Euthyphron

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trouver une définition de la piété. La première définition fournie par son interlocuteur ne plait pas à Socrate, celle-ci définie la piété comme étant le fait de poursuivre toute personne ayant commis un délit ou tout autre acte impie. (PLATON, Euthyphron ,5e). Une question apparait alors : Devons-nous punir les auteurs d’actes impies? Il est possible de répondre oui, pour éviter que d’autres actes impies aient lieu, et pour faire respecter la piété dans notre société. Néanmoins, il est tout aussi

idées subversives, notamment en matière de religion. Se rendant au Portique royal d’Athènes pour y être entendu par l’archonte-roi, il croise Euthyphron, lequel s’étonne de le voir là. Après lui avoir conté sa mésaventure en l’agrémentant de compliments ironiques à l’adresse de Mélétos, Socrate s’enquiert à son tour de la raison pour laquelle Euthyphron se rend au même endroit que lui. C’est, lui répond-il, qu’il s’apprête à commettre un acte d’une grande piété. Il vient en effet porter une accusation

accusation d'impiété, en prélude au procès proprement dit, Platon nous fait assister à une discussion sur la piété entre Socrate et un représentant de la religion athénienne, une sorte de devin censé être un expert en matières religieuses, qui a pour nom Euthyphron et qui se trouve avoir une affaire en cours devant les tribunaux (où c'est lui le plaignant) en même temps que Socrate. Et pour nous montrer combien il est ridicule d'accuser Socrate de corrompre la cité, Platon nous montre comment, après son procès

MILLER WIKISOURCE 2012 PLATON, Euthyphron. PLATON, Apologie de Socrate, p. 27. PLATON, Lachès, p. 47. EUTHYPHRON, OU DE LA SAINTETÉ. ———───——— EUTHYPHRON, DEVIN ; SOCRATE. ~~~~~~~~~ EUTHYPHRON. QUELLE nouveauté, Socrate ? Quitter tes habitudes du Lycée pour le portique du Roi [1] ! J'espère que tu n'as pas, comme moi, un procès devant le Roi ? SOCRATE. Non pas un procès, Euthyphron : les Athéniens appellent cela une affaire d'état. EUTHYPHRON. Une affaire d'état ! Quelqu'un

Je veux suggérer qu’il est vrai que Socrate ne croit pas aux dieux auxquels croit la cité, et que l’accusation de corrompre les jeunes gens signifie pour une bonne part que ceux-ci finiront par ne plus y croire non plus (voir par exemple 26b et Euthyphron 3 ab). Je m’appuie notamment sur le fait que, dans sa plaidoirie écrite, Socrate ne cherche jamais à repousser cette partie de l’accusation. Nulle part dans l’Apologie il ne déclare qu’il croit en effet aux dieux auxquels croit la cité. Il démontre

Le propos de Socrate se scinde en trois parties séparées : d'abord, il plaide non-coupable (17a-35d) ; ensuite, reconnu coupable, il propose une sentence alternative à la peine capitale (35e-38b) ; enfin, il clôt le procès par une adresse informelle, ou péroraison (38c-42a) Toute la première partie s'occupe de convaincre les juges athéniens de l'innocence de Socrate. Cette défense semble s'ordonner de manière cohérente : Socrate examine les reproches qu'on lui adresse, l'un après l'autre, et y

tribunal pour avoir corrompu la jeunesse en inventant de nouveaux dieux et en rejetant les anciens qu’il rencontre Euthyphron. Cet homme se présente comme un as en matière de religion. Il se retrouve un tribunal, car il poursuit son père pour avoir tué un homme. Il croit donc que son père a agi d’une façon impie et il croit qu’il est pieux de le poursuivre en justice. Le dialogue entre Euthyphron et Socrate met en cause une problématique très claire, celle de définir clairement ce qui distinct la chose

Apologie de Socrate Par Présentée à 1. Pourquoi Socrate affirme-t-il ne pas avoir peur de la mort ? Réponse : Puisqu’il affirme que la mort n’est rien de douloureux puisque, selon lui, il existe deux options possibles en ce qui attrait à la mort. Soit rien du tout, un sommeil dont on ne se réveille jamais donc on a aucune perception de ce qui se passe. La deuxième option serait, un voyage de l’âme vers une autre dimension (paradis) où on retrouve ceux qui sont

Dans l'Apologie de Socrate (Πλάτωνος Ἀπολογία Σωκράτους, sous-titrée Genre éthique), Platon rapporte les plaidoyers de Socrate lors de son procès en 399 avant J.-C. à Athènes qui déboucha sur sa condamnation à mort. Cette défense se déroule en trois parties, ayant toutes un lien direct avec la mort. Socrate se défend devant les juges, mais aussi devant toute la cité d’Athènes (composant le Tribunal de la Cité). Il répond aux trois chefs d'accusation déposés contre lui : corruption de la jeunesse