Est Ce Le Savoir Ou Le Doute Qui Caracterise Le Mieux La Raison

d’universalité propre à la morale. Dans le langage actuel, la morale a pris un petit goût de vieux. Les acteurs des sociétés démocratiques contemporaines préfèrent parler d’éthique que de morale. On accepte mal qu’on nous fasse la morale ; mais on comprend mieux que l’on nous rappelle des exigences éthiques. Mais quoi qu’il en soit, « le souvenir du fruit défendu, fait remarquer Bergson, est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité ». C’est dire que la

fondamental recherché. En ce qui concerne le français, « soi » est défini d'emblée comme pronom réfléchi. Il est vrai que l'usage philosophique qui en est fait tout au long de ces études enfreint une restriction que les grammairiens soulignent, à savoir que « soi » est un pronom réfléchi de la troisième personne (il, elle, eux). Cette restriction toutefois est levée, si on rapproche le terme « soi » du terme « se », lui-même rapporté à des verbes au mode infinitif- on dit : « se présenter »,

près intégralement. Elève de Socrate, dont il défendra la mémoire, il est aussi la première figure du philosophe engagé dans son siècle sur le plan politique. On sait que Socrate se défiait de l'écriture au profit d'un enseignement oral. C'est la raison pour laquelle Platon écrivit essentiellement des dialogues, cette forme d'écrit si proche de la parole. Mais c'est dire aussi qu'on ne peut connaître dans la solitude mais seulement par le débat. Dans un texte célèbre, l'allégorie de la caverne,

Quand Aristodème fut rendu chez Agathon, un esclave vint à sa rencontre et le conduisit dans la salle ou le repas était sur le point de commencer. Quand Agathon le vit, il lui annonça qu’il venait à point pour dîner et que s’il venait pour une autre raison il devrait attendre. Agathon poursuit en lui disant qu’il l’avait cherché la veille pour l’inviter, mais que ce fut en vain, car il ne le trouva pas. Ensuite, Agathon en rajoute en demandant pourquoi Socrate n’est pas avec lui. Sur ce, Aristodème

sujets au un par un. Elle doit s’extraire de la métaphysique (psycho générale) et des psychologies qui traitent l’humain comme un objet de la nature. Science moderne : est science du général, elle a exclu la subjectivité et isolé le sujet. Supprime le savoir. ARCHEOLOGIE DU SOIN : Michel Foucoult Le soin peut-être définit d’abord comme un comportement animal contraint par l’instinct. Le soin n’est donc pas spécifique à l’homme et ne le spécifie pas. Ce qui spécifie l’humain dans cette problématique du

(4) alors qu'on en compte actuellement 89 %. Cette " salarisation " croissante tend donc à faire monter la part des salaires dans la valeur ajoutée, mais sans que cela signifie forcément que les salariés dans leur ensemble soient proportionnellement mieux traités. Il faut donc corriger cette salarisation croissante, de manière à évaluer la part des salaires " toutes choses égales par ailleurs ". Pour y parvenir, deux méthodes sont concevables, mais aucune n'est satisfaisante. La première consiste

nature, enfance) La Renaissance Esprit nouveau Redécouvert des anciens et développement des esprits critiques Renouveau poétique On subit des influences italiennes. L’italien est plus développé que le français Humanisme 16e siècle : très appétit de savoir Homme a des capacités intellectuelles illimitées. Il au centre de tous préoccupation 17e siècle Transition vers le Baroque Baroque : reflète l’instabilité de l’époque; politique et religieuse Mélange des genres Irrégulière Thème : Fragilité

nous convaincre qu’il existe une différence de nature entre connaissance humaine et connaissance animale. Il établit, en effet, une distinction essentielle entre l’instinct animal, qui revêt parfois toutes les apparences de la connaissance, et la raison qui permet à l’homme d’accumuler les connaissances et de progresser. La première phrase du texte exprime clairement ce que Pascal veut démontrer : le développement du texte va répondre en deux temps à la question posée par cette première phrase

Banquet de Platon. Les dieux, qui ont le savoir à leur disposition, ne cherchent pas à philosopher puisqu'ils sont dans la connaissance. À l'opposé, les ignorants non plus ne philo¬sophent pas parce qu'ils n'ont pas la conscience de ce qui leur manque, ce savoir dont les dieux disposent et dont ils sont privés. Le philosophe, par son désir et la tension qu'il manifeste en direction de la sagesse, montre qu'il n'est pas dieu, puisqu'il recherche le savoir que les dieux ont, mais qu'il n'est pas non

paradoxe suivant : malgré une impossibilité invincible à tout démontrer, l’homme a en lui une idée tout aussi invincible de la vérité. Si la tendance de l’homme à rechercher la démonstration de tout dans une quête de vérité sans fin ne fait pas de doute, son issue malheureuse serait tout aussi évidente. Ceci étant admis, nous pourrions nous demander si l’on peut raisonnablement exiger de l’homme qu’il cherche à tout démontrer. Toutefois, nous devons également noter ci que l’impératif « faut-il » concerne