Faire Un Portrait à La Manière De La Bruyère

Phénomène éminemment social, le rire amène à en questionner l'objet et les enjeux. Telle est l'inspiration de ce corpus qui se compose de quatre textes issus d'essais publiés entre le dix-septième et le vingt-et-unième siècle. Le premier document donne pour ainsi dire la tonalité du corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est non moins célèbre : intitulé "De la ville", c'est un passage des Caractères ou les mœurs

qui nous amène à s'interroger sur ses raisons d'être. Ce corpus qui se compose de quatre textes publiés entre le 17ème et le 21ème siècle, nous donne des réponses sur cette question. Le premier document donne quasiment le thème de ce corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est intitulé "De la ville", c'est un extrait des Caractères ou les mœurs de ce siècle de 1688, dans lequel Jean de La Bruyère dénonce ceux qui

Introduction. La Bruyère est un moraliste français du XVII siècle célèbre pour avoir rédigé « les Caractères ou les Mœurs de ce siècle ». Après l’œuvre de Phédon et de Giton, tout deux caricatures d’un fait de société, Gnathon semble être à son tour la dénonciation d’un trait du riche à cette époque. Emprunté au dramaturge Térence, Gnathon est souvent utilisé pour définir le parasite ou un homme qui vit au détriment de l’existence des autres. Le Giton représente, dans le langage courant, ce que

sermon ou une fable; aussi y a-t-il un moraliste et une morale chez presque tout écrivain du XVIIe siècle, chez Racine comme chez Bossuet, chez La Fontaine comme chez Molière. Les autres sont uniquement moralistes, et la seule forme littéraire qu'ils donnent à leur connaissance de l'homme, c'est la pensée, la maxime, ou bien le portrait : voilà les moralistes proprement dits. — Les moralistes proprement dits du XVIIe siècle sont La Rochefoucauld, Pascal, La Bruyère, — pour ne nommer que les principaux

Séquence 5- Etude du portrait : des visages et des images : Objectifs : Être capable de rédiger un portrait. Analyser et repérer els expansions du nom Définir le portrait en littérature et en arts. Séance 1- Du texte explicatif au texte descriptif : le portrait d’une coquète : Définir le portrait : c’est la représentation d’une personne par l’image, et par extension, la représentation d’une personne par l’écrit ou par l’oral. Le mot portrait est issu du latin : « portrare » qui

cour – LA BRUYERE Q1: Quel vision de la Cour se dégage de l'ensemble de la section? Dans l'ensemble de la section, la vision de la Cour qui se dégage est une vision de fausseté, comme on peut le voir dans l'extrait suivant: «Tout ce grand raffinement n'est qu'un vice, qu'on appelle fausseté» (caractère 2), ce derniere définit l'expression «savoir la Cour», c'est l'art du paraître et être hyprocrite, ou encore que lorsqu'on vit à la cour, on est comme protégé. Une personne vivant à la Cour sacrifie

communication amènent à réfléchir sur les enjeux. C’est ce que nous apporte ce corpus de cinq textes publiés entre le dix-septième siècle et le vingt-et-unième. Le premier document est un extrait de Réflexions diverses, publié en 1679 par La Rochefoucauld, où il définit les codes de la conversation. Le deuxième document est un texte tiré de Les Caractères, écrit en 1688, dans lequel La Bruyère tente de dresser un portrait d’Arrias, véritable tare de la conversation. Le troisième document, qui a pour titre

suivants qui présentent des portraits satiriques. Puis, dans un développement personnel, vous vous demanderez si les humoristes d’aujourd’hui n’ont qu’un rôle de divertissement. Correction de la synthèse de documents 1. Travail préparatoire 1.1. Présentation du sujet et des documents – Le corpus se compose de trois textes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles au langage simple et d’un document iconographique récent qui ne posent pas de problème de compréhension. – L’ensemble a une portée argumentative

amour propre'', c'est à dire l'amour de soi alors qu'à ce siècle cette ''amour du moi'' est haïssable. La plupart de ses écrits paraissent dans le recueil Maximer publié en 1678. Une réflexion originale chez cet auteur puisqu'il se sert des animaux pour peindre l'homme mais qui s'explique par le développement de la physionomie (dessin ou il y a une tête d'homme et un corps d'animal, ce dernier représentant un trait de caractère de l'homme). Une réflexion qui ressemble à un essai où le moraliste

La Bruyere 1:La ville est partagée en diverses sociétés, qui sont comme autant de petites républiques, qui ont leurs lois, leurs usages, leur jargon, et leurs mots pour rire. Tant que cet assemblage est dans sa force, et que l’entêtement subsiste, l’on ne trouve rien de bien dit ou de bien fait que ce qui part des siens, et l’on est incapable de goûter ce qui vient d’ailleurs : cela va jusques au mépris pour les gens qui ne sont pas initiés dans leurs mystères. L’homme du monde d’un meilleur esprit