Faute Délictuelle Et Inexécution Contractuelle

imputable mais qu’elle provient d’une cause étrangère. S’il s’agit d’une obligation de moyens, la responsabilité du débiteur n’est engagée que s’il n’a pas agi avec toute la diligence requise, ce que le créancier devra démontrer. Il faut donc prouver la faute du débiteur. Dans l’exemple du médecin, le malade non guéri devra prouver la mauvaise qualité des soins reçus. La preuve de l’inexécution d’une obligation de moyens est beaucoup plus difficile à apporter que celle d’une obligation de résultat. La

autonomie, la liberté contractuelle. Chacun est libre de contracter, de choisir son contractant et enfin chacun est libre de passer le contrat qu’il souhaite. Deuxième principe de l’autonomie de la volonté, le principe du consensualisme. Aux yeux de la loi, la volonté des contractants suffit à créer le contrat. On parle de rencontre des volontés, avec une offre et une acceptation. Troisième conséquences, la Force obligatoire et effet relatif A-La liberté contractuelle Chacun est libre de

actes sous seing privé, ainsi que par le fait que le contrat doit être établi « en autant d?originaux qu?il y a de parties ayant un intérêt distinct ». En cas de non exécution de l?une des parties, le contractant peut se prévaloir d?une exception d?inexécution qui lui permet en retour de ne pas respecter son engagement. On peut également saisir les tribunaux, en demandant l?annulation rétroactive du contrat. Le contrat unilatéral est définit par l?article 1103, qui énonce l?engagement d?une ou

Livre II : Les sources extracontractuelles Il est des engagements qui se forment sans conventions : Titre IV du Livre III du Code civil. Il y a donc bien des obligations de source non contractuelle. Examen des quasi contrats, puis des délits et quasi délits et enfin de l’engagement unilatéral de volonté. Titre 1 : Les quasi-contrats C’est une catégorie dont l’origine est romaine. Les jurisconsultes romains constatèrent qu’il existait à côté des contrats des faits non conventionnels

sanction peut se traduire par une condamnation en nature (ex : contraindre l’entrepreneur à terminer les travaux auxquels il s’est engagé) ou par le versement de dommages et intérêts. Ces obligations sont très variées : ce sont des obligations contractuelles et en vertu de ce contrat les parties sont tenues d’accomplir certaines prestations. Dans un contrat, la partie contractante est à la fois créancière et débitrice => pas toujours un lien unilatéral. (Ex : contrat de vente : le vendeur est créancier

contrats d’adhésion de grande consommation d’entreprise (gaz, eau, télévision). Contrat de consommation : l’influence des contrats publicitaires. Est-ce que les documents publicitaires ont un valeur contractuelle ou pas ? La JP se montre protectrice des consommateurs en conférant une valeur contractuelle à ses documents publicitaires des lors qu’ils sont suffisamment précis et détaillés, et qu’ils on eut une influence sur le consentement du co-contractant. Section 2 : Contrats négociés Contrat négociés :

Le créancier peut le poursuivre en justice pour obtenir la réparation du préjudice consécutif à l’inexécution : C’est l’action en responsabilité contractuelle. Les parties à un contrat peuvent avoir recours à une forme de sanction privée qui permet de combiner les avantages de la contrainte directe et ceux de l’action en responsabilité contractuelle : C’est la technique de la clause pénale. Ex : Un débiteur s’engage à livrer la marchandise à une date déterminée. Ce contrat de livraison contient

existe une particularité à la situation contractuelle en cause : les parties ont convenu en 2005 d’un contrat-cadre de distribution automobile au sein duquel Autovert et le fabricant/fournisseur et GRM le distributeur. Par suite, mensuellement, des commandes sont passées par GRM à Autovert, ce qui signifie que de multiples contrats de vente se succèdent en vertu de la convention-cadre. Ainsi, la relation entre Autovert et GRM a une nature contractuelle. 1 A – Sur la compétence juridictionnelle

engagements qui se forment sans convention (Titre 4 du Livre 3 du Code Civil). 1- Les obligations contractuelles. Le contrat est un accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes en vue de produire des effets de droit et spécialement des obligations. Il n’est pas possible de donner de liste des contrats qui existent en droit français, parce qu’en application du principe de liberté contractuelle, il est possible de conclure tous les contrats possibles et imaginables pourvu néanmoins qu’ils

d'accord pour sanctionner les actes caractérisés de déloyauté, beaucoup, dont nous sommes, pensent qu'on part souvent trop loin pour annuler totalement le contrat vicié. Dès foi, comme innovation on peut chercher des moyens pour sauver garder le lien contractuel, du moment où la rupture lèse l’autre partie qui n’a pas été la cause de cette illicéité (arrêt Bal dus). Ses moyens de sorti de crise dans le contrat peuvent être : Si l’illicéité porte sur un élément accessoire, dès foi même essentiel du contrat