Esprit Fléchier

verrons si nous avons réellement une connaissance de soi. Puis, dans un troisième et dernier temps, que la conscience de soi peut difficilement s’acquérir. Etre conscient de quelque chose se traduit comme le fait de l’avoir présent dans notre esprit. Ne pas être conscient, donc être dans un état d’inconscience, c’est ne pas se rendre compte. Donc avoir conscience, c’est savoir. Et quand nous avons conscience de l’existence d’un objet ou autre c’est prendre connaissance de ce quelque chose et

demande s’il devient fou. En effet il expérimente au cours de ses nuits des stratagèmes pour comprendre qui boit l’eau ainsi que le lait, sans jamais touché au vin. Il pousse son expérience tellement loin qu’il ne peut croire qu’en l’existence d’un esprit frappeur. Le vide incompréhensible des carafes l’angoisse : « était vide ! Elle était vide complètement ! D’abord, je n’y compris rien ; puis, tout à coup, je ressentis une émotion si terrible, que je dus m’asseoir, ou plutôt, que je tombai sur une

pas un sou. Alors il visita les fermes, déambulant à travers les terres molles de pluie, tellement exténué qu'il ne pouvait plus lever ses bâtons. On le chassa de partout. C'était un de ces jours froids et tristes où les cœurs se serrent, ou les esprits s'irritent, où l'âme est sombre, où la main ne s'ouvre ni pour donner ni pour secourir. Quand il eut fini la visite de toutes les maisons qu'il connaissait, il alla s'abattre au coin d'un fossé, le long de la cour de maître Chiquet. Il se décrocha

22. Les caractères historique que je méprises le plus ? 23. Le fait militaire que j'estime le plus ? 24. La réforme que j'admire le plus ? 25. Le don de la nature que j'aimerais avoir ? 26. Comment j'aimerais mourir ? 27. L'état présent de mon esprit ? 28. Les fautes qui m'inspire le plus d'indulgence ? 29. Ma devise ?

que conflit avec autrui, sinon on aurait une conception bien triste et pessimiste de la vie : il faut s’assurer que des relations bienveillantes avec autrui soient possibles. Quand on pense au mot « autrui », différents termes surgissent dans notre esprit, et pas uniquement ceux reposant sur la différenciation première caractéristique du je confronté à l’autre. Non, quand nous pensons à autrui, on pense également à la notion de « prochain », sous l’influence de la tradition biblique, avec la très célèbre

tous été mis hors de cause par la justice, pourtant, personne n’y croit vraiment, la suspicion est toujours présente, comme si ils restaient ces monstres qu’ont aimaient tant détester. Le fait divers est un fait mémorable qui marque tellement les esprits, qu’il ne semble pas pouvoir disparaitre, il ne peut pas être annulé. Les journalistes racontent ces « histoires » qui nous font oublier notre quotidien en installant une véritable psychose, tout le monde devient méfiant, on sait que le pire peut

Le théâtre de l’absurde La représentation de la vie comme quelque chose d’absurde a toujours hanté les esprits lucides. Il s’agit d’un concept qui a beaucoup voyagé et qui a pris des sens différents selon les coordonnées socioculturelles des époques traversées. Rien qu’à l’époque de la modernité l’absurde est déjà présent dans les interrogations métaphysiques de Pascal (XVIIe s.) et dans le pessimisme de Schopenhauer (XIXe s.). La sensibilité morbide des romantiques (XIXe s.) apparaît comme

idée obsédante et polymorphe ( qui change constamment de forme) Le narrateur présente l’idée de la mort sous plusieurs aspects : - Pensée froide et pesante : toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids - Cellule de l’esprit : Mon esprit est en prison dans une idée - Créature horrible, infernale, implacable : Une horrible, une sanglante, une implacable idée - Femme seule et jalouse à l’obsession : Seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable - Prend

désir. C'est notre volonté qui va nous mener à satisfaire ce désir, en ayant une ferme et constante résolution de le faire »(l.13-14). Descartes dit que « faire toutes les choses que l'on jugera être meilleures et d'employer toutes les forces de son esprit à les bien connaître » cela consiste les « vertus »(l.16). La vertu est la capacité à faire du bien, ensuite il dit que cela mérite « louange et gloire ». Faire du bien et avoir ces mérites vont nous faire éprouver des plaisirs, qui vont nous mener

libertin il est question d’écrire tout ce que l’auteur pense. Dans la peinture libertine la femme règne dans cet univers et autour d'elle flotte la promesse du plaisir. Dans la réalité sociale, soit les femmes règnent dans les salons par leur esprit, soit elles sont enfermées dans des couvents, soit elles sont mariées contre leur gré. Elles baignent dans le luxe et la richesse et on peut voir leurs amourettes et aventures. Les images sont chargées de représenter vivement les aspects du plaisir