Etienne Jodelle Sonnet Les Amours

Tais-toi langueur je sens venir le jour,Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin qui ronge ma pensée,Toute une nuit, folâtrement m'ayantEntre ses bras, prodigue, ira payantLes intérêts de ma peine avancée. Recueil : Premier livre des Amours Joachim DU BELLAY (1522-1560) «A Vénus»Ayant après long désir Pris de ma douce ennemie Quelques arrhes du plaisir, Que sa rigueur me dénie,Je t'offre ces beaux oeillets, Vénus, je t'offre ces roses, Dont les boutons vermeillets Imitent les lèvres

et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578). Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d'abord les formes de l'ode(Mignonne, allons voir si la rose) et de l'hymne, considérées comme des formes majeures3, mais il utilisera de plus en plus le sonnet transplanté en France parMarot en 1536 en employant le décasyllabe (Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle! , Les Amours, ou Je vous envoye un bouquet...,Continuation des Amours) comme

dans son prieuré de Saint-Côme, il devient chanoine, écrit « la Franciade », une Eneïde à la française, qui se solde par un échec, et tombe en disgrâce. Durant sa vie, en tant que poète de cour, il composa des odes, des lymphes, une épopée et des sonnets. 1.2 Cassandre Salviati : En avril 1545, dans une fête à la cour de Blois, Ronsard, qui a vingt ans, rencontre Cassandre Salviati, fille d'un banquier italien, alors âgée de treize ans. Ils ne se voient que deux jours, mais il aime immédiatement cette

engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec Les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578). Le Château de la Possonnière où est né Pierre de Ronsard le 10 septembre 1524 père de l'âge de deux ans à celui de six ans, car de 1526 à 1530, Loys de Ronsard est en Espagne avec les

commencé à naître, sans jamais l’arroser, la tailler, ni défendre des ronces et épines qui lui faisaient ombre, l’ont laissée envieillir et quasi mourir. ( Livre Ier , Chapitre III) Pierre de Ronsard [Sonnet] Je vous envoie un bouquet que ma main Vient de trier de ces fleurs épanouies, Qui ne les eût à ces vêpres cueillies, Chutes à terre elles fussent demain. * Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu’elles soient

Tâcheras-tu sans cesse, enfant malicieux, De troubler mon repos par ta maudite flamme ? A l'instant dans les flots sa main elle plongea, Et lui jetant l'eau claire, en souci le changea. Du depuis cette fleur n'a point laissé mon âme. » Extrait des Amours de Caritée (vers 1595), Siméon-Guillaume de La Roque (1551-1611) Vos yeux, belle Diane, ont autant de puissance « Vos yeux, belle Diane, ont autant de puissance Qu'une arquebuse à roue, et vos sourcils voûtés, Ce sont deux arcs turquois, qui rendent

B-La poésie : 1- En Italie La poésie de la Renaissance, naît en Italie au XIVème siècle. Ce sont Dante (1265-1321) et Pétrarque (1304-1374) qui ont influencé le plus leurs successeurs. Pétrarque est un des tous premiers auteurs à écrire des sonnets. Des poètes comme Ludovico Ariosto (1474-1533), Torquato Tasso (1544-1595) mettent en avant l'évocation de l'épopée. 2- En France a)Les personnages : La poésie française trouve une organisation pour la servir en la Pléiades : Dans

promouvoir ce nouvel idéal. Pour les auteurs et les artistes du XVIe siècle, rien dans le monde n’est désormais plus admirable que l'homme comme modèle de perfection physique, intellectuelle et morale. exemples : Regrets de Joachim du Bellay; Amours de Cassandre de Pierre de Ronsard Le baroque Dans la seconde moitié du XVIe siècle, le conflit entre catholiques et protestants, la faiblesse du pouvoir royal, la découverte d'un univers dont l'homme n’est plus le centre favorisent une nouvelle

Pelletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle.. Ce n'est qu'en 1556 que Ronsard prit, pour désigner ce groupe, le mot « Pléiade ». Le grand principe sur lequel repose la théorie littéraire que s'efforcent mettre en place les membres de la Pléiade est celui de l'« imitation » des lettres antiques, pour lesquels tous nourrissent un véritable culte. Ils imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux

étoiles. Les poètes rendent également hommage de la sorte à une autre Pléiade, groupe de sept poètes de l'époque alexandrine. Voici les noms de ceux qui composèrent le groupe, en plusieurs époques successives : Du Bellay, Ronsard, Antoine de Baïf, Étienne Jodelle, Pontus de Tyard, Jean de la Péruse, Rémi Belleau, Guillaume des Autels, Jacques Pelletier du Mans, Dorat. Une des priorités de ces poètes est qu'on utilise la langue française pour composer un poème : si la langue paraît pauvre, il faut l'employer