Fahrenheit 451

siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre. » — Nicolas Berdiaeff Ce monde qui se veut parfait évoque déjà celui du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou d’Un bonheur insoutenable d'Ira Levin. Toutefois, Le Meilleur des mondes est plus souvent rattaché à la littérature générale qu'à la science-fiction, comme d'ailleurs 1984 de George Orwell auquel il est souvent comparé, les

Nobel de médecine en 1975, qui se demandait : « Serons-nous capables de choisir les éléments de la technologie qui améliorent la qualité de vie et d’éviter ceux qui la détériorent ? ».             Ce dessin illustre un livre de Ray Bradbury, Fahrenheit 451, publié en 1953. En effet, ce roman de science-fiction met en scène une société futuriste mais intemporelle, dans laquelle la culture et notamment la littérature sont persécutées. Dans ce monde, les individus vivent dans des maisons dont les murs

Koestler, Le Zéro et l'Infini, 1945. o George Orwell, La Ferme des animaux, 1945. o George Orwell, 1984, 1949. o Ray Bradbury, Fahrenheit 451, 1953. o Ira Levin, Un Bonheur insoutenable, 1969. o Alan Moore et David Lloyd, V pour Vendetta, 1990. * Films : o Fahrenheit 451 de François Truffaut, 1966. o THX 1138 de George Lucas, 1971. o Soleil vert de Richard Fleischer, 1973. o 1984 de Michael Radford

François Truffaut REALISATEUR : Une visite (1955) Les Mistons (1957) Les Quatre cents coups (1959) Tirez sur le pianiste (1960) Une histoire d'eau (1961) Tire-au-flanc (1962) Jules et Jim (1962) Antoine et Colette (1962) La Peau douce (1964) Fahrenheit 451 (1966) La Mariée était en noir (1967) Baisers volés (1968) La Sirène du Mississippi (1969) L'Enfant sauvage (1969) Domicile conjugal (1970) Les Deux anglaises et le continent (1971) Une belle fille comme moi (1972) La Nuit américaine (1973) L'Histoire

un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre. » — Nicolas Berdiaeff Ce monde qui se veut parfait évoque déjà celui du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou d’Un bonheur insoutenable d'Ira Levin. Toutefois, Le Meilleur des mondes est plus souvent rattaché à la littérature générale qu'à la science-fiction, comme d'ailleurs 1984 de George Orwell auquel il est souvent comparé, les

Candide, 1759). Une utopie peut désigner également une réalité difficilement admissible : en ce sens, qualifier quelque chose d'utopique consiste à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel. Cette image de l'utopie est évoquée dans Fahrenheit 451 où une nation tout entière n'accepte pas de lire des livres, de peur que cela ne lui ouvre les yeux par rapport à la fausse utopie dans laquelle elle vit. Cette polysémie, qui fait varier la définition du terme entre texte littéraire à vocation

trois adolescents pendant la Révolution Culturelle chinoise ; Primo Levi évoque brièvement dans Si c’est un homme son besoin de se rattacher à la connaissance et à la littérature même dans les pires situations ; Ray Bradbury veut montrer dans Fahrenheit 451 la nécessité du roman pour combattre l’individualisme résultant du progrès scientifique et limiter l’expansion du totalitarisme. Lire. Pour s’évader, s’ouvrir à un monde nouveau, s’arracher à notre petite existence personnelle, pour basculer

L'événement décrit se situe souvent hors cadre, comme au cinéma, avec le fameux hors champ. Tout se passe comme dans nos rêves, par collages. C'est la fin d'un monde et le début d'un autre, mais ce dernier ressemble terriblement au premier ! Fahrenheit 451 est un roman de science-fiction de Ray Bradbury publié en 1953 (adapté en 1966 au cinéma par François Truffaut) qui décrit un univers totalitaire où il est interdit de lire. L'auteur décrit une machine robotisée – un chien abeille avec huit pattes

pas dire à quel moment précis naît l’Amitié. Si l’on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder ; ainsi lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par en avoir une qui fait déborder le cœur. Fahrenheit 451 L'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum. Laure Conan L'amitié est un contrat par lequel nous nous engageons à rendre de petits services à quelqu'un afin qu'il nous en rende de grands. Montesquieu Un ami, c'est quelqu'un

l’auteur Né dans l’Illinois en 1920, Ray Bradbury a le privilège, rare pour un auteur de SF, d'avoir un de ses romans (Les Chroniques martiennes) sur les listes de lecture conseillées et étudiées dans les écoles françaises, un autre de ses romans (Fahrenheit 451) a été adapté au cinéma par François Truffaut. Cette reconnaissance est sans doute due au fait que Ray Bradbury se situe en marge des courants de la Science-fiction classique. En effet, surnommé le "poète de la science-fiction", Ray Bradbury