Fée marraine

moment où la situation semble désemparée, comme par exemple dans La Belle au bois dormant, « Ce terrible don fit frémir toute la compagnie, et il n’y eut personne qui ne pleurât. Dans ce moment la jeune Fée sorti de derrière la tapisserie… » p. 10. Ici nous voyons bien que l’intervention de la fée sert à atténuer la situation critique. Ou encore les bottes de sept lieues dans Le Petit Poucet, « le petit poucet s’était approché de l’Ogre […]mais comme elles étaient Fées, elle avaient le don […] fates

regard triste de Cendrillon. Sa marraine qui était une fée, vit Cendrillon dans un tel chagrin, qu’elle ne put s’empêcher de l’aider. Alors, sous la demande de sa marraine, Cendrillon alla chercher une citrouille dans le jardin. Cette citrouille se transforma en un beau carrosse tout doré. Pour les chevaux du carrosse, la marraine attrapa des souris et les transforma. Après de nombreux changement, Cendrillon était resplendissante et partit au bal en promettant à sa marraine de rentrer avant minuit. Dès

Pour échapper à l’amour incestueux de son père, le jeune princesse va consulter sa marraine, une fée, qui lui conseille d’émettre des souhaits que son père serait incapable de satisfaire. Mais c’est sans compter sur sa ténacité et sur la crainte qu’il inspire, aussi la robe « couleur du temps », celle "couleur de lune" ou encore celle "couleur de soleil", furent offertes à la princesse. A bout d’argument, la fée l’invite à demander la peau de l’âne merveilleux, et le roi accepte de tuer l’objet

est qu’elle soit la plus parfaite. Aussi lui donnent-ils sept fées pour marraines qui lui offriront chacune un don. Le jour du baptême, une huitième fée, qui n’avait pas été invitée parce qu’on la croyait morte, arrive, avec l’intention de se venger du mépris qu’on a eu pour elle. Aussi, une des jeunes fées décide-t-elle d’intervenir en dernier pour essayer de réparer le mal que la vieille fée pourrait faire. La première fée lui offre la beauté, la deuxième, l’intelligence, la troisième, la grâce

littérature médiévale est imprégnée du merveilleux. Perrault a été un des premiers à publier ses contes en prose même si certains sont encore en vers (Peau d’âne, Les Souhaits ridicules). La forme la plus populaire rattachée au merveilleux est le conte de fée (ou conte merveilleux) mais il est également présent dans le mythe, la fable, la légende, l'épopée, la fantasy. Par rapport au mythe, les aventures des personnages des contes merveilleux sont toujours présentées de façon ordinaire, comme pouvant

fées, elles ont des pouvoirs grâce à leurs baguettes magiques appelées parfois baguette des fées. On retrouve ces baguettes dans trois contes: Peau d'Ane, la Belle au bois dormant et Cendrillon. Dans les trois cas, la baguette est l'épanage de la marraine fée, qui en use bénéfice exclusif de sa filleule et protégée. Dans la magie, la baguette représente Volonté, Pouvoir et Force, elle devient l'accessoire indispensable des fées, c'est l'objet qui canalise l'énergie magique et par lequel passe la magie

obtient des contes éponymes comme la Belle au Bois Dormant, Grisélidis, Le petit Chaperon rouge, Peau d’Ane… Mais beaucoup de personnages féminins traversent les contes en étant des adjuvants (surtout des fées) ou des opposants (l’ogresse, la vieille fée…). Il y en a de tout âge (du petit Chaperon rouge en passant par la mère-grand ou Peau d’Ane une jeune adolescente), de toutes conditions sociales (Cendrillon la souillon, Grisélidis la bergère ou Peau d’Ane la princesse…) mais elles changent souvent

la cadette se mit à pleurer et sa marraine, qui était une fée, savait la raison des pleures. La marraine dit à Cendrillon de chercher une citrouille, six souris, un rat et six lézards pour qu’elle puisse faire que la fille va au bal du prince. La citrouille a été transformée en un beau carrosse tout doré, les souris ont été changées en six beaux chevaux, le rat a été transformé en un gros cocher et les six lézards sont devenus six laquais. Finalement la marraine transforma les habits de Cendrillon

comtesse ne songe qu’à préparer, à grand renfort d’artifices, ses deux filles Noémie et Dorothée pour paraître au bal du roi le soir même. Restée seule, Cendrillon songe avec regret au bal et range la maison avant de s’endormir dans l’âtre. Sa marraine la Fée paraît et commande à ses follets une robe couleur de ciel et un attelage complet. Lorsque Cendrillon se réveille, elle est métamorphosée et part au bal sur la promesse de le quitter avant minuit. Ses pantoufles enchantées la rendront inconnue

cependant elle ne peut pas s’y rendre, car elle n’a pas d’habits convenables, ni un moyen de transport pour se rendre au bal. Elle va aider ses demi-sœurs à se préparer pour le bal, et c’est quand toute la famille sera partie au bal que la marraine apparaîtra. Cette fée dotée de pouvoirs magiques, qui joue le rôle de l’adjuvant, va permettre à Cendrillon d’aller au bal. Elle va, grâce à ses pouvoirs magiques, changer ses vieux habits en «des habits de drap d’or et d’argent tout chamarrés de pierreries»