Faut Il Obéir Aux Lois

civile » nous amène donc à nous questionner sur la loi, mais aussi sur ses limites. Ainsi, on pourrait se demander si passer au-delà des lois au nom de nos principes est réellement légitime, et si comme le défend Thoreau notre moralité se doit-être placé au dessus d’une autorité commune. Cette désobéissance pourrait être justifié par les failles des lois, notamment le fait qu’elles ne sont pas toujours juste, ou encore qu’elles satisfassent seulement une partie de la population. On pourrait

chance qu’a un individu de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre contenu déterminé » Certes Weber montre que la domination a à sa disposition une composante essentielle : la légitimité Toute domination qu’elle quelle soit doit être acceptée par ceux qui vont la « subir » ou plutôt y obéir. Premier élément développé par le sociologue :pour exercer une domination sur un groupe important d’individus, il faut avoir un maillon intermédiaire, selon Weber, une sorte d’état-major de

ensemble. Discutée publiquement, la loi se construit à coups de votes : il en faut de la mauvaise volonté pour l’ignorer ! La loi est la règle nous permettant d’évoluer dans un même cadre : c’est un contrat nécessaire, déterminant notre état social. S’affirmer citoyens, c’est signer ce contrat. Premier paradoxe : il suffit d’être né quelque part pour devoir obéir à des lois singulières. Chacun doit reconnaître les lois du lieu dans lequel il se trouve, s’y soumettre comme on prend un train en marche

défaut majeur venait d’un manque de méthode : vous avez le plus souvent décrit le texte et son « style » alors que dans une copie de philosophie on attend une analyse du fond et pas de la forme. Ce sont les idées, les question, les paradoxes, qu’il faut analyser en construisant un raisonnement personnel qui suit le texte et qui dialogue en qque sorte avec lui. Or tout vrai dialogue philosophique interroge, cherche à comprendre et questionne en s’impliquant vraiment – et trop de copies témoignent

spécifiquement humain de l'exiger et de l'attendre en dépit des exemples d'aliénation multiples. Nous nous donnons les lois qui nous punirons lorsque nous les enfreindrons mais cette contrainte nous libère toutefois de l'arbitraire du pouvoir humain. Ainsi que le dit Rousseau "un peuple obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par la force de lois qu'il n'obéit pas aux hommes." N'avons-nous pas finalement la liberté que nous exigeons de nous, que nous nous donnons pour notre

Pourrait-il y avoir des lois universelles? Pascal semble exclure cette possibilité. Nous ne pouvons pas attendre la justice universelle, Dieu peu nous la donner. Nous pensons que ces lois devraient être fondées sur le droit des peuples et les droit de l’homme, qui eux sont universelles (Déclaration de droits de l’homme). Les lois sont différentes selon les pays, selon les époques et selon la position des astres. Par exemple la peine de mort, en France est aboli, mais pas aux Etats-Unis. Pourtant

emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je ne suis s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose […] enfin il faut conclure que cette proposition : je sais, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que je le prononce ou que je la conçois. Les réponses possibles au doute cartésien : Descartes en découvrant la réalité de la conscience individuelle dont

la raison une forme de contrainte, pour ne pas dire de servitude. Cette intuition ou ce préjugé sont-ils erronés ? À quel degré ? Qu’entendre par « obéir à la raison » ? Quelle forme de liberté est compatible avec l’obéissance à la raison ? Voilà les questions que l’on doit peu à peu éclairer par ses analyses. 1. Dans un premier temps, il faut clarifier ce qu’on entend par « obéissance à la raison ». Cette formule peut être interprétée en un sens individuel, mais aussi politique. Se pose

la licence. Etre libre, c’est vouloir que les choses arrivent comme on le désire. Cependant, l’homme libre n’est pas celui à qui tout advient selon sa volonté, celui à qui personne ou rien ne peut faire obstacle. Est-ce que je puis transgresser des lois physiques ? Si personne ne peut me résister, m’empêcher de faire ceci ou cela, puis-je encore vivre en communauté ? Définition, problématisation. La conception courante de la liberté, d’après laquelle être libre, c’est faire ce que je veux, ce

Suffit-il pour être juste d’obéir aux lois et coutumes de son pays ? Qu’est-ce que la justice ? Existe-t-elle en, et pour elle-même ? N’y-a-t-il qu’une seule et unique définition de ce mot qui représente, tout du moins en France, un système complexe mêlant les lois et les hommes. La définition de ce mot est, pour la plupart des dictionnaires, constituée de ces quelques lignes : « La justice est un principe moral de la vie sociale fondé sur la reconnaissance et le respect du droit des autres qui