Eupatrides

réformes de Solon (594) et notamment la remise des dettes et la fin de l'esclavage pour dettes. Cet aspect de la réforme montre que l'on est dans une société rurale dans laquelle s'était développée une mainmise sur la terre par l'aristocratie (les eupatrides) et un mouvement d'endettement de la petite et moyenne paysannerie. On devine des conflits qui aboutissent aux réformes de Solon. Cependant, Solon ne procède pas à une véritable réforme agraire qui aurait permis une redistribution des terres. En

comptoir, leur colonies et leur cité d'origine. Cela va avoir un impact sur la politique au sein de la cité d'origine, les «eupatrides» (= bien nés) possèdent les terres et ont une influence politique et sociale mais va naitre une concurrence politique et sociale avec les commerçants (qui vont devenir riches et puissants. Va en découler deux conséquences: tôt ou tard les eupatrides bon être obligé de composer avec les nouveaux riches et la cité va être dominée par une oligarchie ouverte aux classes nouvelles

maritime se développa en parallèle. Cette nouvelle orientation économique eut des répercussions sociales importantes, et notamment en ce qui concerne la hiérarchie sociale : si le pouvoir était jusque là au mains des propriétaires terriens, les eupatrides (« biens-nés »), les commerçants maritimes s'enrichissaient et finirent par les concurrencer. Les cités furent donc rapidement dominées par des oligarchies étendues à ces nouvelles classes sociales, ou basculèrent dès lors dans la démocratie. Quoi

en partie sous d’autres noms. L’importance du lignage, génos, décroît au profit des communautés fondées sur la proximité géographique ; la solidarité du sol l’emporte sur celle du sang. La société est hiérarchisée entre trois classes, nobles dit Eupatrides, hommes libres et esclaves, comme la plupart des sociétés du monde indo-européen ancien ; la structuration trifonctionnelle se limite aux Indo-Iraniens et aux Celtes. Enfin, la Grèce conserve de nombreux vestiges de la forme la plus ancienne de

(vers le gout de la richesse). On choisit les nouveaux gouverneurs pour leur richesse. Toutes les cités grecques n’ont pas connu les mêmes régimes en même temps mais d’un point de vue général la monarchie laisse place au VIIIème siècle av JC aux eupatrides (sorte de richesse). C’est notamment ce qui va se passer à Sparte. Sparte est au centre d’un vaste territoire d’une cité importante et il va subir au VIIème siècle avant notre ère une grave crise sociale avec une partie des régions soumises par

athénienne Au 6ème siècle av J-C, la société athénienne est une société censitaire, c’est à dire que la participation au pouvoir est fondée sur le critère de la richesse. Au 7ème siècle, il y a eu des tentatives pour régler les disparités entre les eupatrides et les autres (les petits paysans). La plus connue est celle de Solon : il a pris un certain nombre de mesures politiques comme l’interdiction de l’esclavage pour dettes, mesure destinée aux paysans. Solon a réparti la population athénienne en

économique et social de l'époque : l'état athénien se forme par l'union de tribus et de clans vivant en Attique. La propriété individuelle du sol, le commerce et l'usage de la monnaie se développent. L'État est organisé en trois classes : les nobles (eupatrides), les agriculteurs (géomores) et les artisans (démiurges). La plupart des citoyens sont de petits paysans, en situation précaire. Ces paysans pauvres se révoltent à plusieurs reprises : à Mégare, à Samos, à Chio… Au VIe siècle av. J.-C., ils portent

territoire: ville, côte et intérieur. Chaque tribu offre ainsi une image réduite des intérêts multiples de la cité et ses membres, désormais désignés du nom de leur dème (et non plus de celui de leur génos ), échappent plus facilement à l'emprise des Eupatrides. Il apparaît dès lors une réorganisation politique générale fondée sur ce cadre des dix tribus; un secrétaire s'ajoute aux neuf archontes; à la Boulè, ou conseil des Cinq-Cents, les 50 5 5 Cf. les deux cartes qui se trouvent au début du livre

phratrie. Elles sont des sortes de confréries religieuses, elles aussi fondées sur les liens du sang. Elles subsistent à l'époque classique, où le nouveau citoyen doit être inscrit dans une phratrie. Cette Athènes est dominée par les aristocrates : les Eupatrides. Ils regroupent une soixante de clans aristocratiques ; ils se reconnaissent chacun dans un ancêtre commun, souvent un héros. A l'origine, seuls ces aristocrates pouvaient obtenir la fonction d'archonte : l'archontat.    Cette toute puissance des

terre. Cette noblesse était au départ une méritocratie. Au fil du temps, ces hiérarchies se sont fermées : problème de toutes les divisions sociales : allant aux descendants. Est devenu quelque chose à combattre, mais pas pour Platon à son temps. Eupatrides = chefs de clan politiquement et propriétaires chrétiens. Fondés sur leur mérite et leur influence sociale. Aristocratie : après ses déboires avec Dion de Sicile il pense qu’il faudrait faire diriger les meilleurs : aristocratie (=gouvernement