Françoise Choay

597 2 200 15% 16 0,25 22% 133 1 912 13 100 32% 139 1,50 41% 65 671 6 500 50% 138 1,25 65% ©AUCAME 2010 Répertoire des formes urbaines 51 BIBLIOGRAPHIE Ouvrages généraux CHOAY Françoise et MERLIN Pierre, Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement, Presses Universitaires de France, 1988. CROS Philippe, Les styles en architecture, Les Essentiels Milan, 2008. RAGON Michel, Histoire de l’architecture et de l’urbanisme modernes

nécessite une discussion importante et l’accord des Voies Navigables de France. 36 2. Les espaces publics dans le quartier B L’étude de l’espace public du quartier B est le thème essentiel de ce sous chapitre. D’après la définition de Françoise Choay, « l’espace public [se présente] comme la partie du domaine public non bâti, affectée à des usages publics » Cette définition met en avant différents aspects : - L’espace public est défini par une notion de propriété ; - L’espace public est

cela est dû au solde naturel. Les parties les plus externes des aires urbaines sont celles qui se développent le plus rapidement, par renouvellement et par attraction. V°/ La dichotomie ville/campagne est-elle encore pertinente ? En 1994, Françoise Choay annonçait la « mort de la ville » et le « triomphe de l’urbain ». Cette formule, largement débattue, invitait à se départir des représentations traditionnelles du clivage ville/campagne et dressait le constat d’une dilution toujours plus grande

cependant la vitrine de cette balkanisation. La dilution de la ville d’un point de vue physique, morphologique ainsi que la perte du lien social, de l’urbanité ou encore le passage de la ville à l’urbain ont conduit à parler de mort de la ville. Françoise Choay est l’une des premières à avoir ouvert le débat sur cette question. Celle-ci demeure cependant très controversée ; l’idée d’une “ fin de la ville ” est loin de faire l’unanimité. Les interrogations suscitées par la mutation urbaine et la nécessité

notre problématique est celle du marketing urbain à travers le PAVB. Ainsi, nous réutilisons la définition donnée à la « mercatique urbaine » dans le dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement publié sous la direction de Pierre Merlin et Françoise Choay : « Le marketing d’une ville, comparé à celui d’une entreprise, se singularise par la multiplicité de ses cibles et de ses objectifs : attirer de nouvelles entreprises, certes, mais aussi retenir celles qui sont déjà implantées et encore créer

”, Anthropologie. Etat des lieux, Paris, Le livre de poche, 1986, pp.207-233, p.208 36 Ces thématiques sont prises en compte et analysées dans plusieurs études anglo-saxonnes. Deux ouvrages collectifs sont, de ce point de vue, importants : Marie-Françoise Lanfant, John B Allcock, Edward Bruner (dir.), International Tourism. Identity and Change, London, Sage Publications, 1995 ; Simone Abram, Jacqueline Waldren, V.L. Macleod (dir.), Tourists and Tourism. Identifying with People and Places, Oxford,

purement marocain et, comme le souligne Françoise Choay : “Notre patrimoine doit se vendre et se promouvoir avec les mêmes arguments et les mêmes techniques que ceux qui ont fait le succès des parcs d’attraction“. Dans le même texte, l’autrice cite une déclaration du Ministre français du Tourisme le 9 septembre 1986, faisant écho à l’un de ses collaborateurs qui affirme qu’il faut “passer du centre ancien comme prétexte au centre ancien comme produit“ (Choay, 1992). Ce type de vision conduit à une

stéréotypes (kitsch) dans nos imaginaires. Prenons un couple, ou deux personnes qui sont en train de le devenir. Ils regardent les lumières de la ville à partir des collines qui l’entourent, assis dans la voiture. La radio passe Marvin Gaye, ou Françoise Breutz. Inévitablement chacun des deux trouvera la situation très romantique et se comportera non pas en suivant son propre instinct, mais bien en répliquant comme un singe ces stéréotypes qui nous ont été appris déjà petits, en jouant à maman&papa

religions, Louis Réaux. C’est un vandalisme des chanoines qui détruisent parfois pour leur propre confort. Souvent constructions et destructions vont de paire. La Révolution a été moins destructrice que les guerres de religion, la privatisation. Françoise Choay, Invention du patrimoine. Elle vient en grande partie de la Révolution. Abbé Grégoire, maire de Blois, en 1792 il fait un discours devant la convention pour dire qu’il ne doivent pas se comporter comme vandales (mot qui vient d’un peuple barbare

ANDRIEUX, Patrimoine et histoire, Paris, Belin, 1998. Dominique AUDRERIE, La notion et la protection du patrimoine, Paris, QSJ, 1997. Jean Pierre BADY, Les monuments historiques, Paris, QSJ, 1985. Françoise BERCE , Des monuments historiques au patrimoine, Paris, Flammarion, 2000. Françoise CHOAY, L' Allégorie du patrimoine, Paris, Seuil, 1992. Jean Michel LENIAUD, Les archipels du passé, le patrimoine et son histoire, Paris, Fayard, 2002. Louis REAU, Histoire du vandalisme, 1958, rééd. Laffont