Falbala

amortissaient, faisait le bruit d'un troupeau sur du gazon. Le clergé parut dans la cour. La Simonne grimpa sur une chaise pour atteindre à l'œil-de-bœuf, et de cette manière dominait le reposoir. Des guirlandes vertes pendaient sur l'autel, orné d'un falbala en point d'Angleterre. Il y avait au milieu un petit cadre enfermant des84 reliques, deux orangers dans les angles, et, tout le long, des flambeaux d'argent et des vases en porcelaine, d'où s'élançaient des tournesols, des lis, des pivoines, des digitales

amortissaient, 82 faisait le bruit d'un troupeau sur du gazon. Le clergé parut dans la cour. La Simonne grimpa sur une chaise pour atteindre à l'œil-de-bœuf, et de cette manière dominait le reposoir. Des guirlandes vertes pendaient sur l'autel, orné d'un falbala en point d'Angleterre. Il y avait au milieu un petit cadre enfermant des reliques, deux orangers dans les angles, et, tout le long, des flambeaux d'argent et des vases en porcelaine, d'où s'élançaient des tournesols, des lis, des pivoines, des digitales

organisent une soirée pour les habitants de Zornhof, dans la description de cette fête il termine par se moquer d´eux, par ironiser. les gitans vont nous régaler ! (...) soirée dansante et chantante, au Tanzhalle!... (...) tous les gitans en falbalas, les femmes en robes à volants...danses de chez eux ! tout pour nous distraire!... nous relever le moral!... tambourins, castagnettes, guitares!... & les gitans chanteraient à six voix, leurs femmes elles, rempailleuses de chaises, danseraient

d’éclairs, plus de voix, plus de bruits, plus de feux, Plus de prodiges, noirs ou sereins, sur les grèves, Sur les monts, dans les bois, que l’homme n’a de rêves ; Tandis qu’il est. cet être inconcevable-là. Nous prêtres, nous vieillards, drapés d’un falbala, Plus chargés de bijoux que des filles publiques, Tournant vers les faux biens nos extases obliques, Tandis que lui, celui qui ne prend ni ne vend, Lui le sombre Seigneur de la foudre, est vivant, Nous, sous quelque portail d’église ou d’abbaye

histoire, Aux jours pompeux de votre gloire, Quel heureux monde en ces bosquets ! Que de grands seigneurs, de laquais, Que de duchesses, de caillettes, De talons rouges, de paillettes, Que de soupirs et de caquets, Que de plumets et de calottes, De falbalas et de culottes, Que de poudre sous ces berceaux, Que de gens, sans compter les sots ! Règne auguste de la perruque, Le bourgeois qui te méconnaît Mérite sur sa plate nuque D'avoir un éternel bonnet. Et toi, siècle à l'humeur badine, Siècle tout couvert

comme un voleur que j'étais. - Minchorrò ! disait Carmen, j'ai envie de tout casser ici, de mettre le feu à la maison, et de m'enfuir à la sierra. - Et c'étaient des tendresses !... et puis des rires !... et elle dansait, et elle déchirait ses falbalas : jamais singe ne fit plus de gambades, de grimaces, de diableries. Quand elle eut repris son sérieux : - Écoute, me dit-elle, il s'agit de l'Egypte. Je veux qu'il me mène à Ronda, où j'ai une soeur religieuse... (Ici nouveaux éclats de rire.) Nous

qu’habituellement on tentait d’endormir avec un univers d’amoureux et de soubrettes, aima les crudités du texte, y trouva aussi l'écho de scandales récents qui avaient ébranlé leur ville, mais nul ne se sentit visé. Cet opéra sans faste et sans falbalas, où les héros sont des gueux, où les musiciens et les comédiens semblent des artistes pauvres, itinérants, étrangers au lieu, était vraiment de «quat‘ sous», pouvant se jouer dans une cour, un gymnase ou un entrepôt. Certains de ses personnages sont

lecteur comprend d’où vient la cupidité de Bel-Ami. La mère est décrite comme une paysanne austère et hostile : sa bru est une femme de la ville, trop apprêtée et trop maigre à son goût : « Elle avait l’air d’une traînée, cette dame-là, avec ses falbalas et son musc » (l. 619-620, p. 223). Elle éprouve rapidement de la haine pour elle. Maupassant dresse donc une satire des paysans normands, dont la rudesse et la grossièreté effraient Madeleine. ᕢ Dans le chapitre 3, qui présente l’assaut d’armes

histoire commence… En 1910, Coco Chanel transfère son activité rue Cambon. Au fil des années et des succès, elle lance un vent de créations sans équivalent inspiré de la mode anglaise masculine : corsets, robes lacées et chargées, couleurs excessives, falbalas encombrants cèdent un à un face à ses formes souples et enveloppantes, cashmeres, lainages et soies d'une extrême délicatesse, au noir et blanc, qui la distinguent pour toujours. Mademoiselle Chanel triomphe, elle réussit à tout imposer à ses clientes

poésie que ce qu’il est pour les ajustements des femmes. " Ainsi, le goût, c’est la coquetterie. Paroles remarquables qui peignent à merveille cette poésie fardée, mouchetée, poudrée, du dix-huitième siècle, cette littérature à paniers, à pompons et à falbalas. Elles offrent un admirable résumé d’une époque avec laquelle les plus hauts génies n’ont pu être en contact sans devenir petits, du moins par un côté, d’un temps où Montesquieu a pu et dû faire le Temple de Gnide, Voltaire le Temple du Goût, Jean-Jacques