Est Ce Le Cerveau Qui Pense

www.la-croix.com Mardi 3 janvier 2006 PSYCHOLOGIE Des spécialistes du cerveau font le point sur les nouvelles formes de manipulation. Le neuromarketing cherche à lire dans la tête de l'acheteur Lors des journées annuelles d'éthique 2005, des neurobiologistes, psychologues et publicitaires ont réfléchi sur le comportement humain, les façons de l'influencer et les différents degrés de manipulation (1). Aujourd'hui en effet, économistes, conseils en communication et même hommes politiques

moins bien son attention, que l'on éprouve de plus en plus de difficultés à se concentrer. On lit un livre et l'on s'aperçoit tout à coup que les yeux ont poursuivi le parcours des lignes, mais que l'esprit est ailleurs : on a perdu le fil de la pensée de l'auteur, on repart en arrière pour retrouver le passage ou l'on s'est dispersé. Dans un magasin, c'est la vendeuse qui vous dit un prix pour un autre, ou qui se trompe dans l'addition manuelle ou dans la frappe sur la caisse enregistreuse : distractions

la régulation réflexe du tonus et la coordination musculaire. Quand on passe aux vertébrés supérieurs, on observe une augmentation des hémisphères cérébraux et une diminution relative du cervelet pour atteindre un maximum chez l'homme : 83 % du cerveau est constitué par les hémisphères. Cependant, le système conscient, le plus complexe et le plus "extérieur" dans la stratification du système centralisé, ne doit pas faire oublier les unités qui le supportent. Sur un plan fonctionnel, le système

constituants de base du cerveau, les neurones. Warren McCulloch (1898-1969), et Walter Pitts (1923-1969), neurologues, inventent en 1943 le premier modèle mathématique du neurone biologique, le neurone formel. Une nouvelle approche émerge : le connexionisme. Puisqu'il semble hors de portée de modéliser le comportement global du cerveau, McCulloch et Pitts proposent de reproduire dans une machine le fonctionnement interne du cerveau humain. Mais cette approche postule que le cerveau et l'architecture

totalement ( une partie contient les souvenirs ), sans cette mémoire : pas d'identité ! Conscience perceptive : perception du monde extérieur par les 5 sens Conscience réfléchie : elle permet d'élaborer des représentation ( on pense à une chaise → On la vois dans notre tête ). Introspection ( je suis moi, il semble évident que je me connais le mieux par rapport à autrui qui ne voit que l'extérieur ) Limite de l'introspection : incertitudes de la mémoire : on présuppose

la conscience, est liée à la vie du corps, qu'il y a solidarité entre elles, rien de plus. Mais ce point n'a jamais été contesté par personne, et il y a loin de là à soutenir que le cérébral est l'équivalent du mental, qu'on pourrait lire dans un cerveau tout ce qui se passe dans la conscience correspondante. Un vêtement est solidaire du clou auquel il est accroché ; il tombe si l'on arrache le clou ; il oscille si le clou remue il se troue, il se déchire si la tête du clou est trop pointue il ne

tenter de combler ce handicap. Aujourd’hui, les progrès de la technologie permette de permettre à l’amputé d’avoir a nouveau un bras fonctionnel, et cela grâce au bras bionique – ou prothèse myoléctrique – dont l’action est contrôlée directement par la pensée. Apres avoir vu les mécanismes de la commande nerveuse du mouvement chez un individu « normal », nous nous intéresserons à l’installation de la prothèse puis à sa fonctionnement. I. les prothèses dans l’histoire : 3.De l’antiquité a la renaissance :

l'analogie avec l'informatique, le matériel est le même: nous avons tous un cerveau et un système nerveux. Il s’agit de reprogrammer les comportements dysfonctionnels. * Neuro : Le mot neuro fait référence aux neurones, à notre système nerveux central et notre système nerveux périphérique. Les programmes sont inscrits dans les neurones. * Linguistique : Le langage nous permet de communiquer et de structurer notre pensée; il véhicule notre culture. Les programmes se manifestent par le langage

conscience, est liée à la vie du corps, qu'il y a solidarité entre elles, et rien de plus. Mais ce point n'a jamais été contesté par personne, et il y a loin de là à soutenir que le cérébral est l'équivalent du mental, qu'on pourrait lire dans un cerveau tout ce qui se passe dans la conscience correspondante. Un vêtement est solidaire du clou auquel il est accroché, il tombe si on l'arrache du clou, il oscille si le clou remue, il se troue, il se déchire si la tête du clou est trop pointue, il ne

un stress chronique. Par exemple, un enfant qui a vécu de la violence familiale entre 0 et 2 ans, soit au cours du développement de son hippocampe, risque d'avoir plus tard des problèmes d'apprentissage compte tenu du rôle joué par cette région du cerveau dans la mémoire déclarative. De son côté, une fillette de 12 ans, dont le lobe frontal est en plein développement, qui a subi des agressions sexuelles peut montrer à l'âge adulte une réduction de cette structure cérébrale et éprouver des difficultés