Etude Thématique Dans Maimouna De Sadji

Abdoulaye Sadji est un écrivain sénégalais né à Rufisque en 1910 et mort à Rufisque le 25 décembre 1961. |Sommaire | |  [masquer]  | |1 Biographie | |2 Œuvre | |2.1 Romans | |2.2 Nouvelles et contes | |2.3 Essais | |2.4 Articles de presse

Queen’s University, Kingston, Ontario, Canada July, 2010 Copyright © Guy Beaudelaire Tegomo, 2010 Résumé La fonction du cinéma telle qu’elle apparaît dans le roman d’Afrique noire francophone et plus particulièrement dans Maïmouna d’Abdoulaye Sadji, Les Bouts de bois de Dieu d’Ousmane Sembène, Rêves portatifs de Sylvain Bemba, Cinéma de Tierno Monénembo, Le Pleurer-Rire d’Henri Lopes, et African psycho et Verre Cassé d’Alain Mabanckou, se traduit à travers les phénomènes d’aliénation

et Lueurs. A travers son œuvre, on reconnaît bien le cadre africain de manière générale, mais surtout le style nègre dont Senghor parle assez souvent : l'asymétrie dans le rythme qui n'ennuie nullement le public du conte. II. La structure et thématique de l'œuvre Les Nouveaux Contes est constitué des treize (13) contes suivants : L'Os, Le Prétexte, La Roussette, Le Boli, Dof Diop, Khary-Gaye, Djabou Nd'aw, Samba-de-la-nuit, Le Taureau de Bouki, Les deux Gendres, Liguidi-Malgam, Bouki pensionnaire

PLAN INTRODUCTION I- Biographie de l’auteur II- Etude Thématiques III- Etude structurale de l’œuvre IV- Brève résumé de l’œuvre sous-l’orage de Seydou BADIAN CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION L’Afrique dispose de plusieurs écrivains tels que Jean PLIYA, Ferdinand OYONO, Seydou BADIAN, George GEDOU, Félix COUCHORO etc. Seydou BADIAN est l’un de ses écrivains qui a écrit plusieurs œuvres parmi lesquels se trouve le" sous l’orage" suivie de la "mort de CHAKA"

de la littérature africaine. L’option du singulier est de fond. Il s’agit d’une résistance de l’idéal d’unité africaine, et aussi de l’art et des réalités d’Afrique, à l’orientation, par le micronationalisme, des productions littéraires et de leur étude vers l’exaltation chauvine des unités nationales nées de la balkanisation qui a créé les républiques post-coloniales d’Afrique. L’art a le devoir de construire et la littérature, pour rester fidèle à la vocation et au rôle que les écrivains et artistes

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sénégalais, Abdoulaye Sadji, intitulé Maïmouna. Une jeune villageoise, bien faite, s’enthousiasme pour la grande ville et part à Dakar où elle abandonne les valeurs traditionnelles pour se griser de mirages et rentrer au village enceinte. Ce roman de mœurs est avant tout éducatif et moral, il ne contient aucune dénonciation directe du système colonial mais la logique qui le sous-tend est claire : la tradition et la modernité s’opposent sur le terrain des valeurs morales. Abdoulaye Sadji publie en 1954

prédicateurs, des guérisseurs ou des voyants, tous au service du peuple. D’ailleurs, ces exemples de marabouts détenteurs d’un savoir mystique sont nombreux dans la production littéraire négro-africaine. Abdoulaye Sadji 3 présente la vieille Yaye Daro consultant un marabout sur l’avenir de Maïmouna, au moment où celle-ci s’apprête à quitter Louga pour la grouillante métropole Dakar. Mamadou Gologo 4 rend un hommage appuyé au marabout de Konina : consulté par la mère de Douglas, il permettra à ce dernier