Explication De Texte Sénèque De La Providence

d'ailleurs pas inverser les rapports entre les choses : ce n'est pas parce qu'un texte tenu pour sacré fait de l'homme un être à part, central et supérieur que la mentalité commune le tient pour tel ; c'est au contraire parce que la mentalité commune se fait spontanément cette représentation sans nul besoin d'aucun texte sacré, que les esprits étroits et bornés, résistant à l'émergence d'une autre représentation, en font un texte sacré. Or ce mythe, qui n'était déjà pas très éclairé dans l'Antiquité classique

Lecteur, le miracle ou l'accident dont la Providence ou la fortune se servirent pour me le confirmer3. 3Seule adresse au lecteur de tout le texte... il ne sera donc pas question d’étudier les différentes formes d’adresses au lecteur, si fréquentes pourtant chez Scarron dans Le Roman comique, mais que Cyrano (qui a écrit des lettres) ne semble pas avoir choisi comme modalité d’écriture. Nous voudrions étudier la représentation que construit le texte de l'opération de lecture, en partant de cette

Séquence 1 : Utopie et contre-utopie Des apologues Texte 1 : Candide ou l’optimisme de Voltaire, 1759, Chapitre XVIII, L’Eldorado, « Ils entrèrent dans une maison fort simple … Il est certain qu’il faut voyager » - Texte 2 : Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance, 1975 chapitre 12 « Il y aurait, là-bas, à l’autre bout du monde, une île (…) comment il a façonné au plus profond les relations sociales et les aspirations individuelles. » Texte 3 : 1984 de George Orwell, paru en 1948, « - Comment

Amstutz, préparation aux agrégations de lettres (2023) – Sorbonne Université 2 le songe comme mode d’exposition et d’interprétation se traduise également dans une forme esthétique particulière (texte onirique). Dans la tragédie, depuis l’Antiquité (en particulier dans les tragédies attribuées à Sénèque) et à la Renaissance (Étienne Jodelle, Robert Garnier), le songe, bien qu’emprunté à l’épopée homérique, apparaît comme un marqueur du genre tragique (le songe, informatif et prémonitoire, possède

inventée contre son gré par Diogène à travers sa consciencieuse volonté de rapporter sans exception ce qu’il savait à propos de tous les philosophes sur lesquels il écrit. 1 Kl sis – Revue philosophique Comme avant-goût de la richesse de ce texte, pourtant bien pauvre selon les critères ordinaires du lecteur philosophe, voici quelques éléments tirés de ma lecture des pages consacrées à Zénon, fondateur du stoïcisme∗. Diogène Laërce donne trois versions de la conversion de Zénon à la philosophie

générales, à partir desquelles il pourra finalement accéder à la connaissance des causes universelles. La révolution scientifique du XVIIème siècle opérera un tournant sur ce qu’il faut entendre par l’ « explication scientifique du réel ». Il s’agit notamment de ne plus se satisfaire des explications de la philosophie scolastique qui ne permettent plus de rendre raison du réel. Descartes critiquera ainsi les notions aristotéliciennes de cause finale ou de syllogisme démonstratif, qui

: Voir Aristote, Poétique, Introduction, traduction nouvelle et annotation de Michel Magnien, Paris, Librairie Générale Française, Le Livre de Poche, 1990,VI, 1450a ; XI, 1452a et b ; XIII, 1453a. 2 Aristote, La Rhétorique, Aristote, Rhétorique, Texte établi et traduit par Médéric Dufour, Paris, Les Belles Lettres, Collection des Universités de France, Tome II, Livre II, 2002,Livre II, 1378a. 1 9 Les développements relatifs aux passions se doivent diviser en trois chefs : voici ce que je

évidente. Mais les Dieux ne sont pas tels que la foule le croit, Pour EPICURE, les hommes s’empêchent d’être heureux car ils se font une mauvaise image de ce que sont les Dieux. Voila pourquoi dire ce que sont réellement les Dieux, c’est donner une explication libératrice destinée à la vie heureuse. EPICURE commence par nous faire comprendre que les Dieux ne s’occupent pas des affaires des hommes, ils se suffisent à eux mêmes et sont dans un bonheur parfait que rien ne trouble, l’ataraxie et l’aponie

l'époque de la Grèce antique, par Zénon de Cition en 301 av. J.-C. C'est par la suite un courant philosophique hellénistique qui a traversé les siècles, subi des transformations (notamment avec Chrysippe de Soles en Grèce et à Rome avec Cicéron, Sénèque, Épictète, Marc Aurèle), puis exercé diverses influences, allant de la période classique en Europe (en particulier au XVIIe siècle, chez René Descartes) jusqu'à nos jours. Cette philosophie exhorte à la pratique d'exercices de méditation conduisant

construction et de fonctionnement du texte, une observation sur la maniere de laquelle I'ecrivain emploie la voix ("une voix a travers laquelle c'est l'univers tout entier qui parle" - Mallarme) ou la lettre d'un autre ecrivain comme point de depart pour sa propre ecriture". Cette demarche poîetique qui renvoie a une etude des origines de I'ecriture d'Emil Cioran ne peut pas ignorer le role de la pratique intertextuelle de la citation dans le fonctionnement du texte cioranien. On se propose une etude