Exemplum

et de nombreux auteurs l’ont pratiquée, sans pourtant faire de recueils entier, et lire Balzac par exemple suffirait à trouver au détour d’une page de roman, une sentence de cet ordre qui invitera le lecteur à méditer et à tirer une leçon de cet exemplum (« Les hommes vous estiment en raison de votre utilité, sans tenir compte de votre valeur »). Mais d’autres genres brefs ont la même efficacité. Isolons celui du portrait, fort prisé au siècle de Louis XIV, et dont La Bruyère était l’un des maîtres

tôt à la prédication dans le royaume de France. Prêchant contre les hérésies, il est l’un des premiers inquisiteurs de la nouvelle inquisition. Étienne de Bourbon est également l’auteur d’un recueil d’exempla très populaire. Exempla : Terme latin (exemplum au singulier) représentant un discours narratif visant à servir de preuve de support à la démonstration doctrinale, religieuse ou morale. Principalement utilisées aux XIIe et XIIIe siècles, les exempla ont été très répandues par la prédication accomplie

dont on tire une morale pratique. Les apologues : les fables (les personnages ne sont pas toujours des animaux) les contes philosophiques les contes de fées les fabliaux (Moyen-âge) : les personnages sont des animaux et la morale est religieuse. les exemplum (Un exempla – Moyen-âge) : les personnages sont des humains et la morale est religieuse. les paraboles de l’évangile (enseignement moral issu des paroles du christ – les personnages sont des humains) tout texte qui comporte une histoire de laquelle

l'on voit aux lignes 8 et 9 « Et bon dit, et bonne matière, Veut un clerc en roman écrire ». Il expose son bestiaires comme quelque chose de nouveau «  Cette matière est tout neuve » à la ligne 11 alors que de nombreux exemplum sont communs au physiologus comme les trois exemplum sur le lion présent dans ce document. Le bestiaire divin se définit à travers cette introduction comme un ouvrage expliquant la nature et les mœurs de la plupart des animaux en s'appuyant sur les livres saints, ce livre

s’intéresse aux aspects socioculturels de l’Occident médiéval, appréhendés dans une perspective et avec des méthodes anthropologiques, toujours dans le souci de faire alterner études à échelle réduite et vastes synthèses. L’Œuvre : l’auteur part d'un exemplum* de l'inquisiteur* dominicain* Etienne de Bourbon. En utilisant l'analyse littéraire et la comparaison (avec d'autres légendes similaires et avec la légende sous sa forme du XIXe), les recherches dans les archives, l'enquête ethnologique sur place

qu’une technique pour embellir le discours afin de construire une argumentation solide. Tout au long de cette analyse, il s’agira de répondre à une question fondamentale : « Comment à travers l’histoire et la rhétorique, l’orateur en devenant un exemplum parvient-il à gagner la faveur ou l’admiration de son public ? » Dans un premier temps, il est important de savoir comment devenir un bon orateur ou « l’historien idéal » selon Cicéron en analysant les devoirs et actes de l’orateur ainsi que la

vont coulant et roulant sans cesse. Ainsin il ne se peut establir rien de certain de l’un à l’autre, et le jugeant et le jugé estans en continuelle mutation et branle. » (II, 12) Montaigne et le suspens textuel exemplum + conjonction d’opposition (mais aussi…) + anit-exemplum (est encore plus complexe, met en question l’universalité du premier exemple)  Ainsi Montaigne ne permet pas au lecteur de saisir l’unicité du message moral de chaque exemple parce qu’il emboîte un niveau de sens dans

laxantur corpora rugis » (73). Il s’agit donc par ces procédés réalistes, de brandir le spectre de la vieillesse pour faire peur aux jeunes filles . (projection de ce qu’elles deviendront). A- Argument d’autorité : Exemplum des déesses, vers 83-88. « ite per exemplum, genus o mortale, dearum », vers 87. Adresses à Luna, la lune et allusion à son amant Endymion, à Aurore et son époux Céphale, à Vénus et son amant Adonis, à sa procréation héroïque (Enée) avec le mortel Anchise. Ces déesses

ce genre littéraire était alors proche du roman et d'inspiration réaliste, se distinguant peu du conte. Les nouvelles étaient d'abord de petites histoires anonymes distribuées gratuitement dans la rue, et qui se distinguaient en deux groupes : les "exemplums", qui étaient des récits religieux prêchant la morale et les dons à l'église, et les "canards", racontant des faits divers comme des vols, des tromperies, ou des meurtres. Ces derniers ont donné aujourd'hui le mot argotique désignant le journal,

se substituer, à une multitude de récits brefs : fabliaux, lais, dits, devis, exemple, contes, etc.. Les nouvelles étaient d'abord de petites histoires anonymes distribuées gratuitement dans la rue, et qui se distinguaient en deux groupes : les exemplums, qui étaient des récits religieux prêchant la morale et les dons à l'église, et les « canards », racontant des faits divers comme des vols, des tromperies, ou des meurtres. Ces derniers ont donné aujourd'hui le mot argotique désignant le journal