Frenhofer

François Porbus et rencontre ainsi, par hasard, un peintre de génie mystérieux : Frenhofer. Celui-ci parfait avec une facilité déconcertante la toile de Porbus et prétend détenir le secret de la peinture de son maître décédé Mabuse. Nous assistons au cours de la nouvelle à de multiples discussions au sujet de la peinture et de la nature d’artiste. Le fil conducteur de ces débats réside dans le désir et le doute de Frenhofer. Celui-ci est en train de réaliser le chef-d’œuvre absolu (La Belle noiseuse)

peinture : les tableaux imparfaits de Porbus, les essaies de Poussin et le chef d’œuvre de Frenhofer) le tout dans une écriture simple et accessible à tous. Balzac n’emploie que très peu de termes spécifiques à l’art pictural. Il arrive à parler avec une telle simplicité d’un sujet compliqué, sans employer de termes sophistiqués. En plus de cela, la nouvelle est courte et rapide à lire. 2/Le peintre Frenhofer cherche à dépasser les apparences, à plonger au cœur de l’objet pour en saisir l’essence

faible nombre d'indices, ce qui amène Balzac à conclure avec un air amusé que l' « image » construite [par le jeu des focalisations] dans la représentation du lecteur est nécessairement « imparfaite ». La psychologie du héros de ce drame (le peintre Frenhofer) nous échappe, elle reste hypothétique. D'autant plus que l'auteur a recours à une locution modalisante (procédé de la modalisation) pour laisser planer le doute : « il aperçut (...) je ne sais quoi qui affriande les artistes ». L'ambiguïté du personnage

mes premiers barbouillages ! - Tudieu ! je suis donc chez le dieu de la peinture, dit naïvement le Poussin. Le vieillard sourit comme un homme familiarisé depuis longtemps avec cet 1. GILLETTE. 11 Le Chef-d'Oeuvre Inconnu éloge. - Maître Frenhofer ! dit Porbus, ne sauriez-vous faire venir un peu de votre bon vin du Rhin pour moi ? - Deux pipes, répondit le vieillard. Une pour m'acquitter du plaisir que j'ai eu ce matin en voyant ta jolie pécheresse, et l'autre comme un présent d'amitié. -

tableaux. Lorsqu’il s’agit d’un texte, on laisse une plus grande part à l’imagination du lecteur. Cela renforce le coté fantastique. Les portraits et les photos misent sur l’aspect visuel (monstrueux) qui est très fortement représenté. Le portrait de Frenhofer dans le chef d’œuvre inconnu peut être relié a Rembrandt d’une part car Balzac fait une référence direct a Rembrandt dans son texte et que ces 2 portraits se rejoignent par la noire atmosphère. 4/ Le cinéma hollywoodien met en scène le personnage

l’atelier de l’artiste dans le mythe premier), elle est dans nos récits nommée, marque d’une identité propre et indépendante de son « créateur », et sera même « dévoilée ». En effet, Porbus et Poussin seront invités à découvrir la Belle Noiseuse de Frenhofer (p 49-50), la jeune Gretchen de la Toison d’or se mettra à nue devant Tiburce (p 217 « la chaste fille fit tomber ses vêtements »), tout comme Nyssia successivement devant Candaule (p 253 «  à peine couverte d’un nuage de tissu plu fin que du vent

mystique Frenhofer. Dans l’Homme qui rit, Hugo a placé les aventures de Gwynplaine dans la société anglaise du XVIIe siècle. Les auteurs doivent alors choisir des détails vestimentaires, des coutumes, des comportements datés mais cohérents. Ce rattachement au réel s’opère surtout dans la psychologie. Il est important que le lecteur puisse se reconnaître dans les personnages du récit, voire s’identifier à eux. Nicolas Poussin présente l’enthousiasme et le jugement hâtif de la jeunesse ; Frenhofer, l’assurance

matérialité du co rps, de ses imperfections, de sa pesanteur, de son usure , en opposition par ex emple avec les descriptions idéalistes et superlatives du conte de fées ou du roman courtois : délabrement physique de Frenhofer et du duc de Germantes, défiguration de Gwynplaine, examen physiologique auquel Zola soumet Goujet – la Gueule-d’Or – (pilosité, musculature, réseaux sanguins, comme si le descripteur feuilletait des planches anatomiques)

références balzaciennes récurrentes en matière d'art. – Maître FRENHOFER: présenté d'abord comme « le vieillard », personnage fictif, héros de la nouvelle. – GILLETTE: maîtresse de Poussin. – Catherine LESCAULT : surnommée «la Belle Noiseuse », création de Frenhofer, «sujet» de son chef-d'oeuvre dont le peintre est épris. – MABUSE : Jean Gossaert ou Gossart dit de Mabuse (ou Maubeuge). La nouvelle lui attribue un seul disciple, Frenhofer, et une maîtrise inégalée de l'art. C'est un peintre flamand

LE CHEF D OEUVRE INCONNU Un chef-d’œuvre inconnu Auteur : Honoré de Balzac OU ? QUAND ? Personnages principaux: un jeune peintre (Nicolas POUSSIN) PORBUS un peintre FRENHOFER un peintre Résumé : Un jeune homme doit se rendre chez Porbus un peintre connu, dans l’escalier il rencontre le vieillard. Ils sont reçus par Porbus qui croit qu’ils son ensemble. Ils font tous connaissance et parle peinture. Le jeune homme dit qu’il aime une peinture que Porbus n’aime pas. Le vieillard intéressé lui