astres • Gaïa (ou Gè), la Terre, qui engendra : o Ouranos, le ciel

dans le poème d’Hésiode intitulé Théogonie. Tout commence lorsque Gaïa, la terre, ainsi qu’Eros, l’amour, émergent du Chaos. Avant il n’y avait rien, seulement le vide absolu. Puis arrivent la Nuit d’en haut et Erebe, l’obscurité des enfers, qui naissent aussi du Chaos. Puis Nuit et Erebe engendrent le Jour qui éclaire les mortels et Ether, la lumière. Gaïa, elle, enfante Ouranos qui est le ciel étoilé mais aussi les montagnes de Pontos qui représente le flot marins et les créatures aquatiques. Gaïa

(shokudô) - Accueil / Information (lieu) / Reception : うけつけ (uketsuke) - Bureau (lieu) : じむしょ (jimusho) - Gare / Station : えき (eki) - Toilette : おてあらい (otearai) peut aussi se dire トイレ (toire) - Escalier : かいだん (kaidan) - Ascenceur : エレベーター (erebe-ta-) viens de l'anglais elevator - Escalator / Escalier mécanique / Escalier roulant : エスカレーター (esukare-ta-)　de l'anglais escalator - Sous-sol : ちか (chika) - Étage : ...かい / ...がい ...eme étage (voir ci dessous) - Rayon (pour un magasin) : うりば (uriba)

physiquement les personnes, bien au contraire. On observe également la référence de personnages mythologiques qui nous donne plus facilement l’image de l’idée que veut nous faire passer Baudelaire. Par exemple dans « Les chats », on parle de l’ « Erèbe » qui, dans la mythologie grecque, serait le fils du Chaos été frère de la Nuit. Il représente donc les Ténèbres infernales. On parle aussi « des grands sphinx » dans ce poème. Un sphinx est un monstre énigmatique et cruel de la mythologie grecque

mais la traversée ne se faisait que dans un sens… Page 323 "les dons de Cérès"  : Périphrase pour signifier qu’Orphée se prive de nourriture, Cérès étant la déesse des moissons et des récoltes. "l’Érèbe"  : Érèbe, fils du Chaos et frère de la Nuit, personnifie en poésie les ténèbres les plus profondes du monde infernal. "l’Hémus battu des Aquilons"  : Comme le Rhodope, l’Hémus est une montagne de Thrace. Les Aquilons sont les vents (froids

comme valeur fondamentale de son univers cette force vitale, cette puissance fondamentale et invincible que les Grecs appelaient Éros. Entendons Éros dans son sens primitif et mythique: celui qui préside à toute vie, contemporain de Chaos, Nuit et Érèbe, ennemi d'Antéros, et non le charmant Cupidon des poètes latins, fils de Vénus et de Mars, aiguillon de l'amour. L'érotisme, force de vie, source de vie, et dont la sexualité n'est que le plus éclatant aspect, est au centre même du roman. Cela est

orphique connue par Aristophane et Platon : 9 Amine Issam El Messaoudi et Mathieu GAUER 2015 A1 Polytech Orléans Projet de communication et de culture : L’œuf dans la peinture M Franck Bellucci « A l’origine était le Vide, et la Nuit, et le noir Erèbe, et le large Tartare ; la Terre, l’air ni le ciel n’existaient pas encore. Mais dans les profondeurs infinies de l’Erèbe, la nuit aux ailes noires enfanta un œuf sans germe, d’où sortit, à la saison fixée, Eros le désirable, le dos resplendissant de