Flaubert Et La Fiction Romanesque

« tissu d’évènements chimérique et frivole ». Longtemps en effet, ce genre un peu particulier a été considéré comme immoral, flattant l’imagination des femmes, offrant une image idéalisée de la réalité, et donc dangereux. Pourtant, si la littérature romanesque a perduré depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours, c’est que surement, quelque part, le roman trouve une justification suffisante. Le romancier et critique Milan Kundera définit donc en ces termes la morale du roman : « découvrir ce que

INTRO :Autant de romans, autant de héros différents. Mais la tradition romanesque fait du héros le moteur de l’action, c’est lui qui dynamise le récit à travers ses aventures : il multiplie les rencontres, il incarne des valeurs, il représente l’écrivain lui-même, il prend l’apparence d’un homme exceptionnel, doté de qualités idéales, il évolue, il se transforme, il vit et meurt sous les yeux du lecteur ravi, étonné. Des romans de chevalerie au Hussard sur le toit de Giono, il semble en effet que

Madame Bovary de Gustave Flaubert, j’ai accepté l’ai trouvé un acte antiféministe, passivement acceptant le patriarcat. Or, en personnage Emma Bovary est plus complexe ; l’on ne peut pas la définir si facilement comme « passive » ou « active ». l’interprétation traditionnelle d’Emma Bovary comme une femme passive. En lisant le chapitre que Nina Björk consacre à Emma Bovary dans Sireners sång quelque sorte j’ai méprisé son évasion de la réalité par la lecture romanesque. Je (2000) (‘Chant de

fois que j’ai lu Madame Bovary de Gustave Flaubert, j’ai accepté l’interprétation traditionnelle d’Emma Bovary comme une femme passive. En quelque sorte j’ai méprisé son évasion de la réalité par la lecture romanesque. Je l’ai trouvé un acte antiféministe, passivement acceptant le patriarcat. Or, en lisant le chapitre que Nina Björk consacre à Emma Bovary dans Sireners sång (2000) (‘Chant de sirènes’) 1, j’ai révisé mon opinion de la lecture romanesque et j’ai été fascinée par la féminité dans

collègues et ses professeurs l’ui acceptent comme l’une de plus douéstalénté d’ils, et il est considéré comme poète authentique ,authentique ; il est est inscritvé dans le chahier d’honneur du lycée avec un poème sur Dieu. Guy de Maupassant rencontre Flaubert, qui est devenu son maître, qui lui donne le goût de l’originalité, de la création de sa de faire seul naître à sa propre voix, de l’’être unique, de l’expressionimer dses sentiments à travers de ses connaissances. Les orientations essentielles

source d’information ; on pourrait prendre l’exemple de « Madame Bovary » de Gustav Flaubert, dont l’histoire de base repose sur un fait divers. Enfin, les auteurs racontent des existences qui semblent réelles tant elles sont proches de celles des lecteurs, avec par exemple « Une vie » de Maupassant, dont les illusions et désillusions peuvent trouver un écho en chacun de nous. De nombreux genres romanesques accroissent la vraisemblance du récit fictif. Evoquons tout d’abord le roman historique

c'est-à-dire à pour but de « peindre la vie ». Autrement dit, il a pour finalité d'imiter la réalité. C'est la mimésis. Cependant il va donner raison à « ceux qui en parlent avec dédain », pour ne pas dire les détraqueurs qui méprisent le genre romanesque, et affirme que le roman échoue dans son objectif car il « falsifie » la réalité, il ment sur la réalité, faisant du roman un mensonge. On peut donc se demander quels rapports le roman entretient-il avec la réalité ? Mauriac affirme que le roman

devient celui qui dit JE ? De plus en plus l’autofiction triomphe, au détriment de la pure fiction. L’autofiction est un investissement illimité de la personne réelle dans l’œuvre littéraire. Que devient la relation de l’auteur avec son personnage quand le personnage n’est autre que la personne même de l’auteur ? Quelle est la liberté du « je » de l’autofiction, si vive et surprenante chez les personnages de fiction ? Elle est possible, oui, à condition que l’auteur ne se plante pas devant lui-même comme

nombreuses, infinies et bien souvent palpitantes. Comme la plupart des autres genres littéraires, pour ne pas dire tous, le roman a aussi pour but d'éduquer son lecteur, à ceci près qu'il est d'une forme plus commode pour enseigner par l'attrait de la fiction. I) Certains romans ont tout d'abord une fonction didactique et permettent de découvrir la vie et le monde A. Les romans d'apprentissage. Exemple : Une Vie de Maupassant B. Les romans autobiographiques. Exemple : Si c'est un homme de Primo

sont des récits rédigés en vers, et en langue romane, c’est-à-dire en français, langue du peuple, qui est le contraire du latin, langue des savants. Au départ on utilisait le ‘‘français vulgaire’’ pour raconter la vie des saints. Mais rapidement, la fiction s’en empare et le nouveau genre ‘‘roman’’ donne son nom à cette langue. Il s’agit de romans courtois, que la noblesse apprécie beaucoup, mettant en scène des chevaliers accomplissant des exploits pour conquérir le cœur de leur dame, D’abord rédigés