Famine En Flandres 1316

carolingiens. La réalité des pouvoirs publics échappe au roi. - De 987 à 1108, la royauté est encore très faible. Avènement de Hugues Capet en 987. à cette époque, les grands princes territoriaux s’affirment en Aquitaine et en Guyenne, en Flandre, Normandie, Bourgogne. A partir de l’an 1000, le pouvoir est entre les mains des seigneurs locaux. Sauf que le roi parvient à se faire passer pour l’héritier des carolingiens en raison de la permanence du sacre. Depuis Pépin le Bref, les rois sont

n’y a plus de grandes épidémies de peste après celle de 1710, hormis celle de Marseille en 1720 (50 000 morts). Cela n’exclut pas les épidémies de dysenterie et de choléra (Bretagne, 1779, 175 000 morts). Il y a eu également de grandes crises de famine après 1720. Il y a cependant moins de crises, car on produit mieux : grande modernisation de l’agriculture, avec l’apparition de l’agronomie, qui va séduire la France. Les intendants conduisent des politiques agronomiques. La médecine et l’hygiène

Il faut souligner que cet objectif royal est difficile a réaliser, on sent qu’une évolution se produit vers 1108, à ce moment la les efforts entrepris apportent des résultats concrets. Par exemple Louis 6 parvient à obtenir l’hommage du compte de Flandre. En 1151, Henri 2 d’Angleterre, duc de Normandie, accepte de prêter serment de fidélité au roi Louis 7 pour la province française de Normandie. Il faut quand même noter que, le plus souvent, ce n’est pas comme ça que ça se passe : le roi doit composer

pour l’annexé à sont territoire. Jean sans Terre va réagir en roi d’Angleterre qu’il est et n’accepte pas la commise. Donc il va rassemblé autour de lui tout ceux qui s’inquiète de l’autorité de Philippe Auguste (l’Empereur Germanique, le comte de Flandre et les troupes anglaises). Cette coalition est une agression étrangère sur le royaume de France et au sein du royaume de France, la solidarité des seigneurs va se renforcer. Philippe Auguste va se comporter en roi. Jusqu’à une victoire de Philippe

s’accélère. A la fin du 9ème siècle apparaissent de grandes principautés, des territoires autonomes. Ces territoires se situent dans la périphérie du royaume ; ces zones furent à l’époque carolingienne, des zones de commandement militaire, tels que la Flandre, la Bourgogne, l’Aquitaine, la Normandie, la Bretagne. Puis, on entre dans une 2ème phase au siècle suivant ; dans la 2ème moitié du 10ème siècle, les régions du centre de la future France sont affectées ; des territoires aux dimensions plus modestes

l’ouest. Au nord nous avons les principautés de Flandre et de Bourgogne qui illustrent bien les fondements ethniques et linguistiques sur lesquelles peut se fonder le morcellement. Pour qu’il y ai morcellement, pour qu’il y ai reconstruction, il faut bien un élément qui fédère autour de ces grands ensembles. Pour le cas de la Flandre, par exemple, elle fédère les régions de parler flamand. Toutes les régions qui parlent flamand se retrouve dans la Flandre. Au sud, nous avons la Gascogne et l’Aquitaine

constituent essentiellement à la périphérie de chaque royaume. Ces principautés en périphérie vont très vite affirmer leur autorité politique. On va trouver en France quelques principautés très vite autonomes politiquement, ce sera le cas de la Flandre, de la Gascogne, de la Bourgogne, de la Normandie, de la Bretagne (régions devenant autonomes) : début d’un processus de dislocation. Ce morcèlement va toucher d’autres régions : fragmentation de plus en plus importante. * Avec un certain décalage

chefs supérieurs notamment. Par ailleurs, le 10ème siècle connait un climat particulièrement dégradé (générant ainsi des famines). Dès lors, on aboutit à une régression démographique, la population diminue. Les villes, prospères sous l’Antiquité, deviennent de simples villages. Les populations se réfugient dans les campagnes (se rapprochent des lieux de production en période de famines). Le 10ème siècle voit la population se contracter et chercher la protection, ce qui ne pourra que renforcer le pouvoir

de 100 000hab… La plupart des populations vivent dans les « paroisses » des petits bourgs. Au XVIIIème, il y a un formidable essor démographique : ⎫ Plus de grosses épidémies (dernière peste à Marseille en 1720) ⎫ Plus de famines qui étaient liées à des problèmes climatiques (juste des crises de subsistance) ⎫ Progrès de la médecine et de l’hygiène ⎫ Baisse de la mortalité infantile (plus de soins) ⎫ On se marie plus jeune (25-27 ans donc moins de

politique matrimoniale. Malgré deux mariages, Henri est sans descendance. Par un acte passé à Heppignies en 1163, il promet à sa sœur Alice, à l’époux de celle-ci, Baudouin IV comte de Hainaut, et à leur fils, le futur Baudouin V, comte de Hainaut et de Flandre, l’héritage de tous ses biens allodiaux dans les comtés de Namur, Laroche, Luxembourg et Durbuy. Décidé à ne plus se marier, Henri contracte néanmoins en 1168 un troisième mariage avec Agnès de Gueldre dont il se sépare quatre ans plus tard. Pendant