Folle Nelly Arcan

communication groupe 6101 Nelly Arcan Monographie présentée à M. Mathieu Blais Département de français pour le cours Exploration du domaine des arts et lettres Cégep de Sherbrooke 17 septembre 2010 Table des matières Notice biographique : Nelly Arcan 1 Notice de présentation d’une œuvre : Putain 2 Bibliographie 2 Médiagraphie 3 Notice biographique : Nelly Arcan |[pic] | |Nelly Arcan, (Isabelle Fortier), 1973-2009

d’insatisfaction corporelle. À mon avis, la survalorisation de l’image rend la beauté superficielle et sexualise la femme au lieu de lui donner une allure sensuelle, ce qui affecte les relations amoureuses. Cette réalité est présente dans l’autofiction, Folle de Nelly Arcan, qui raconte son histoire d’amour éphémère avec un journaliste français amateur de sites pornographiques qui l’entraine vers la folie. Son oeuvre attire mon attention sur les effets déshumanisants de la pornographie sur la femme. Le message

transformer en rupture. Ceci dit, dans le roman Folle, de Nelly Arcan, le thème de la rupture amoureuse est très exploité au travers les personnages fictifs de Nelly Arcan; de son ex-amant, que nous nommerons le « Français »; et d’Annie, l’ex-amante du Français. Ainsi, la question qui nous intéressera aujourd’hui est de savoir si, dans les pages 197 à 200, Nelly Arcan est une perdante comme Annie, une fille-objet dominée par son amant? Effectivement, Nelly se trouve à être une perdante comme Annie, car

celuici. L’autofiction est le récit d’événements de la vie de l’auteur sous une forme plus ou moins romancée. Les noms des personnages ou des lieux peuvent être modifiés. • Maxime-Olivier Moutier, Marie-Hélène au mois de mars (1999) • Nelly Arcan, Putain (2001), Folle (2004), Burqa de chair (2011) • Marie-Sissi Labrèche, Borderline (2000) Littérature migrante L’un des phénomènes importants de la littérature québécoise est la publication d’œuvres, plus particulièrement des romans, d’auteurs immigrés

poétique, très beau, très joli, une femme tangible, arrachée à un mythe pétri de légendes absurdes, une femme dans la vie de Breton, une femme comme les autres auxquelles cependant elle ne ressemble pas. Il l’a jugée lui-même sévèrement : « Nadja est une folle […] bien tranquille et schizoïde. Son discours traduit la confusion des idées si ce n’est la débilité mentale. Il est émaillé de formules fulgurantes qu’elle trouve de façon spontanée mais aussi qu’elle a pu retenir de ses lectures. ». Pourtant, Éluard

poétique, très beau, très joli, une femme tangible, arrachée à un mythe pétri de légendes absurdes, une femme dans la vie de Breton, une femme comme les autres auxquelles cependant elle ne ressemble pas. Il l’a jugée lui-même sévèrement : « Nadja est une folle […] bien tranquille et schizoïde. Son discours traduit la confusion des idées si ce n’est la débilité mentale. Il est émaillé de formules fulgurantes qu’elle trouve de façon spontanée mais aussi qu’elle a pu retenir de ses lectures. ». Pourtant, Éluard

d’Œdipe et qu’on retrouve à la fin de l’œuvre, quand Marcel doit être interné il pense à plein de choses, aux gens qui l’ont fait devenir comme cela. Quand on regarde toutes les femmes que le narrateur désire, toutes les places sont prises (sa mère, Nelly, Vera, Jeanne, etc.). A chaque fois le désir se dessine par l’homme qui a laissé un peu de place pour que le narrateur s’immisce dans l’histoire. Il serait erroné de se limiter à cela. Le livre est plus riche que la lecture œdipienne. Le livre contient

dire (suis-je bouché, nom de Dieu !) » Mulot, un ami de Bouilhet, rend visite à Flaubert. Parution dans L’Artiste de l’article de Baudelaire sur Madame Bovary : « Vous êtes entré dans les arcanes de l’œuvre, comme si ma cervelle était la vôtre. Cela est compris et senti à fond ». « Je suis ce soir d’une gaieté folle. L’article […] dans la Gazette de Paris, m’a mis, depuis ce matin, dans une humeur impossible à décrire. […] moi, un viveur de province. Ah ! c’est trop beau ! […] Ce portrait de moi en

langue fleurie de locutions qu’il tenait pour aristocratiques, parsemant ses discours de : ‘Plaît-il ?...Je n’en ferai rien…De grâce, cher ami…Mes hommages à Madame votre épouse…Je suis votre serviteur…’, sans pour autant méconnaître les méandreuses arcanes de nos salamalecs orientaux. Volontiers, arborait-il un complet trois-pièces, que rehaussait le fez, couronnant de pourpre sa chevelure argentée. Pareillement à l’aise à l’Orient et à l’Occident […]. D’avoir vécu longtemps à cheval sur deux mondes

judged by the same standards, aspects of Christian faith might fare little better. The querelle des anciens et des modernes While Bossuet feuded with Moreri, Spinoza, Malebranche and Bayle, and Maimbourg quarrelled with Bayle and Jurieu, a less arcane but no less bad-tempered argument, which had been smouldering since the time of the Pléiade, burst into flame. It centred upon the relative merits of modern and ancient cultures. The Ancients pointed unwaveringly to classical antiquity which had thought