Faire Son Devoir Est Ce Renoncer à Sa Liberté

Introduction : Nous nous sommes toujours posé des questions sur la liberté, ce qu’elle signifie, et ce que cela représente, sans jamais avoir de réponses concrètes. La définition la plus simple que l’on puisse y donner c’est de faire ce que l’on veut, et d’agir que par notre volonté. Depuis plusieurs siècles, chaque individu appartient à un peuple qui sous plusieurs angles différents est dirigé en quelque sorte par un Etat, un roi, ou toutes autres formes de pouvoir. Un Etat par définition est une

À l’épreuve écrite du baccalauréat : - Trois sujets sont proposés au choix des candidats. Les sujets peuvent porter sur toutes les parties du programme de chacune des séries. - L’un des trois sujets de chaque série est constitué par l’explication d’un texte philosophique. > Devoirs écrits 1 à 8, 9 pour la série L Attention : Le cours PH00 n’est pas organisé en « séquences » liant nécessairement l’ordre des 8 à 9 devoirs à l’ordre de présentation de l’étude des notions suivi dans les tomes 1

CONNAISSANCE DE SOI (CONSCIENCE, INCONSCIENCE, LIBERTÉ) I- VARIÉTÉ DE LA CONSCIENCE a. conscience immédiate et conscience réfléchie la conscience renvoie à différents phénomènes de nos vies : - conscience immédiate (animal) : être capable de s’orienter, de se nourrir, posséder une âme sensitive, être en contact direct avec le monde (voir le monde tel qu’il nous est utile, pas tel qu’il est) - conscience réfléchie, introspective (humain) : contrairement à l’animal, l’humain réfléchit, prend de la distance

possède au moins un désir, sinon une expérience de ce qu’il nomme liberté. Le concept est cependant difficile à définir : il concerne des domaines différents. Etre libre, c’est être dans l’incapacité d’être dominé par un homme et d’en dominer un autre. Dans l’opinion général, un monde utopique serait un monde ou chaque individu pourrait faire ce qu’il désir, sans contraintes, qu’elles soient politiques, sociales, ou même intérieures à nous même. Cependant, cette vision des choses est concrètement

présente le profil d’un être humain en société et le compare à celui d’un être humain vivant dans la nature. Contrairement à sa situation dans la société, l’homme serait un véritable être libre dans la nature et il disposerait de tout ce dont il a besoin. Rousseau est très attaché au concept de la vie de l’homme dans la nature principalement par la liberté que celui-ci comprend. Selon lui, lorsque l’homme vie en société, il échange toute sa liberté contre la protection qui lui sera fournie par la monarchie

nous avons le maître au sens de « dominus » : qui est le rapport entre l'homme et l'esclave, ou le maître qui représente la domination, la force, le tyran. Mais « maître » peut aussi être un guide spirituel, rapport d'homme à homme: le maître et ses disciples, ou le rapport à l'éducation: le maître et ses élèves, les parents et leurs enfants. Dans tous les cas, « maître » vient du latin « magister »:  « celui qui est plus » que les autres. Le maître exerce donc une autorité, une domination, un pouvoir

les plaintes et les lamentations éloquentes, l’exhibition de l’infortune, ne poursuivent pas au fond le but de faire mal aux spectateurs : la pitié que ceux-ci expriment alors est une consolation pour les faibles et les souffrants en tant qu’ils y reconnaissent avoir au moins encore un pouvoir, en dépit de leur faiblesse : le pouvoir de faire mal. Le malheureux prend une espèce de plaisir à ce sentiment de supériorité dont lui donne conscience le témoignage de pitié ; son imagination s’exalte, il est

INTRODUCTION Thème : la liberté, la société , les lois Problème : Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ? Les lois sont-elles alors une entrave à la liberté ? Thèse : Pour Montesquieu, la véritable liberté – qui est selon lui la liberté politique et non l'indépendance - n'est pas de faire ce que l'on veut sans limites, mais de vouloir et faire ce que les lois permettent. Ce sont les lois qui définissent la liberté, car sans lois il n'y aurait tout simplement pas de liberté. Plan : - l.1-l.4 (→

morale d’Épicure est un hédonisme : doctrine faisant du plaisir le souverain bien de l’homme. Mais aussi un eudémonisme : C’est-à-dire une morale du bonheur. L’Epicurisme fait de la recherche du plaisir la règle de la vie normale et du bonheur mais attention juste règlement des plaisirs. Pas de démesure ! •La philosophie est un moyen d’arriver à ce bonheur. Elle nous aide à nous délivrer des mythologies populaires, des craintes et des superstitions qui reposent sur notre ignorance de la nature des

rôle de l'État est de faire et d'appliquer la loi. Il doit garantir le droit. Mais a-t-il pour autant tous les droits ? La question porte ici sur la source du droit et la souveraineté de l'État : il s'agit de savoir s'il existe une limite à son autorité, au-delà de laquelle il ne peut légitimement ni intervenir ni légiférer. On peut en effet penser que l'État a tous les droits parce qu'il en est l'origine et la caution, même s'il décide ensuite d'en transférer une partie à ceux qu'il gouverne, ou