Eugène Sue

Eugène Sue Marie Joseph Sue dit Eugène Sue est un écrivain français du XIXe siècle, né en 1804 et décédé en 1857. Il a pour marraine Joséphine de Beauharnais. Il connait une jeunesse favorisée qui ne l'empêche pas de se révéler élève médiocre et turbulent. Il devient un jeune homme dont les frasque défraient la chronique. Son père l'envoie en voyage pour le remettre sur le droit chemin. A 26 ans il hérite à la mort de son père de sa fortune et se consacre entièrement à sa vie de rentier. C'est

S’il fallait identifier le mètre-étalon du rigorisme zélé du Second Empire, ce serait assurément le procureur Pinard qui, entre autres, poursuivit de sa vindicte Flaubert, Baudelaire et Sue. Ah ! Qu’il faisait bon vivre sous le Second Empire... Sa rigidité, son moralisme intransigeant, son goût pour l’art pompier, son amour de la littérature édifiante et son penchant pour la censure qui, sous prétexte d’« atteinte à la morale publique et aux bonnes mœurs » – fourre-tout bien pratique –, n’ose

ont des mœurs à eux, des femmes à eux, un langage à eux, langage mystérieux, rempli d’images funestes, de métaphores dégouttantes de sang. » Cette étude anthropologique a donc pour fonction de faire frissonner le lecteur. B. L’effet d’attente Eugène Sue parvient alors à éveiller la peur du lecteur, et ainsi son intérêt, sans pour autant rien dévoiler de l’intrigue qu’il va développer dans son roman. Pourtant, il annonce bien des « scènes » à venir, mais il refuse d’en parler pour ne pas heurter

l’origine la partie inférieure d’une page. Chaque jour ou chaque semaine était publié un nouvel épisode, l’objectif étant de susciter l’attente du lecteur afin qu’il achète le numéro suivant. C’est ainsi que furent publiés Les Mystères de Paris d’Eugène Sue, fresque populaire se déroulant dans les quartiers les plus mal famés de la capitale. Avant d’entamer son récit, le narrateur, dans un long incipit, présente ce projet de placer l’intrigue dans un tel milieu. Cet exposé théorique est cependant loin

ont des mœurs à eux, des femmes à eux, un langage à eux, langage mystérieux, rempli d’images funestes, de métaphores dégouttantes de sang. » Cette étude anthropologique a donc pour fonction de faire frissonner le lecteur. B. L’effet d’attente Eugène Sue parvient alors à éveiller la peur du lecteur, et ainsi son intérêt, sans pour autant rien dévoiler de l’intrigue qu’il va développer dans son roman. Pourtant, il annonce bien des « scènes » à venir, mais il refuse d’en parler pour ne pas heurter

roman-feuilleton. Le second phénomène est la démocratisation de la lecture qui s’accélère véritablement vers les années ’30, avec le progrès de l’éducation qui mène au goût de la lecture. Trois grands noms sont à retenir avec ce progrès : Alexandre Dumas, Eugène Sue et Frédéric Soulié. Mais, il s’agit maintenant pour les auteurs non plus de procéder au découpage de romans existants, mais bien d’écrire de « vrais » romans-feuilletons dont ils savent à l’avance qu’ils seront « découpés » en plusieurs parties

que la presse devient accessible à tous. Les romans-feuilletons ne sont pas constitués que de romans populaires mais également de classiques. Balzac a beaucoup alimenté le roman-feuilleton (33 livres publiés dans des journaux) mais le maître reste Eugène Sue avec Les Mystères de Paris publié en 147 feuilletons. Il a également publié Le Juif errant (les deux ont été un succès monumental). Dumas alimente également beaucoup les journaux. C’est lui qui a inventé le « tiré à la ligne » car cela permettait

fidélisent leur lectorat en publiant des histoires romancées d’écrivain à la mode. Eugène Sue devient le maître incontesté de cette pratique littéraire avec Les Mystères de Paris édités d’abord en 1843 dans Le Journal des débats. Il connait un fort succès, des milliers de lettres de lecteurs enthousiastes arrivent au journal et l’œuvre sera adaptée pour le théâtre et traduite en plusieurs langues. En 1844 lorsqu’Eugène Sue fait apparaitre le roman-feuilleton Le Juif errant dans le journal Le Constitutionnel

sociaux . Ils expliquent également les causes de ces injustices et évoquent leur souhaits d'en sortir . Lorsqu'on parle des romanciers à la naissance de ce genre littéraire, on pense souvent a Balzac , Flaubert , Sand ou encore Hugo mais on n'oublie Eugène Sue qui avec son roman Les Mystères de Paris car c'est une œuvre majeure dans l'émergence d’une forme de conscience sociale . Ce romans parle donc des injustices sociales , dans ce livre , où hormis Rodolphe qui est le héros ainsi le grand-duc de Gérolstein

commun dans la capitale. Il est de plus homme d’esprit et de bonté extrême. Vous voyez que si je meurs ici, ce ne sera pas dans les mains d’un barbier de village... * Eugène Sue cite une strophe entière de sa chanson « le Dieu des bonnes gens » dans son roman-feuilleton le Juif errant (XIIe partie, chapitre 3). Sans le citer Sue évoque « ce couplet de l’immortel chansonnier ». Bibliographie [modifier] * Pierre-Jean de Béranger, Ma biographie, Paris, éditions Perrotin, 1857. * Jules