Frisson

étrangères. A la fin, il nous reste le doute. Avons-nous été victimes d'une illusion ? La précision du décor, l'ambiguïté des explications permettent l'ébranlement de nos convictions intimes. Le charme du récit fantastique réside dans le délicieux frisson qu'il autorise. L'existence du doute nous invite à rêver à un autre monde possible, bien proche de celui de notre enfance où fiction et réalité n'étaient pas séparées par les frontières que notre éducation nous a depuis appris à dresser entre elles

de s’enfuir dans un autre monde, voir l’impalpable. D’autre part, dans le poème «Chant d’automne», les changements de la nature ont un effet négatif. On le voit dans la citation suivant : «Tout l’hiver va rentrer dans mon être : colère, / Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé» (v-5-6). Lorsque le froid arrive, le poète se voit avoir une perception négative, obscure. Il présente la nature comme cruelle. L’énumération de cette citation si dessus, amplifie le sentiment du poète comme étant

dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud, Poésies |Propositions de voies d’entrée dans un texte poétique

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud

était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui.    Lorsqu'il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de

oeil sanglant qui palpite et qui bouge, La lampe sur le jour fait une tache rouge ; Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd, Imite les combats de la lampe et du jour. Comme un visage en pleurs que les brises essuient, L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient, Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer. Les maisons çà et là commençaient à fumer. Les femmes de plaisir, la paupière livide, Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ; Les pauvresses, traînant leurs seins

nature, grâce aux mots « pleut », « fière » et « mousse » qui impose un équilibre avec l'étrange immobilité du dormeur . 3. b) Mots Mort: « Tranquille » (v.14) « étendu » (v. 7) « pâle » (v. 8) Champ lexical 4. a) Passage « Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. » (v. 12-13-14) 4. b) Justification du choix Passage Ce passage évoque fortement le thème de la mort, en effet, chaque mot employé s’y

décida de tirer son ancre et de s'en aller, mais quelque chose au fond de la rivière le lui empecha. Caché par un brouillard opaque et subite un coup sec le fit soubreter et il se sentit de nouveau étrangement agité. Un malaise horrible, puis un frisson d'épouvante le fit raler de peur qui, grandissant toujours, devint une véritable terreur. Il cria au secours inutilement. Pour se donner du courage il but du rhum et resta longtemps immobile au fond du bateau . Quand il put enfin se mettre debout

Mobilier Art déco, verres en cristal, tenues élégantes…la magie opère. Je rêvais de s’offrir à soi un voyage légendaire de l’histoire ferroviaire dans ce palace roulant. Depuis toujours je rêvais de faire le grand saut pourvu que je vive le grand frisson, pour que le vent porte mon corps et mon cœur au ciel, pour que je touche les nuages, pour que je vole avec les anges. Depuis toujours je rêvais de descendre dans un grand palace comme la Mamounia dans cet hôtel le plus mythique de Marrakech. Depuis

époux. LE POÈTE Pourquoi mon coeur bat-il si vite ? Qu'ai-je donc en moi qui s'agite Dont je me sens épouvanté ? Ne frappe-t-on pas à ma porte ? Pourquoi ma lampe à demi morte M'éblouit-elle de clarté ? Dieu puissant ! tout mon corps frissonne. Qui vient ? qui m'appelle ? - Personne. Je suis seul ; c'est l'heure qui sonne ; Ô solitude ! ô pauvreté ! […]