Exemplarisation Grivel

définition des syntagmes-clefs du texte de la citation. « Roman signifie exemplarisation. Le roman prouve. Il constitue un discours parabolique, illustratif, donne à souscrire à un sens. Raconter suppose la volonté d’enseigner, implique l’intention de dispenser une leçon, comme aussi celle de la rendre évidente. » Ch. Grivel Roman : fiction en prose = raconter Prouve : établir la vérité par des preuves Exemplarisation : sert à éclairer, préciser un concept, modèle, leçon et/ou avertissement

Littérature Dissertation Sujet : Roman signifie exemplarisation. Le roman prouve. Il constitue un discours parabolique, illustratif, donne à souscrire à un sens. Raconter suppose la volonté d’enseigner, implique l’intention de dispenser une leçon comme aussi celle de la rendre évidente. La principale caractérisation du roman pourrait se faire en le définissant comme un genre littéraire où prime une intrigue plutôt longue mais surtout fictive. L’adjectif « romanesque » que l’on utilise aujourd’hui

C. Grivel écrit dans Production de l’intérêt romanesque (La Haye, Mouton, 1973, p. 318) : « Roman signifie exemplarisation. Le roman prouve. Il constitue un discours parabolique, illustratif, donne à souscrire à un sens. Raconter suppose la volonté d’enseigner, implique l’intention de dispenser une leçon, comme aussi celle de la rendre évidente. » Vous commenterez ces propos en vous appuyant sur des exemples précis. Le roman : « Œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine

Le révélateur de la vérité Soljenitsyne nous donne des significations sue sa vision intérieure : révélateur de la vérité s’oppose à la science. Mais il y a des romanciers qui ont des projets scientifiques : « le roman est une exemplarisation », affirme Grivel. Il fonctionne comme une parabole, le développement, l’illustration d’un projet initial. Soljenitsyne apporte une correction à ces propos : la vérité du roman est d’un autre ordre : elle est dans la prétention scientifique du romancier

destin sur mesure. C’est ainsi qu’il concurrence la création et qu’il triomphe provisoirement de la mort » toujours selon la formule d’Albert Camus. De fait, nous pouvons admettre que le roman déteste la médiocrité et Charles Grivel signale que le « roman signifie exemplarisation ». Ainsi, même des personnages comme Nana, une vulgaire prostituée, deviennent des êtres dignes d’intérêt par le travail qu’effectue le romancier. Ainsi le roman constitue avant tout un objet esthétique par sa forme extrêmement

littéraire : l’exemplarisation* du récit. Au-delà du récit d’événements singuliers avec des personnages déterminés, tout récit comporte t-il une signification plus générale, plus universelle ? C. Grivel écrit dans Production de l’intérêt romanesque (La Haye, Mouton, 1973, p. 318) : « Roman signifie exemplarisation. Le roman prouve. Il constitue un discours parabolique, illustratif, donne à souscrire à un sens. Raconter suppose la volonté d’enseigner, implique l’intention de dispenser une leçon, comme