Eudaimonia

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comment il doit orienter sa vie). OUVRAGES / D’OÙ VIENT LE MAL De l’ignorance. PROBLEMES – PREOCCUPATIONS Comment doit-on conduire sa vie ? Comment rendre l’âme bonne ? Pour Socrate : réussir sa vie = atteindre une perfection intérieure « eudaimonia » (vie bonne-sereine) Il faut se souvenir de ce que l’on est plutôt de ce que l’on possède ou paraît. DEMARCHE - PEDAGOGIE - Aucun écrit  Dialogue qui aide à prendre conscience de notre ignorance et qui amène l’interlocuteur à trouver par lui-même

désirs impossibles à assouvir. Fonder son existence sur les vertus de sagesse, de tempérance, de courage et de justice est digne d'un homme et conduit au bonheur. c. La coïncidence de la vertu et du bonheur Pour la morale eudémoniste (du grec eudaimonia, « bonheur »), le bonheur et la vertu coïncident parfaitement et ce qui est fait par devoir ne peut que rapprocher de l'état de satisfaction tant désiré. En effet, les devoirs qui incombent à chaque homme ont pour objet de lui permettre de s'accomplir

fortune ». Cependant, cela n’exclut pas de faire dépendre le bonheur non pas du hasard ou de la fatalité mais de la volonté et de la capacité de choix. C’est ce que proposent les sagesses antiques, plus précisément les philosophies eudémonistes, « eudaimonia » signifiant en grec « le bonheur ». Il y a dans l’antiquité deux grandes philosophies eudémonistes : l’épicurisme et le stoïcisme. Leur point commun c’est qu’elles insistent toutes deux sur la nécessité d’une modération de nos désirs. Autrement

lui vivre en société. L’autosuffisance et la vie sociale active sont des critères essentiels pour atteindre le bonheur aristotélicien. Nous pourrions explorer aussi le bonheur selon Platon et trouver d’autres manières d’arriver à ce bien suprême, eudaimonia. BIBLIOGRAPHIE ARISTOTE « Étique à Nicomaque » in RAYMOND-ROBIDOUX, Jordan, enseignant, Recueil de textes du cours philosophie, Cégep de Drummondville, session automne 2012, pages 3-22.

principe : c'est pour l'atteindre que nous accomplissons tous les autres actes, il est le génie de nos motivations » (Ethique à Nicomaque). Cependant pour Aristote, la finalité de l'existence n'est non pas de gagner du [nomisma] pour connaître le [eudaimonia] (bonheur), mais il forme l'aristotélisme qui est un eudémonisme visant à définir le bonheur comme une satisfaction liée à la contemplation de la vérité par l'esprit. Dans un autre cas, l'épicurisme est un eudémonisme hédoniste (contrairement à

n'est pas une illusion? si le bonheur est un idéal de l'homme qui semble lié à sa liberté, il faudra déterminer si le bonheur dépend entièrement de nous. I)Le bonheur n'est-il qu'un idéal? 1) L'homme est-il fait pour le bonheur? Bonheur: "eudaimonia": (gréc) bien fait, "aurgurium": (latin) heureux présage, bonne fortune, "glück": chance --->bonheur est un bien fait accordé par chance, de manière aléatoire. On peut contribuer à notre bonheur. Bonheur # Plaisir (sensation) # Joie (émotion)

seule expérience réelle étant la souffrance : « la vie oscille comme un pendule […] de la souffrance à l’ennui ». • Pour l’optimisme, au contraire, l’homme est apte au bonheur. C’est la position de l’eudémonisme (antiquité), qui conçoit le bonheur (eudaimonia) comme le but atteignable de l’existence. « Le bonheur, nous le cherchons toujours pour lui-même et jamais pour une autre raison, c’est ce qui par soi seul rend la vie souhaitable et complète », écrit Aristote dans l’Éthique à Nicomaque. On ne désire

besoins indispensables a la vie). La chrématistique mercantile ( art de s’enrichir pour des besoins superflus). Il condamne la 2ème car la recherche du gain de l’argent ne peut pas être une fin en soi. Pour lui la vie bonne,la recherche du bonheur (eudaimonia) c’est une vie avec la pensée,une vie faite de culture,de beauté,de relations amoureuses et amicales,de choses simples , une vie de vérités. Ce qui est intéressant dans sa vision c’est quelle ai déjà une réflexion sur le pouvoir corrosif de l’argent

qu’Oedipe devait fatalement tuer son père et finir par épouser sa mère, c’est le destin qui fait qu’Ulysse après ses aventures pourra jouir du bonheur. La conception tragique de la vie se reflète dans le terme même qui désigne le bonheur en grec eudaimonia : eu qui veut dire placé sous une bonne divinité, daimon, le démon étant un intermédiaire entre les hommes et les dieux. Bonheur être placé sous les bons auspices des dieux, sous le bon vent de la fortune. Il est par fréquent dans la pensée traditionnelle