Fable Enseignement Moral

déranger ». En effet, le fabuliste sait à merveille dissimuler ses critiques derrière des situations banales et rassurantes, parfois même si bien dissimulées que le lecteur peut en rester à un stade où le réel message n’est pas véritablement saisi. Chaque fable ou plus généralement apologue comprend donc un message inquiétant qui tente de déranger le lecteur, mais également dans la forme, tente de le rassurer. Enfin les niveaux de compréhension d’un récit sont conditionnés par le lecteur lui-même, décidant

que la création de la fable remonte à l'écrivain grec Esope (VIème siècle avant J.-C). Au 1er siècle avant J.-C, Phèdre reprend en latin la même inspiration et rédige de petites fables. Au XVIème siècle, un écrivain italien, Abstemius, poursuit le même travail. La Fontaine aura également connaissance, grâce à la littérature orientale qui est alors diffusée en Europe, de petits récits moralisateurs. Quelles sont les caractéristiques de la fable ? La fable est un texte, bref, le

pieds », tandis que l'Agneau de la fable est placé, comme il le fait remarquer lui-même, « plus de vingt pas au-dessous [du Loup] ». Ces oppositions mettent en évidence le fossé qui sépare le détenteur du pouvoir, dont les désirs tyranniques ne sauraient être contredits, et les faibles ou les soumis, qui n'osent ou ne peuvent faire entendre leur voix. 2. Trois textes du corpus sont des apologues, c'est-à-dire des récits porteurs d'un enseignement ou d'une morale. Seul l'article « Autorité politique

se promener.                Quand il fut en l'âge où la chasse                Plaît le plus aux jeunes esprits,                Cet exercice avec mépris                Lui fut dépeint ; mais, quoi qu'on fasse,                Propos, conseil, enseignement,                Rien ne change un tempérament. Le jeune homme, inquiet, ardent, plein de courage, A peine se sentit des bouillons d'un tel âge,                Qu'il soupira pour ce plaisir. Plus l'obstacle était grand, plus fort fut le désir

: tout d’abord, il dresse tout d’abord un constat de la ligne 1 à 5 : les enfants, après avoir lu la fable, feront le contraire de la morale voulue par l’auteur. « Ils en font presque toujours une contraire à l’intention de l’auteur » (l.2-3). Puis, il raisonne du général aux particularités : des lignes 1 à 5, il a établit son constat qu’il vérifie grâce aux exemples de fables : « Dans la fable précédente (sous-entendu le corbeau et le renard), les enfants se moquent du corbeau mais ils s’affectionnent

dévot plus avide de biens matériel et de confort que de contemplation mystique. Question probable : Que dénonce cette fable ? Annonce du plan : Nous étudierons d’abord la satire du clergé puis la présence ironique de l’autre ; enfin nous tenterons de donner le sens le plus large possible à la morale finale. Axes : I – Satire du clergé A – Symbolisme du Rat : Cette fable est ancré dans l’actualité, la guerre de Hollande de 1675, Le Roi demande une subvention au clergé régulier qui refuse

et symbolique s’inscrivant dans une tradition culturelle, des situations initiatiques qui révèlent cette valeur symbolique, des dialogues qui créent des pauses dans le récit, permettent souvent de confronter différentes opinions ou de tirer des enseignements. Dans cette argumentation indirecte, le rôle de l’implicite est souvent essentiel. L’apologue suggère souvent plus qu’il n’affirme une idée. Il recourt à la légèreté de l’allusion au détriment de la lourdeur de la démonstration. Il se cache de

1674 : le classicisme prône la clarté, la rigeur, l’ordre et la mesure. - « Plaire et instruire » de la Fontaine. - S’exprime tjrs en vers au théâtre. - Fable, apologue : Jean de la Fontaine. Ds les fables la poésie est morale et didactique. - S’ecrit en sonnet 2 quatrains + 2 tercet, en alexandrin ou décasyllabe. - Art moral, à visée didactique servant le roi. *POESIE ROMANTIQUE (1ère parti du XIXème) : - Rupture, révolut° après la rigeur du classicisme : règles et modèles classique

fables visent à donner sous une forme légère et ludique un enseignement moral. Pour cela, il va partir d'une histoire grâce à laquelle il vas illustrer une morale. Nous allons étudier une fable appelée « Les animaux malades de la peste » écrit en 1678. Ici, le récit présente des animaux qui tiennent conseil et qui cherchent à déterminer lequel d'entre eux est le plus coupable pour mourir pour sauver le reste de la population de la peste. Cette fable apparaît donc comme l'occasion pour la Fontaine de mener

ordinaires et expériences familières du lecteur du 18e mais dans un cadre exotique, oriental Memnon est victime d'une farce, une tromperie, une duperie. Axe 2 : Un conte en forme d'apologue, une fable à la mode Fable : assemblage d'actions organisées dans un récit qui ouvre sur une morale, en prenant un masque. Pas d'accroche historique, les seuls repères temporels sont vagues « un jour » « ce matin ». Commence comme dans les contes « conçut un jour » « il était une fois » : crée un