Est Il Absurde De Desirer L Impossible

Fait immediat Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine. Le désir, par nature, est souffrance ; la satisfaction engendre rapidement la satiété : le but étant illusoire, la possession lui ôte son attrait ; sous une forme nouvelle renaît le désir, et avec lui le besoin : sans quoi, c'est le dégoût, le vide, l'ennui, adversaires plus rudes encore que le besoin. Quand le désir et sa satisfaction se succèdent à des intervalles qui ne sont ni trop longs, ni trop courts, la

Maheu dans les mines de charbon est un véritable « supplice ». Et pourtant, il ne veut pas arrêter ce travail : « il ne voulait pas lâcher son havage ». Cet entêtement pour un but qui semble ridicule face aux souffrances endurées montre une part absurde et illusoire de la condition humaine, qui fait de l’ouvrier un animal dédié à une tâche ; « pas une parole n’était échangée » et ce de manière consentante. L’Homme fait ici partie intégrante de son environnement : « des formes spectrales s’y agitaient »

une force agissante (actant). Comme dans un roman, il peut être : * le sujet qui poursuit un objectif * l'adjuvant qui vient en aide au sujet * l'opposant qui fait obstacle au projet du sujet * l'objet de son désir * le destinateur qui le pousse à agir * le destinataire qui est le bénéficiaire de l'action entreprise Séance 3 : « Le jeu anglais » (étude d'un extrait de « Hamlet », William Shakespeare) Biographie de W. Shakespeare (1564-1616)

Introduction : « Tous les hommes recherchent d’être heureux ; cela est sans exception ; quelques différents moyens qu’ils y emploient, ils tendent tous à ce but. Ce qui fait que les uns vont à la guerre, et que les autres n’y vont pas, est ce même désir, qui est dans tous les deux, accompagné de différentes vues. La volonté ne fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’à ceux qui vont se pendre » Pascal Pensées. B 425. » Pour

Plusieurs sens du mot liberté vont se présenter, il faudra les préciser et les juger. Exemple : Non esclave, non prisonnier Agir sans obstacle Décider soi-même (libre-arbitre) Faire tout ce que je désire Faire tout ce que je veux Réaliser tous les désirs Idée générale et sans concession : pas d’obstacle à ce que pense et réalise le sujet (je). Toujours avoir en tête : aspect intérieur : libre-arbitre et aspect

les pages qui suivent, nous tenterons de déterminer quelles ont été les influences de sa famille, de son milieu et de son époque sur son cheminement d’écrivain, mais aussi quelle influence il a lui même exercé sur les générations futures. L’univers absurde dans lequel il campe ses personnages est-il précurseur du mouvement existentialiste qui se concrétisera avec Camus et Sartre? La symbolique de ses œuvres projette-elle l’image du totalitarisme ambiant et à venir, comme certains le prétendent? Son

faites volontairement, et les actions honteuses involontairement ? Une telle assertion n’est-elle pas ridicule, alors qu’une seule et même personne est la cause des unes comme des autres. Mais sans doute est-il absurde de décrire comme involontaires ce que nous avons le devoir de désirer : or nous avons le devoir, à la fois de nous emporter dans certains cas, et (le ressentir de l’appétit pour certaines choses, par exemple pour la santé et l’étude. D’autre part, on admet que les actes involontaires

possède la capacité de faire les choses, personne ne nous en empêche. La question est donc plutôt a-t-on la possibilité de ne pas être soi-même ? La question « peut-on ne pas être soi-même ? » sous-entend d’abord qu’il est difficile, voire même impossible, de ne pas être soi-même : c’est un paradoxe, je ne peux pas à l’évidence être en même temps moi-même, et différent de moi-même ! Je ne peux être autre que moi-même, ça ne veut rien dire, c’est une question de bon sens. Cette question sous-entend

naïve de soi. Transition. Le problème est ici de savoir si cette conscience de soi n'est pas source de nouvelles illusions sur soi. Ce dont j'ai conscience, dit Spinoza, c'est de ce que je veux, désire et fais, mais non des causes réelles qui expliquent ce que je veux, désire et fais. .Les hommes « sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés ». Conséquence : les hommes s'imaginent qu'ils sont libres, c'est-à-dire qu'ils attribuent à la

la vérité ? On peut toujours feindre de la connaître, mais cela ne montre en rien la liberté que l'on a par rapport à elle. Tel un aimant, la vérité est attirée par l'esprit qui la connaît. Ce qui révèle une certaine contrainte, car il semblerait impossible de rester indifférent face à la vérité, donc de penser ce que l'on veut sur une chose donnée, alors que l'on connaît la vérité sur cette chose. Mais la vérité ne nous rendrait-elle pas par ailleurs libre ? Ne pourrait-on pas considérer l'ignorance