Essais Au Lecteur De Montaigne

Correction dissertation Introduction : Les lecteurs ont des attentes variées ; rien n’est plus subjectif et plus intime que l’appréciation d’une œuvre littéraire. Ainsi, la définition du beau livre est loin d’être consensuelle. Cocteau, quant à lui, affirme qu’un « beau livre, c’est celui qui sème à foison les points d’interrogation. » En ce sens, nous verrons que les « beaux livres » nous tirent de notre léthargie intellectuelle et nous permettent de nous interroger sur le monde. Par

1 Les Voyages de Diderot et Bougainville Par Aline Beilin, professeur agrégée de philosophie, auteur de Diderot, la culture et l’éducation, SCÉRÉN-CNDP, 2011. Diderot, lecteur de Bougainville Diderot a lu la description d’un Voyage autour du monde, par la frégate du roi La Boudeuse, la flute L’Étoile en 1766, 1767, 1768, 1769, sous le commandement de M. de Bougainville l’année même de sa parution en 1771. Bougainville y fait le récit d’une expédition qui l’a conduit à Rio, Buenos Aires, Montevideo

Il va alors chercher à convaincre ou persuader son lecteur ou interlocuteur en fesant appelle à sa raison ou a ses sentiments, mais il peur aussi délibérer avec celui pour lui faire changer d’avis. Un auteur a alors le choix entre deux types d’argumentation: l’argumentation directe ou l’argumentation indirecte. Selon les genres argumentatifs que l’auteur dispose quels sont ceux qui lui permettent de mieux transmettre ses idées à son lecteur ? Nous allons dans tout d’abord etudié des genres

TEXTE 1 : Montaigne, Des Coches Introduction Les humanistes de la Renaissance connaissent des bouleversements qui les amènent à repenser la question du «  Qui suis-je ? » et « Qu’est-ce qu’être homme ? ». En effet, la révolution copernicienne bouleverse la représentation millénaire qui faisait de la terre et de l’homme, le centre de l’univers. Et la découverte d’un Nouveau Monde met les Européens face à de grandes remises en question, comme en témoigne la controverse de Valladolid. Montaigne, homme

nouvelles conceptions politiques, morales, religieuses. Des cercles de plus en plus étendus sont sensibles à ces idées nouvelles qui suscitent la résistance acharné e des théologiens catholiques de la Sorbonne. En 1530, la fondation du Collège des lecteurs royaux, l’actuel Collège de France, est une victoire considérable pour les humanistes. -La crise religieuse Mais les querelles religieuses qui déchirent l’Europe compromettent le développement de l’humanisme. La faculté catholique de la Sorbonne

 Montaigne a écrit les Essais au 16eme siècle. On compte 3 strates d’éditions en 1586 et en 1595 (a titre posthume). Montaigne parle beaucoup de lui dans ses Essais, il a écrit dans sa préface « Je suis moi même la matière de mon livre ». Son oeuvre lui permet de porter un regard critique sur la société du 16eme . L’extrait est la fin du chapitre 31 du livre 1 « Des Cannibales ». Le début de l’essais présente les cannibales et défend leurs moeurs. La dernière partie fait allusions a la politique

Dans ce courant on retrouve des auteurs tels que Montaigne, La Rochefoucauld ou encore Pascal. Ces auteurs utilisent dans leurs romans des héros moraux. Mais le héros de roman doit-il nécessairement être moral et vertueux ? Après avoir étudié la nécessité de la moralité dans un roman, nous nous intéresserons à l’intérêt des lecteurs pour les héros immoraux. Dans des romans tels que ceux de La Rochefoucauld ou encore dans Les essais de Montaigne, il y a toujours une morale. De même dans Les Fables

l’auteur pour transporter le lecteur vers un dépaysement. Dès la plus haute antiquité, des descriptions de lieux idylliques qui renvoient à une époque où l’homme vivait en harmonie avec les dieux et la nature sont présentes. C’est ainsi que le poète grec Hésiode avec le mythe de l’âge d’or où l’évocation du jardin d’Eden, récit biblique. Les humanistes à travers leurs récits, trouvent un support idéal à la réflexion morale et politique qu’ils mènent. Ce fut le cas de Montaigne, auteur du 16ème siècle

vont employés pour la plus part, des formes d’argumentations directes. Celle-ci ce manifeste tout d’abord par l’emploie de pronoms personnels par Montaigne dans le texte A intitulés « Essais » on peut donc dire que malgré lui, il s’inclut dans le camp des européens : « je » l.14, « nous » l.19. Par son discours Cesaire va rejoindre le point de vue de Montaigne, on peut dire qu’il donne sont avis quand il exprime a plusieurs reprises « on » l.20, l.29. Paradoxalement ce dernier n’emploie jamais « je »

* Sens de la dignité de l'homme MONTAIGNE Montaigne appartient au mouvement humaniste d'abord par son époque, puisqu'il est du 16ème siècle, période d'expansion de ce mouvement artistique et littéraire. Mais c'est un humaniste surtout parce que, dans son oeuvre, il met l'Homme en position centrale. Il suit la devise de l'écrivain latin Terence:" Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger". Montaigne, dans Les Essais, parle de lui, certes, mais, ce faisant, il parle