Frédéric II de Prusse

Au moment où Voltaire écrit Candide l’Europe est ravagée par des guerres puisqu’en 1756 la guerre de 7 ans a débutée avec d’un côté la France et L’Autriche, et de l’autre l’Angleterre et la Prusse. En 1757, 50 000soldats français étaient encerclés et exterminés par les troupes de Frédéric II de Prusse. Voltaire, horrifié par ce désastre dénonce la folie meurtrière des combats et il inscrit la guerre au premier rang des malheurs mondiale. Dans le chapitre 3, Candide arrive sur le champ de bataille

passage peut être relié à l’actualité ; la France, au moment de l’écriture de Candide, est en pleine Guerre contre la Prusse (guerre de Sept ans, 1756-1763 : France + Autriche contre Angleterre + Prusse). Voltaire suit de près les opérations, il est toujours en correspondance avec Frédéric II. Bataille la plus célèbre et la plus meurtrière : défaite de Rossbach (1757) contre la Prusse, 50 000 morts français. ( contraste violent entre les théories de Pangloss et la réalité ; l’occasion pour Voltaire

à rassembler les états allemands dans des entités plus vastes. L'objectif est de créer une grande nation allemande, un grand Reich. Cependant, l'un des trente-neuf états allemands, la Prusse, se démarque déjà avec l’un de ses hommes politiques, Otto Eduard Leopold von Bismarck, ministre-président du Royaume de Prusse de 1862 à 1890. C'est après la guerre franco-prussienne qu'il est devenu prince de Bismarck-Schönhausen ainsi que premier chancelier du nouvel Empire allemand avant de démissionner en

Candide Voltaire (1759) Présentation de l’auteur : Voltaire (1694-1778), de son vrai nom François Marie Arouet Homme de lettres, propriétaire terrien à Ferney Ami de Frédéric II de Prusse, Mme du Châtelet, Diderot, D’Alembert, Condorcet, le médecin Tronchin. - Le courtisan déçu : A la cour de Frédéric II de Prusse, il anime avec esprit la conversation avec d’autres savants. Dans Micromégas, il défend l’utilité des sciences et condamne les vains discours sur l’homme et sur Dieu. Mais, tombé

forces piémontaises réussissent à vaincre l’armée pontificale et entrent à Naples. Finalement, en janvier 1861, suite à des élections générales, Victor-Emmanuel II est proclamé roi d’Italie et l’Italie du sud, la Sicile et deux territoires pontificaux se voient rattachés au Piémont. L’unité allemande : La tentative du roi Frédéric-Guillaume IV, en 1850, d’unifier les États allemands a peut-être été empêchée par l’Autriche, cependant l’esprit national demeure. Bismarck : En 1862, Otto von Bismarck

(métiers à tisser, utilisation du charbon et de la machine à vapeur). Le frein politique A la différence de l’Angleterre qui établit une monarchie constitutionnelle dès la fin du XVIIe siècle, les grands pays de l’Europe continentale (France, Prusse, Russie, Autriche, Espagne) évoluent sous le principe de la monarchie absolue de droit divin. Il y a là une tension entre le désir de réforme des penseurs des Lumières et le conservatisme politique du pouvoir en place. Les philosophes des Lumières

l’époque et d’un desir de changement II- des grands esprits qui le remette en cause en s’inspirant de systèmes plus convaincants et en en créant d’autres a) le système anglais : un modèle Le royaume anglais est en effet considéré comme un modèle. Pourquoi ? Parce que la liberté y est assurée par la séparation des trois pouvoirs executifs, législatifs et judiciaires. Ainsi, le citoyen y est protégé par la loi contre tout arbitraire En effet, le roi George II, respecte la loi qu’il n’a pas élaborée

L'Europe des despotes éclairés Le despotisme éclairé est instauré dans la seconde moitié du XVIIIes., dans plusieurs États européens, en particulier en Prusse par Frédéric II, dans les États autrichiens par Marie-Thérèse et Joseph II, en Russie par Catherine II, en Espagne par Charles III, en Suède par Gustave III. Disciples des philosophes, ces souverains œuvrent, pour le bien de l'État et le bonheur de leurs sujets, dans le sens du progrès et conformément à la pensée des Lumières. Ils améliorent

conservant le pouvoir absolu, se sont inspirés des principes de la raison et des théories politiques des philosophes des "Lumières". Certains rois ont même fait appel à eux comme conseillers. Ce fut, par exemple, le cas de Frédéric II, roi de Prusse, avec Voltaire et de Catherine II de Russie avec Diderot. Cependant les philosophes perdirent vite leurs illusions, voyant qu'il ne s'agissait que de raison d'Etat, de cynisme et d'autoritarisme. C'est la société toute entière qu'il fallait convaincre et

l'affaiblissement de la monarchie, suivi de la fin de la suprématie française en Europe et du début de la prépondérance anglaise. Des personnalités comme Voltaire, J.-J. Rousseau, B. Franklin ont certainement marqué leur époque de même que Frédéric II de Prusse, Lavoisier, Diderot et Goethe. * Contexte historisque en france La philosophie de John Locke (1632- 1704) se répand progressivement en France. Pour lui, le peuple demeure le seul souverain véritable, et tous les hommes possèdent des droits